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Le cinéma de Tence a consacré une bonne partie de cette semaine au film : "Pourquoi nous détestent-ils ?"

Ce documentaire réalisé et incarné par Amelle Chahbi, Alexandre Amiel et Lucien Jean-Baptiste se concentre sur les relations qu’entretient la France avec trois tranches de sa population : les musulmans, les juifs et les noirs.

Il a été pensé après les évènements tragiques survenus lors des attentats de Charlie Hebdo et inspiré des expériences de chacun des réalisateurs comme Lucien Jean-Baptiste qui explique avoir été "choqué" lorsque son fils de 6 ans lui déclare un jour: "papa, à part toi, je n'aime pas les noirs"

La persistance des clichés racistes

A travers leurs vécus et une série de rencontres, c'est la persistance des préjugés et des clichés racistes en France que dénonce ce film.

Par exemple, l'humoriste et comédienne Amelle Chahbi se confronte avec un sang froid incroyable, lors de la manifestation du 1er mai 2016 à un militant nationaliste. Le comédien et réalisateur Lucien Jean-Baptiste interviewe Henry de Lesquen, le président de Radio Courtoisie, qui souhaite notamment bannir la musique «nègre», qu'il juge trop sexuelle, des médias publics.

Le racisme se nourrit de fantasmes

De son côté, le journaliste et producteur Alexandre Amiel s'interroge sur la situation de la communauté juive en France et rencontre Jérôme Bourbon, patron de «Rivarol», journal ouvertement antisémite... Ces rencontres ayant pour objectif d’enfermer les racistes dans leurs contradictions et dans leur fantasme.

Les trois réalisateurs se sont également entretenus avec, entre autres, un historien, un journaliste, ou encore un anthropologue pour nous permettre de réfléchir et de comprendre pourquoi ces clichés sont ancrés dans notre société depuis si longtemps.

Des séances scolaires et tout public

Le film a été proposé aux deux collèges de Tence : 69 élèves de 4e et 3e du collège Saint-Martin et 141 élèves de la 6e à la 3e du collège de La Lionchère, sans compter la séance ouverte à tous.

A la suite de ces projections, Amelle Chahbi a échangé avec le public. Véritable film citoyen, le document a interpellé tous les spectateurs et notamment le jeune public, qui bien qu'intimidé au départ par la présence de la réalisatrice ont osé des questions pertinentes. Et c'est avec beaucoup de générosité qu'elle a répondu à chacun.

Le dialogue pour lutter contre le racisme

Elle a bien sûr mis en avant les dangers du racisme qui conduisent souvent à la haine de l'autre, que ce soit de manière physique ou verbale (le film est très explicite sur ce point) et a expliqué aux collégiens que la meilleure façon de répondre aux attaques racistes était le dialogue, même si c'est loin d'être évident.

Retenons une phrase prononcée par un collégien, à la fin de la discussion à l'attention d'Amelle Chahbi : " Si on vous insulte, c'est parce que vous avez quelque chose en plus, que les racistes vous envient "

Moment de partage et d'échange émouvant pour les élèves, les professeurs, les spectateurs en général et pour les membres du cinéma. Tous les collégiens ont applaudi et accueilli généreusement ce film ainsi que l'intervention d'Amelle Chahbi.

Des rendez-vous

Une séance à tarif préférentiel : à partir du mois de mai, le cinéma proposera une séance en journée, ouverte à tous, au tarif préférentiel de 4,50 euros, à 14 heures chaque mardi. Première séance mardi 16 mai avec le film "Sage-femme".

Le prochain ciné débat : vendredi 28 avril avec "Nature paysanne" de Thibault Mazars, en présence du réalisateur.

Dans le cadre des Journées européennes des métiers d'art (JEMA), les élèves de 4^e du collège de la Lionchère se sont rendus vendredi après-midi à l'Abbaye de la Séauve-sur-Semène grâce au partenariat noué avec le Fond social européen.

Là, les élèves ont eu l'occasion de découvrir des métiers artisanaux peu connus et surtout exercés près de chez eux avec la présence du photographe Jean-Marc Vidal de l'Atelier de la couleur rue de Luzy, la vitrailliste Elisabeth Cuffel du Moulin de Chasse, le céramiste Bérenger Duterte de la Poterie de Mondet.

Ils ont pu admirer le savoir-faire des céramistes pour réaliser des poteries ou des bijoux. Ils ont été surpris par le nombre d'étapes nécéssaires pour restaurer un fauteuil, la technicité qui préside à la fabrication d'un chapeau, la précision demandée pour accomplir le cannage d'une chaise.

Le travail du vitrail, la coutellerie, la forge ou encore la création d'objet en bois chantournés ont également pu être observés avec curiosité.

La passion des exposants et leur souci de faire partager de leur savoir-faire a suscité l'intérêt des jeunes. Ces rencontres auront peut-être fait naître des vocations chez ces collégiens de 4ème qui se situent à un stade important de leur démarche d'orientation. Assurer la transmission de ces métiers, c'est d'ailleurs un des objectifs de cette manifestation d'envergure européenne, portée par les Chambres de métiers et de l'artisanat.

