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Dimanche, une exposition-vente était proposée au marché aux bestiaux du Monastier-sur-Gazeille. 27 génisses étaient exposées mais étaient déjà quasiment toutes vendues.

Mardi 31 janvier, les premières bêtes Fin Gras du Mézenc vont être abattues. Les morceaux qui ne demandent pas de maturation (comme le pot au feu) pourront être disponibles dans les étals des bouchers le week-end prochain. Pour les autres morceaux, ce sera vers le 15 février.

Le rôle que jouaient les foires

Pour lancer cette saison 2022, l'association d'éleveurs a choisi d'organiser une exposition-vente pour rappeler les foires d'antan quand elles étaient le seul lieu de vente des bovins. Jusqu'en 1950 existaient encore les foires du Puy, Fay-sur-Lignon ou encore de Saint-Agrève. Il ne subsiste que les foires concours du Béage et des Estables dont les dates sont fixées par référence au calendrier pascal : le Béage a lieu le 4e samedi avant Pâques, les Estables le jeudi suivant (3e jeudi avant Pâques).

Les acheteurs font le tour des fermes

Aujourd'hui, les acheteurs passent souvent directement dans les fermes. Cela fait bien trois semaines que les éleveurs ont débuté les réservations. Alors dimanche, sur les 27 génisses provenant de 11 fermes, seules trois étaient encore à vendre. Un acheteur a été mandaté par la Maison Jacquemin à Unieux pour acheter une bête. Il a fait affaire avec Franck Monter du GAEC des Bruyères à Saint-Front.

1324 bêtes inscrites

Cette année, 1324 génisses et boeufs sont inscrits (1295 en 2021) à l'abattage qui est possible entre le 1er février et le 31 mai. 1324, c'est le nombre d'animaux recensés à l'automne dans 96 fermes. Des déclassements se font chaque année en cours de saison.

Après une forte augmentation de production depuis 2013, doublant le nombre d'animaux commercialisés, la production se stabilise entre 1200 et 1300 animaux.

Fête du Fin Gras à Saint-Front

La viande AOP Fin Gras du Mézenc sera à retrouver dans 150 points de vente boucherie et 51 restaurants.

Pour refermer la saison, la Fête du Fin Gras, annulée en 2020 et 2021, se déroulera le dimanche 5 juin 2022 à Saint-Front.

Lundi, la journée de lancement de la saison 2017 du Fin gras du Mézenc a pris pour cadre Sainte-Eulalie, le village qui accueillera la Fête du Fin gras dimanche 4 juin, à une poignée de kilomètres du Mont Gerbier de Jonc.

Un millier de génisses et boeufs sont prévus pour cette saison qui s'ouvre, contre 862 l'an passé. Car la montée en puissance de cette filière d'excellence est d'environ 15 % l'an. Ces 1 010 animaux référencés à l'automne sont engraissés dans 92 exploitations (contre 91 en 2016) entre Ardèche et Haute-Loire.

Entre les décès et les déclassements, la barre des 1  000 ne devrait toutefois pas être atteinte cette année, mais plus certainement en 2018.

On peut se procurer cette viande dans 109 points de vente (97 en 2016) et une trentaine de restaurants adhérents. Pour les trouver, c'est ici.

L'abattage du 1er février au 31 mai

L'abattage du Fin gras du Mézenc débutera officiellement le 1er février et il faudra patienter une dizaine de jours au minimum pour que cette viande arrive sur les étals des bouchers.

Car l'étape de la maturation ne doit pas être écourtée pour donner toute sa saveur à ce boeuf certifié par l'AOP dont la commercialisation ne dépasse pas la fin du mois de juin (l'abattage prend fin le 31 mai).

Pour tout savoir sur le Fin gras du Mézenc, voir le site.

Fête du Fin gras le 4 juin à Sainte-Eulalie

Ou mieux encore, allez faire un saut à la Maison du fin gras à Chaudeyrolles qui combine un musée, une boutique de produits régionaux et désormais le siège de l'association Fin gras du Mézenc. Contact : 04 71 56 17 67.

Et naturellement, réservez d'ores et déjà votre dimanche 4 juin, pour faire une étape à Sainte-Eulalie pour la Fête du fin gras. La manifestation à dimension familiale combine des rencontres avec les éleveurs et leurs bêtes, des dégustations, marché de producteurs et d'artisans, des spectacles de rue.