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Le festival du Monastier se termine ce vendredi. Pour les retardataires, il est encore temps d'avoir profité des musiques cuivrées.

Pour son avant-dernière journée, jeudi, la 28e édition du festival du Monastier-sur-Gazeille a proposé une idée originale : faire connaître au public l’ancêtre des cuivres, la conque marine. Le groupe de style « transe gnawa », Stromb s’en est chargé avec Global Gnawa.

La journée a commencé à 11 heures par un premier set chargé de sons exotiques. Rendez-vous était ensuite pris pour un atelier découverte à 16 heures, qui a permis aux petits et grands d’essayer de tirer des sons de cet instrument peu conventionnel. Au terme de cet exercice, les participants ont pu se joindre aux groupes, pour interpréter un morceau lors de leur second set.

L'église de Saint-Front, une première

Au même moment se tenait un concert classique dans un lieu que le festival n’avait pas encore investi : l’église de Saint-Front. La classe de trompette naturelle y a donné un concert, au terme de quatre jours de travail, soutenue par le président du festival, Gilles Mercier, emmenée à la tymbale par Jérôme Lahens,  et accompagnée par une violoniste et un organiste. Stagiaires et professeurs ont interprété tant une cantate de Bach, que des pièces baroques de compositeurs moins connus comme Clarke ou Torelli, ou encore des sonneries de la cour des rois de Norvège.

Un avant-goût du concert de vendredi

Les stages de l'académie du festival arrivent à leur terme, et c'est avec plaisir que les badauds restés après les conques au village du festival ont vu arriver les stagiaires fanfare tzigane des balkans, venus rôder leur programme avant la restitution « officielle » de ce vendredi 12 août. Les thèmes traditionnels qu'ils ont joués ont rapidement fait mouche attirant les spectateurs dans ce lieu toujours aussi convivial et finalement jamais à l'abri d'une petite gourmandise musicale impromptue.

25 stagiaires de l'académie jazz sur la scène

A 21 heures, sur la grande scène du festival, la soirée « Let's Swing !» a encore tenu toutes ses promesses. La première partie de ce concert mettait en scène les stagiaires de l'académie jazz du festival, une classe qui a accueilli cette année plus de 25 musiciens venus de toute la France. C'est donc pour proposer le fruit d'une semaine de travail que l'atelier combo encadré par Fred Nardin a ouvert le bal.

Les traditionnels instruments de cette formation que sont saxophones, trompettes, trombones et section rythmique étaient agrémentés de la belle voix de l'une des stagiaires. Le big band de l'académie a ensuite investi la scène, pour quelques titres travaillés dans la semaine comme « Change of pace » de Quincy Jones, des standards de Duke Ellington jusqu'à des titres plus funky comme « I want you back » des Jackson Five.

Le swing du tromboniste

Du swing, le tromboniste Pierre Guicquéro n'en manque pas ! C'est au sein de son PG jazz septet qu'il en a fait une démonstration de haut vol en cette deuxième partie de soirée. Le tromboniste clermontois a proposé au public ses compositions, tirées de son 2e album sorti en 2015, mais aussi des nouveautés qui laissent présager un retour prochain en studio. Sur scène, les sept musiciens maitrisent aussi bien les phrasés chauds des swings « cool » que les improvisations aux couleurs New Orleans, et font preuve d'une précision redoutable dans les impressionnants traits be-bop.

Un boeuf cosmopolite en fin de soirée

La soirée se poursuivait au Brass Room, repaire bien connu de tous les festivaliers noctambules. L'atelier Brass band de l'académie jazz du festival encadré par Simon Girard proposait à son tour un répertoire très festif.

Mais la nuit n'avait pas encore livré toutes ses surprises. Les musiciens du PG Jazz septet n'en avaient pas encore fini avec leur envie de jouer ! C'est donc dans une ambiance survoltée qu'ils ont investi les lieux pour « taper le bœuf », partageant ce langage universel qu'est la musique avec des Brésiliens, Allemands et autres nationalités présentes cette semaine au Monastier.