Les JEMA se poursuivent ce dimanche, lire l'article ici

Depuis plusieurs année déjà, les mini-entreprises du collège de la Lionchère de Tence font preuve de solidarité envers les personnes malades.

L'association Rêves d'ados a ainsi perçu durant 2 ans des dons permettant aux enfants malades de réaliser un de leurs rêves.

Conscients que tout le monde n'a pas la chance d'être en bonne santé, les mini-entrepreneurs d'Astu'Tence ont choisi de reverser 0,50 € par objet vendu et 20 % de leurs bénéfices à la Ligue contre le cancer de la Haute-Loire afin d'aider les malades et leurs proches.

Les collégiens de 3e ont déjà pu présenter leur projet aux portes ouvertes du collège et écouler une trentaine d'objets à cette occasion. Un bon début pour les ventes.

Tout comme 11 mini-entreprises du département, les Tençois seront présents à la Trading Day qui se déroulera à la mairie du Puy-en-Velay samedi 1er avril entre 10 heures et 12 heures. L'entrée est gratuite.

Un repas allemand a été servi dans les cantines des collèges du Lignon au Chambon-sur-Lignon et de la Lionchère à Tence. Une manière originale de commémorer l'anniversaire du traité d'amitié franco-allemande.

En chaque début d'année, dans tous les collèges et lycées de France où l'allemand est enseigné, on commémore l'anniversaire du Traité de l’Élysée qui scellé l'amitié franco-allemande. Ce traité a 55 ans et la philosophie pacifique qui le sous-tend a fait ses preuves. C'est le même idéal de paix qui animait d'ailleurs les pères fondateurs de l'Europe « unie dans la diversité », un idéal qu'il est bon de se remémorer de temps en temps et singulièrement dans la période pré-électorale actuelle.

"Liebe geht durch den Magen" "L'amour passe par l'estomac"

Les élèves des collèges du Lignon et de la Lionchère, lundi et mardi, ont marqué cet anniversaire avec un délicieux repas allemand concocté par les chefs Luc Delorme avec Aline Haon et leur équipe au collège de la Lionchère et Gilles Russier avec Lisa Guillaume et leur équipe au collège du Lignon. Car, pour reprendre l'adage, "Liebe geht durch den Magen" autrement dit "L'amour passe par l'estomac". Les élèves germanistes avaient réalisé des affiches sur le thème de l'amitié franco-allemande qui ornaient les murs des réfectoires.

Petit rappel historique

Le 22 janvier 1963, le président Charles de Gaulle et le chancelier Konrad Adenauer ont signé ce traité d'amitié dans l'intention de rendre désormais impossible toute nouvelle guerre entre les deux pays. Entre 1870 et 1945, en l'espace de 75 ans, pas moins de trois guerres (bilatérale (1870) ou mondiales (1914-18 et 1939-45)) avaient dévasté les deux pays et décimé leurs populations, engendrant malheur, ressentiment et haine d'un côté comme de l'autre.

Lutter contre les préjugés sources de malentendus

Partant du principe que de telles catastrophes ne sont possibles que si les peuples concernés et leurs dirigeants ne se connaissent pas, s'il y a de la place dans leur esprit pour des représentations fausses et des préjugés, les deux hommes d’État avaient à cœur de prévenir à l'avenir toute velléité guerrière entre la France et l'Allemagne.

Ils ont donc décidé de favoriser les rencontres entre français et allemands de tous âges et de toutes conditions afin que des liens de connaissance et d'amitié indéfectibles unissent désormais les deux peuples.

Jumelages, échanges scolaires..

Outre la coopération régulière et intense entre les gouvernements à tous les étages, le Traité de l’Élysée a notamment instauré l'OFAJ (Office franco-allemand pour la jeunesse) qui subventionne et soutient les projets d'échanges scolaires (individuels ou collectifs) et extra-scolaires. Beaucoup de jumelages entre communes, départements et régions ont également vu le jour. Trois lycées franco-allemands ont aussi été crées.

De nombreux autres organismes franco-allemands existent. En voici quelques uns : l'Université franco-allemande qui propose à l'heure actuelle, plus de cent cursus intégrés avec, à la sortie, un double diplôme et l'assurance d'être quasiment bilingue ; le Secrétariat franco-allemand qui favorise les échanges dans le domaine de la formation professionnelle initiale ; la Chambre franco-allemande de Commerce et d'Industrie qui propose également une bourse d'emploi franco-allemande.

Vendredi 3 juin, les élèves des classes de 3^ème du collège public de Tence se sont rendus sur le site de Saint-Alban/Saint-Maurice pour visiter la centrale nucléaire d’EDF dans le cadre du programme de sciences physiques.

Après une conférence où on leur a présenté les différentes techniques de production de l’électricité, le parc nucléaire français et le principe de fonctionnement d’une centrale, les élèves ont pu accéder au site sécurisé et visiter l’unité de production. Ils ont ainsi pu se rendre compte du gigantisme des installations et des machines.

Les enseignants soulignent : "A l’issue de la visite, les élèves ont pris conscience de manière concrète, de l’alimentation en électricité de leur foyer. En effet, cette centrale approvisionne notre secteur géographique."