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Pour créer un centre de vacances pour sapeurs-pompiers en difficultés, Henri Durieux fait appel au financement participatif. Réunion ce lundi, à 20 heures, à Raucoules, pour découvrir le projet de l'association "Village de l'entraide".


C'est le rêve un peu fou d'un ancien sapeur-pompier volontaire de la caserne de Dunières, tenace et optimiste. Henri Durieux s'est mis en tête de créer un village de vacances destiné prioritairement aux sapeurs-pompiers qui rencontrent des difficultés, morales, physiques.
Une structure qui pourrait s'ouvrir aux pupilles et à leurs familles. Et être étendue aux familles de myopathes. "Car l'histoire du Téléthon est intimement liée aux sapeurs-pompiers", argumente Henri Durieux. "Cette idée trotte dans ma tête depuis une trentaine d'années", avoue-t-il.

L'ancien chef d'entreprise de Dunières verrait d'un bon oeil que ce futur hébergement, baptisé "Village de l'entraide", trouve un écrin de choix à la campagne, avec une vue sur la chaîne Lizieux-Mézenc, à Dunières justement!

Un terrain de 2 à 3 hectares serait idéal. De premiers plans ont été imaginés par Bruno Chenu, architecte à Monistrol-sur-Loire, sur la  base de pavillons doubles pouvant accueillir une quarantaine de familles. Au coeur du village, une salle des fêtes prendra la forme d'un casque de soldat du feu (voir photo).


Un financement participatif

Du 7 septembre au 31 octobre, Henri Durieux a parcouru, à pied, 1021 km, répartis en 55 étapes. Son objectif? Présenter le projet de "Village de l'entraide" dans 56 centres de secours du département. Et lancer une dynamique pour un financement participatif. Il a déjà collecté 24 000 euros. Mais la route est encore longue puisque le budget du projet est estimé à 4 millions d'euros. "Les sapeurs-pompiers anciens et actifs sont 320 000 en France. S'ils donnaient chacun 2 euros par mois, soit l'équivalent de deux baguettes de pain, en huit mois, on finance le projet!" s'enthousiasme-t-il. Puis ajoute : "Si le quart seulement se mobilise, on met trois ans pour réunir le budget."

Actuellement, Henri Durieux porte la bonne parole dans les communes du Pays de Montfaucon. Après Montfaucon-en-Velay lundi dernier, il convie à une rencontre ce lundi 14 mars, à 20 heures, à Raucoules, à la salle des chasseurs.

Contact au 06 82 79 77 66

Voir le site internet du Village de l'entraide
Publié dans Actualités 2016
Cent cinquante entreprises et collectivités autorisent leurs employés à rejoindre les secours en cas d’urgence ou pour profiter de formations, ce qui représente 375 sapeurs-pompiers volontaires conventionnés en Haute-Loire.

Un bip qui retentit. Et en quelques secondes, il quitte son poste de travail pour rejoindre la caserne des pompiers. En Haute-Loire, 375 sapeurs-pompiers volontaires disposent d’une autorisation pour quitter leur entreprise pour aller secourir d’autres personnes ou épisodiquement pour bénéficier d’une formation sur plusieurs jours sans prendre sur leurs temps de vacances.

Depuis 2012, un label est remis aux entreprises et collectivités qui jouent le jeu en signant une convention avec le SDIS (Service départemental d’incendie et de secours). Un partenariat d’autant plus capital en Haute-Loire où les pompiers volontaires, qui représentent 94 % des effectifs, réalisent 85 % des interventions.


"Une nécessité absolue dans nos campagnes"
A Fay-sur-Lignon, Yannick Crouzet et Arnold Philip, deux employés communaux, sont conventionnés. « C’est une nécessité absolue dans nos campagnes. Cela renvoie à la notion de service public. Et je ne me pose absolument pas la question de la gêne que cela peut occasionner pour le bon déroulement du service », argumente Christian Chorliet, le maire.

Pompier et chef d'entreprise de père en fils à Dunières
A Dunières, on est pompier de père en fils depuis quatre générations, tout en gérant l’entreprise familiale spécialisée dans la charpente et la construction de maisons en bois. L’entreprise compte quatre pompiers, deux à Dunières (Mathias Carrot et Christian Durieux) et deux à Tence (Nicolas Delolme et Frédéric Bonnefoy). « On a intégré cette possibilité d’intervention dans la gestion de nos équipes. Et quand un salarié arrive en retard le matin, on se dit qu’il a pu être appelé pour les pompiers. Cette convention, c’est un rapport gagnant-gagnant qui apporte une plus-value pour l’entreprise puisque ce personnel est formé aux premiers secours », raconte Christian Durieux, qui perpétue la tradition, comme l’ont fait avant lui son père Henri, son grand-père André et son arrière-grand-père Florentin.


Des postes adaptés aux circonstances chez Cornut
Cornut, carrossier industriel installé à Montfaucon-en-Velay, a été parmi les premières entreprises à s’engager avec le SDIS. « On n’a pas beaucoup d’absences. Cela représente deux pompiers sur 58 salariés. Et ils sont sur des postes qui permettent ce type d'urgence », relate Pascale Cornut, la directrice des ressources humaines.

Faire profiter un salarié d'une formation
Petit nouveau, la chaudronnerie serrurerie Montélimard à Tence vient de rejoindre les rangs. Sollicités par les pompiers, Céline et Laurent Chalendard ont accepté le partenariat avec le SDIS pour permettre à leur salarié Laurent Pacalon de suivre des formations. « Nos vacances se font en août et il y a très peu de formations à cette époque. Je suis pompier depuis dix ans et j’aimerais évoluer », justifie l’intéressé.
Publié dans Actualités 2016
Les déchetteries de Dunières et Saint-Just-Malmont ont été cambriolées la semaine dernière. Le ou les individus ont forcé l'entrée. A Saint-Just-Malmont, rien n'a été volé. A Dunières, une télévision, une machine à café et les enregistrements des caméras de vidéo-surveillance ont été dérobés. Des tags ont également été découverts. Le Sictom Entre Monts et vallées, de Tence, doit aller porter plainte mardi.
Publié dans Faits Divers 2016
Un accident matériel impliquant un seul véhicule a eu lieu aux alentours de 17 heures, sur la Départementale 61, entre Montfaucon-en-Velay et Dunières. L'automobiliste a semble-t-il perdu le contrôle et réalisé un tonneau alors que la route était rendue glissante par la pluie, se transformant en neige. La gêne à la circulation est restée minime. La prudence restait de mise, du gasoil ayant été déversé sur la route.
Publié dans Faits Divers 2016
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