Programme de vendredi

11 heures : concert des stagiaires orgue en l’abbatiale Saint-Théofrède au Monastier. Gratuit

16 heures : concert des stagiaires musique ancienne en l’église Saint-Jean au Monastier. Gratuit

18 heures : concert des stagiaires fanfare tzigane des Balkans sur la scène du village. Gratuit

20 heures : concert "Fanfara Transilvania/Molotov Brothers" sur la grande scène. 15 €

23 heures : bœuf des Balkans au Brass Room. Gratuit

Publié dans Loisirs 2016

Le Festival des cuivres du Monastier se poursuit jeudi et se referme vendredi.

Le Festival du Monastier a repris mercredi sur les chapeaux de roue avec un concert sur la scène du village du Happy Hot Jazz Band, collectif du Puy-en-Velay composé de Serge Vialle (banjo), Jean Présumey (washboard), André Crouzoulon (trombone), Alain Brunon (clarinette), Lionel Verdier (tuba) et Gérard Blanc (saxophone). Le public, malgré un vent à décorner les bœufs, est venu de plus en plus nombreux écouter la musique enjouée et entrainante des six comparses. Ils ont joué une seconde fois à 17 h 30 au Puy-en-Velay, sous le kiosque du Jardin Henri-Vinay.

Une programmation inédite pour le jeune public

La journée s’est poursuivie avec une programmation - inédite dans l’histoire du Festival – à destination du tout jeune public à partir de 3 ans. Ce fut le spectacle « Brin d’air », de la Compagnie « A Tous Vents ». Ce projet musical et poétique a été construit sur le thème du vent, de tout ce qui possède souffle, avec toutes les métaphores soulevées à son passage… Le public a été si nombreux au CCAS du Monastier-sur-Gazeille que certains n’ont hélas pu entrer. Dans une ambiance feutrée, portés par le timbre de voix chaleureux de Florian Allaire qui tirait de son sac de cuir tous les vents du monde, petits et grands ont voyagé, passant du rire à la fascination. Aucun doute : la programmation « jeunes publics » est à renouveler.

Loopzilla en apéritif

En guise d'apéritif musical à la soirée Irish Connection, le public des cuivres  a pu écouter les locaux de Loopzilla. Un son fat brass, des reprises cuivrées et un jeu de jambes singulier : les ingrédients d'une mise en bouche réussie. Accompagnés d'invités, les « lpz », comme on les surnomme, terminent leur tournée estivale sur une belle note.

La musique traditionnelle irlandaise : une première au Monastier

A 21 heures, les cinq musiciens du groupe Shelta originaires de Lyon ont occupé la grande scène : pour la première fois au festival du Monastier un groupe a fait découvrir la musique traditionnelle irlandaise. Les chaudes sonorités ont enchanté le public. Elles sont le fruit de la rencontre de ces cinq artistes passionnés par la culture gaélique. Lors de leur concert, quelques membres du collectif-fanfare du Monastier ont rejoint les musiciens de Shelta pour cuivrer l’ambiance.

The Eskies réchauffe l'ambiance

Les cinq lyonnais férus de musique celtique ont ensuite laissé leur place aux cinq irlandais très attendus du groupe The Eskies épris de musique « Gipsy folk ». C’est en unissant leurs forces que les cinq artistes ont réussi à conquérir un public plus européen en présentant audacieusement leur style et leur musique. Avec leur grande palette de styles musicaux comme le néofolk ou le jazz manouche, ils ont su surprendre le public transi de froid.

Programme de jeudi

11 heures : "Stromb/Global Gnawa" sur la scène du village. Gratuit

16 heures : atelier de découverte des Conques sur la scène du village. Gratuit

17 heures : "Stromb/Global Gnawa" sur la scène du village. Gratuit

17 h 30 : "Bagunço" (groupe en résidence), place du Plot au Puy-en-Velay. Gratuit

17 h 30 : classe de trompettes naturelles à l’église de Saint-Front. Gratuit

21 heures : ateliers du stage jazz/Pierre Guicquèro" sur la grande scène. 10 €

23 heures : jam session au Brass Room. Gratuit

Programme de vendredi

11 heures : concert des stagiaires orgue en l’abbatiale Saint-Théofrède au Monastier. Gratuit

16 heures : concert des stagiaires musique ancienne en l’église Saint-Jean au Monastier. Gratuit

18 heures : concert des stagiaires fanfare tzigane des Balkans sur la scène du village. Gratuit

20 heures : concert "Fanfara Transilvania/Molotov Brothers" sur la grande scène. 15 €

23 heures : bœuf des Balkans au Brass Room. Gratuit

Publié dans Loisirs 2016

Le Festival des cuivres du Monastier poursuit sa programmation éclectique et variée.

