lundi, 06 août 2018 10:27

Le Monastier-sur-Gazeille : un gâteau de bonbons pour les 30 ans du Festival des cuivres

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Le Festival des cuivres se poursuit jusqu'au 10 août au Monastier-sur-Gazeille avec une programmation pétillaante.

Le festival, fidèle à sa tradition de journées musicalement bien remplies, a entamé cette belle journée du dimanche par un concert sur la scène du village. One Man Barge Band. Tout est presque dit dans ce nom de scène : un personnage loufoque à l'humour décapant et aux mimiques hilarantes, muni d'un trombone, d'une loopstation et d'accessoires plus absurdes les uns que les autres. Le rire a rapidement été contagieux sur le village devant ce phénomène musical.


Un bal populaire offert

A l'occasion des 30 ans du Festival, les organisateurs ont souhaité inviter le public à partager un moment convivial et musical. Les Balochiens ont donc investi la grande scène pour un bal populaire, et dès les premières notes, le parquet s'est très rapidement rempli de danseurs pour quelques valses, gigues et java endiablées ! Les Balochiens émergent du chaudron des cafés-concerts parisiens (re)florissant au milieu des années 90 avec des figures tels les Ogres de Barback, la Tordue, les Têtes Raides... L'esprit guinguette fantaisiste du vieux Paris s'est installé dans la douceur de ce dimanche après-midi.

Une surprise de taille attendait les danseurs au beau milieu de cette fête populaire : les enfants musiciens de bénévoles du « festi-mini » ont interprété un « joyeux anniversaire » repris en choeur par l'assistance tandis qu'un gâteau de bonbons – qui n'a pas résisté longtemps aux papilles des plus jeunes – faisait irruption sur scène.


Des instruments peu communs

Après cette après-midi dansante en compagnie des Balochiens, l’ensemble El Fuego a su faire voyager des spectateurs attentifs à travers les époques et les lieux. Cette formation composée de six membres propose un programme tourné vers la musique du XVIe et du début du XVIIe siècle.

Le public a pu en apprendre davantage sur l’histoire de la sacqueboute (ancêtre du trombone actuel) ou sur celle du cornet à bouquin, un cuivre bien particulier, très répandu à la fin de la Renaissance. Les spectateurs se sont laissé enchanter par ces instruments peu communs, semblant parfois imiter la voix humaine, à travers des morceaux venus de toute l’Europe (Italie, Angleterre, Espagne…).


Versailles et ses splendeurs

Cette journée s’est poursuivie en l’église abbatiale, sous le signe de « Versailles et ses splendeurs musicales ». L’ensemble « Les Trompettes des Plaisirs », est revenu prendre du service, et pour cause : leur nom évoque les quatre « souffleurs » attachés au service du Roi Soleil. Les quatre trompettes « naturelles » - elles ne disposent pas du système de pistons que nous connaissons à cet instrument – ont accompagné le Choeur Régional d’Auvergne, et l’Orchestre du Festival dans l’interprétation d’un grand répertoire donnant une idée assez vaste de ce qui pouvait se jouer de plus flamboyant et de plus solennel à la cour de Versailles.

Donnant dans un premier temps de la musique de cour, avec des œuvres de Lully, Couperin, Philidor et autres Delalande, et dans un second temps de la musique religieuse, avec le somptueux Te Deum de Charpentier, cette programmation prestigieuse a envoûté une fois encore un public toujours fidèle à ce rendez-vous.

Lundi 6 août

11 h 30 Le Puy en Velay – Place du Plot : Ringišpil Orkestar. Gratuit

17 heures Le Monastier – Eglise Saint-Jean : L’heure baroque : de Monteverdi à Frescobaldi. 15 €

18 h 30 Parvis église abbatiale : cérémonie officielle

18 h 30 Scène Village : Electravoice. Gratuit

21 heures cour du château du Monastier – Grande scène : concert jazz EMILE PARISIEN QUINTET / THOMAS DE POURQUERY & SUPERSONIC " 25€

23 heures Brass Room. Gratuit

Mardi 7 août

11 heures Le Puy en Velay – Espace Saint Pierre : Kunta. Gratuit

11 h 30 Marché du Monastier : Electravoice. Gratuit

18 h 30 Scène Village : Kunta. Gratuit

21 heures Cour du château du Monastier – Grande scène : concert world music IDENTITE / KUMBIA BORUKA. 16 €

23 heures Brass Room. Gratuit

Dernière modification le lundi, 06 août 2018 16:01

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