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Le Fin Gras du Mézenc a demandé et obtenu l'autorisation de repousser de deux mois la période d'abattage. Une solution de secours que l'association entend utiliser en dernier recours.

En cette année déjà exceptionnelle liée au coronavirus, le Fin Gras du Mézenc est forcément impacté par le confinement, les modification des consommations. L'AOP, qui rayonne entre Haute-Loire et Ardèche, est conditionnée à une période de l'année. L'abattage doit se faire entre le 1er février et le 31 mai. Depuis l'obtention de l'AOC en 2006 puis de l'AOP en 2013, cette règle a toujours été strictement respectée.

1250 bêtes inscrits sur la saison

Mais la situation est atypique et les 1250 bêtes inscrites en début de saison pourraient ne pas être toutes abattues durant la saison. L'association Fin Gras du Mézenc a pris les devants et sollicité l'INAO (Institut national de l'origine et de la qualité) pour demander une dérogation et repousser la date limite d'abattage. Dans un arrêté en date du 29 mars 2020, le ministre de l'Economie et le ministre de l'Agriculture ont accepté cette démarche. La période d'abattage des animaux se finit le 31 juillet. Les bêtes resteraient ainsi à l'étable plus longtemps.

Quant au pâturage, les animaux sont dans les prés « au minimum du 21 juin au 21 septembre, à l'exception, pour l'année 2020, des animaux encore en phase d'engraissement final à cette période ».

Quid de la fête à Saint-Front

Cette possibilité d'abattre jusqu'au 31 juillet, le Fin Gras du Mézenc ne veut l'utiliser que si la consommation baisse. "On n'a pas le même impact selon les secteurs, et selon les semaines. On souffre davantage dans la vallée du Rhône même si l'abattage semble revenir à la normale. En Haute-Loire, on se porte mieux. Les consommateurs privilégient la proximité", indique-t-on à Chaudeyrolles.

Quant à la Fête du Fin Gras, programmée le dimanche 7 juin à Saint-Front, l'association pense prendre une décision vers le 15 avril.

Publié dans Mézenc / Meygal
lundi, 30 janvier 2017 15:23

Fin gras du Mézenc : objectif 1 000 bêtes

Lundi, la journée de lancement de la saison 2017 du Fin gras du Mézenc a pris pour cadre Sainte-Eulalie, le village qui accueillera la Fête du Fin gras dimanche 4 juin, à une poignée de kilomètres du Mont Gerbier de Jonc.

Un millier de génisses et boeufs sont prévus pour cette saison qui s'ouvre, contre 862 l'an passé. Car la montée en puissance de cette filière d'excellence est d'environ 15 % l'an. Ces 1 010 animaux référencés à l'automne sont engraissés dans 92 exploitations (contre 91 en 2016) entre Ardèche et Haute-Loire.

Entre les décès et les déclassements, la barre des 1  000 ne devrait toutefois pas être atteinte cette année, mais plus certainement en 2018.

On peut se procurer cette viande dans 109 points de vente (97 en 2016) et une trentaine de restaurants adhérents. Pour les trouver, c'est ici.

L'abattage du 1er février au 31 mai

L'abattage du Fin gras du Mézenc débutera officiellement le 1er février et il faudra patienter une dizaine de jours au minimum pour que cette viande arrive sur les étals des bouchers.

Car l'étape de la maturation ne doit pas être écourtée pour donner toute sa saveur à ce boeuf certifié par l'AOP dont la commercialisation ne dépasse pas la fin du mois de juin (l'abattage prend fin le 31 mai).

Pour tout savoir sur le Fin gras du Mézenc, voir le site.

Fête du Fin gras le 4 juin à Sainte-Eulalie

Ou mieux encore, allez faire un saut à la Maison du fin gras à Chaudeyrolles qui combine un musée, une boutique de produits régionaux et désormais le siège de l'association Fin gras du Mézenc. Contact : 04 71 56 17 67.

Et naturellement, réservez d'ores et déjà votre dimanche 4 juin, pour faire une étape à Sainte-Eulalie pour la Fête du fin gras. La manifestation à dimension familiale combine des rencontres avec les éleveurs et leurs bêtes, des dégustations, marché de producteurs et d'artisans, des spectacles de rue.

Publié dans Actualités 2017