Lundi, dès 11 heures, les Po'boys ont investi le village du festival : parés de leurs costumes aux couleurs des carnavals de la Nouvelle Orléans, les six musiciens ont assuré un show devant un public qui n'est pas resté de marbre à l'appel de leur musique festive ! Gospel, New Orleans, funk, les Po'boys maitrisent leur sujet avec une énergie communicative, et savent impliquer leurs auditeurs qui deviennent danseurs le temps d'une chorégraphie collective. Une performance réitérée en fin d'après-midi dans les rues du Puy, devant plus d'une centaine de personnes attirées.

L'Heure baroque à l'église Saint-Jean

A 17 heures, le festival a donné son « Heure Baroque » à l’église Saint-Jean, où le public est venu entendre six musiciens dont les professeurs des stages de musique ancienne, emmenés par le fidèle Joël Lahens, au cor et à la trompette naturels. Outre ces deux instruments, ils ont ainsi pu entendre les sons, comme ressuscités du passé, du cornet à bouquin, du serpent, du violon baroque, de l’harmonium et du clavecin, dans des pièces de compositeurs italiens, français et anglais méconnus.

Des inventions éphémères

Et à 21 heures, en l'église abbatiale du Monastier était programmé un concert consacré à la musique romantique. Si le XIXe a fait la part belle au piano ou le violon, on sait moins que ce siècle fut aussi pour les cuivres une période de renouvellement profond. On ajoute aux instruments dits « naturels » des pistons, des clefs, ce qui donne parfois des inventions éphémères comme cet étonnant bugle à clefs joué par Jean-François Madeuf ou, plus surprenant, cet étrange trombone à six pistons présenté par Patrick Wibart.

Le programme du mardi 9 août

17 h 30 : "Bagunço" (groupe en résidence) sur le marché couvert du Puy-en-Velay. Gratuit

18 h 30 : "Collectif Fanfare du Monastier" sur la scène du village au Monastier. Gratuit

21 heures : "Combo du festival" sur la scène du village du Monastier. 5 €

23 heures : GIF au Brass Room. Gratuit

Le programme du mercredi 10 août

17 heures : « Les Baladins » au CCAS du Monastier. Jeune public à partir de 3 ans. 5 €

17 h 30 : « Happy Hot Jazz Band » au kiosque du jardin Henri-Vinay au Puy-en-Velay. Gratuit

18 h 30 : « Loopzilla » sur la scène du Village au Monastier. Gratuit

21 heures : « Shelta & Guests/The Eskies » sur la grande scène. 15 €

23 heures : Combo du Festival + Bagunço au Brass Room. Gratuit

Renseignements : www.festivaldumonastier.fr

Publié dans Loisirs 2016

Dimanche, fidèle à sa tradition dominicale, le Festival du Monastier a connu la plus longue de ses journées.

La journée s’est ouverte dès 9 heures, avec la brocante musicale, ainsi que le marché d’artisanat d’art, qui s’est tenue place du Couvent.

Les vendeurs sont venus exposer nombre d’instruments cuivres, mais également DVD, livres, neufs ou d’occasion.

Le concert habituel du collectif-fanfare du Monastier-sur-Gazeille a été déplacé cette année au mardi 9 août, cédant la place en ce jour à une nouvelle formule éphémère intitulée « Musique du Cru » : une formation composée d'organisateurs du Festival et de musiciens du Monastier, qui a interprété un répertoire « musette ».

Carnaval jazz des animaux

L'après-midi s'est poursuivie avec la formation phare de cette 28e édition : l'Amazing Keystone Bigband qui a investi la grande scène pour le traditionnel concert famille. La cour était pleine d'enfants venus en famille pour assister à ce Carnaval Jazz des Animaux, adaptation de la célèbre œuvre de Camille Saint Saens.

Les 17 talentueux musiciens se sont amusés en créant une histoire originale autour d'un personnage pour le moins charismatique : le loup. Sur scène, le comédien Sébastien Denigues incarne à la perfection ce loup cherchant à s'inviter à la grande parade des animaux, essayant de trouver le costume qui le fera passer inaperçu !

Se déléctant de quelques lapins et d'un hémione au passage mais aussi chahuté par une éléphante pas commode, ce personnage nous fait explorer tous les jazzs. Du bebop à la samba en passant par du swing New Orleans, ce grand carnaval est aussi un prétexte pour initier les enfants mais également leurs parents à ce répertoire nous explique David Enhco.

Deux ans après avoir joué sur cette même scène « Pierre et le loup... et le jazz », ce fut encore un beau moment musical qu'ont offert le Keystone !

Raven : Opération Modestine

Pas de répis dans cette « folle journée du jazz », car c'est ensuite le quartet Raven qui a pris possession de la scène du village. Ce concert était pour eux le point de départ de leur tournée « Opération Modestine », projet original d'une traversée des Cévennes avec des ânes sur le chemin de Stevenson.

L'occasion pour le groupe de contrer les cadences très intenses des tournées habituelles par un cheminement plus lent à la rencontre des gens, par le biais de concerts, contes et autres bals folks.

Sur la scène de ce dimanche, la voix suave et envoûtante du chanteur Manu Domergue portée par les mélodies jazzy du saxophone et du mellophone a conquis un public resté nombreux pour profiter de ce moment musical de très haut niveau.

Concerts Spedidam

Les hostilités ont repris à 20 heures avec la soirée intitulée « Génération Spedidam » - organisation qui met en valeur des artistes reconnus internationalement -, dont la première partie a été assurée par Eric Seva et son projet Nomade Sonore Quartet.

Saxophoniste polyvalent (soprano et baryton), féru de jazz et d’improvisation, il aime à réinvestir ses pièces de richesses harmoniques empruntées à des musiques de tous horizons, ce dont témoigne parfaitement son dernier album au titre éloquent, « Nomade », sorti en 2015.

Au sein de sa toute dernière formation, où il est entouré d’un contrebassiste, d’un tromboniste et d’un batteur, il a interprété plusieurs morceaux avec une exigence qui n’a pas laissé le public indifférent.

La seconde partie a été assurée par l’Amazing Keystone Big Band, qui a fait un retour très acclamé sur la grande scène : après leur succès familial de l’après-midi, les musiciens ont remis le couvert pour un concert plus ambitieux encore, hommage au grand guitariste de jazz manouche Django Reinhardt : « Djangovision ».

Ils ont ainsi revisité une dizaine des titres du maître, des plus fameux (« Nuage », « Minor Swing ») aux plus poétiques (« Le Manoir de mes rêves », « La Flèche d’or »), à d’autres encore, plus méconnus (« Rythme futur »).

Le programme de lundi 8 août

17 heures : l’heure baroque en l'église Saint-Jean. 10 euros

17 h 30 : " Po’Boys" à l'Espace Saint-Pierre au Puy-en-Velay. Gratuit

21 heures : Musique romantique, Berlioz et son époque Abbatiale Saint-Théofrède du Monastier. 22 euros

23 heures : Combo du Festival + Bagunço au Brass Room. Gratuit

Le programme du mardi 9 août

11 heures : "Bagunço" (groupe en résidence) sur le marché du Monastier. Gratuit

17 h 30 : "Bagunço" (groupe en résidence) sur le marché couvert du Puy-en-Velay. Gratuit

18 h 30 : "Collectif Fanfare du Monastier" sur la scène du village au Monastier. Gratuit

21 heures : "COMBO DU FESTIVAL" sur la scène du village du Monastier. 5 €

23 heures : GIF au Brass Room. Gratuit

Renseignements : www.festivaldumonastier.fr

Publié dans Loisirs 2016

Une femme de 24 ans a fait une chute de quad samedi après-midi dans un chemin très escarpé, à "La Beysseyre Haute", commune du Monastier-sur-Gazeille.

Si la victime ne présentait que des blessures légères, il a été fait appel à l'hélicoptère de la Sécurité civile Dragon 63 en raison de l'accès très difficile au site. Elle a été conduite à l'hôpital Emile-Roux au Puy-en-Velay.

Publié dans Faits Divers 2016