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A l'ombre des arbres, dans un parc en plein coeur de son village de Vorey, Cécile Gallien a développé les raisons qui l'ont poussées à se présenter aux élections législatives des 30 juin et 7 juillet, accompagné d'un étudiant originaire de Haute-Vienne, encarté au MoDem comme elle.

Sa candidature, elle aura été la dernière à la déposer en préfecture, dimanche à 17 heures. Cécile Gallien a longtemps hésité. On a même l'impression que sa première envie était de ne pas y aller après ses expériences de 2007, 2017 et 2022. Et elle a fini par dire oui sous la bannière de la majorité présidentielle, Ensemble pour la République. "Il faut être courageux pour se présenter sur la première circonscription, surmonter ses peurs." Elle justifie son envie de retourner au combat après les échanges, les encouragements qu'elle a reçue depuis une semaine, dans son village, au sein de son mouvement politique, au Salon des maires à Saint-Paulien.

Elle voit "une France en colère, désemparée, inquiète" au regard du vote du 9 juin et de la victoire du Rassemblement national aux Européennes. "Nos valeurs risquent d'être piétinées par les extrêmes. Et les Altiligériens ne veulent pas forcément de Laurent Wauquiez." Alors, avec son jeune suppléant, elle espère offrir une alternative crédible."

La sécurité reprise par la candidate

Elle reprend la notion de sécurité dans son programme, un sujet mis en avant pendant la campagne des Européennes. "Il faut remettre de l'ordre dans la rue pour vivre en toute sérénité. L'angoisse des jeunes, il faut savoir l'entendre."

Son programme est multiple, il concerne la sécurité donc, mais aussi l'école, les droits des femmes, des enfants, les retraites indignes, le logement indigne, le réchauffement climatique, la justice sociale et fiscale.

Le binôme défend le bilan de Macron

A ses côtés, Lelio Duprat, jeune communicant du MoDem, est volontaire. Originaire de Haute-Vienne, étudiant en sciences politiques à Lille puis à Paris, il aurait passé des vacances en Haute-Loire, compte ici des amis, connaissait déjà Cécile Gallien à l'entendre. "On a compris l'avertissement, l'appel à l'aide, à la considération, on le prend au sérieux. On veut placer les concitoyens au centre de nos combats." Il défend le bilan des 7 ans, lui qui s'est engagé justement quand Emmanuel Macron est arrivé au pouvoir. "Le bilan mérite d'être entendu. Le taux de chômage n'a jamais été aussi faible, on a une renaissance industrielle inédite depuis des décennies."

Des valeurs humanistes

Le binôme porte des valeurs humanistes sur les terres de Jacques Barrot. "On en appelle à un sursaut républicain et humaniste. Il faut que les électeurs se mobilisent. Face à nous, on a des programmes infinançables. Et comment pourrait-on faire société avec des extrêmes ?"

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Un livre sur Saint-Bonnet-le-Froid vient de paraître aux éditions Hauteur d'Homme. Entre photos et récit, cet ouvrage raconte l'histoire extraordinaire qui unit les habitants, commerçants et entreprises de ce village singulier.

Saint-Bonnet-le-Froid, son univers incroyable. Ce petit village, limitrophe entre Haute-Loire et Ardèche, atypique et gourmand, s'est forgé une réputation et un état d'esprit que chaque génération s'évertue à cultiver. On parle de la Saint-Bonnet Attitude.

Saint-Bonnet, des hommes et des femmes

Il y a douze ans, à l'initiative de Thierry Guyot, alors président du comité d'animation et chef du Fort du Pré, un premier document avait été imprimé, histoire d'immortaliser sur papier glacé les hommes, les femmes et les actions qui font Saint-Bonnet. Luc Olivier, photographe reconnu en Haute-Loire, était alors à la manoeuvre.

Une nouvelle version, mise à jour et enrichie, vient de paraître. Laurence Barruel, photographe régulière de Saint-Bonnet, et Luc Olivier ont mis en commun leurs talents pour immortaliser les figures et les manifestations du village. On retrouve aussi des recettes des chefs du village à réaliser facilement chez soi.

Johannès Marcon : "On adore être ensemble"

"On cultive l'esprit de la bande", formule aujourd'hui Johannès Marcon, le caviste devenu président du comité d'animation. "On adore être ensemble, animer notre village. Chacun fait ce qu'il sait faire. A Saint-Bonnet, on a un savoir vivre inculqué au fil des générations, comme un flambeau qu'on se passe." Le savoir vivre se conjugue tout naturellement au vivre ensemble. L'esprit d'acccueil et d'ouverture s'exprime tant à l'égard des clients que des nouveaux arrivants.

"Saint-Bonnet-le-Froid", éditions Hauteur d'homme, 19,50 €.

Publié dans Haut Pays du Velay

Les candidats avaient jusqu'à dimanche 18 heures pour poser leur candidature en vue des élections législatives du 30 juin et 7 juillet. Chaque circonscription de Haute-Loire aura le choix entre cinq candidats.

Ils étaient 8 candidats sur la première et 11 sur la deuxième lors des élections législatives 2022. Ils seront cette fois-ci cinq sur Le Puy-Yssingeaux et cinq sur Le Puy-Brioude. Le délai, très court, peut expliquer cette baisse de candidats.

A chaque fois, on retrouve un candidat pour Lutte Ouvrière, Nouveau Front populaire, Ensemble, Les Républicains et le Rassemblement national.

Cécile Gallien, qui a entretenu le mystère et la distance toute la semaine, sera bien de nouveau candidate sur la première circonscription, sous la bannière de la majorité présidentielle.

Ces candidatures seront totalement validées lundi après les vérifications d'usage.

Candidats sur la première circonscription (les suppléants entre parenthèses)

Lutte Ouvrière : Electre Dracos (Pierre Michallet)

Nouveau Front populaire : Celline Gacon (Jacky Rocher)

Ensemble : Cécile Gallien (Lélio Duprat)

Les Républicains : Laurent Wauquiez (Caroline Di Vincenzo)

Rassemblement national : Alexandre Heuzey (Paule Rochette)

Candidats sur la deuxième circonscription (les suppléants entre parenthèses)

Lutte Ouvrière : Antoine Brebion (Josiane Mainville)

Nouveau Front populaire : André Chapaveire (Josiane Mialon)

Ensemble : Patricia Gire-Joubert (Vanessa Kesseli)

Les Républicains : Jean-Pierre Vigier (Corinne Bringer)

Rassemblement national : Suzanne Fourets (Bruno Roulé)

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La vie d'Adèle Duportal s'est subitement arrêtée mercredi 12 juin à l'âge de 25 ans. Danseuse et chorégraphe, l'Yssingelaise était aussi très impliquée dans les combats féministes et enfantistes.

Adèle a refermé ses ailes et rejoint les étoiles. "La danse c’est cela : aussi beau et éphémère qu’une plume qui tombe...", disait-elle. Adèle s’est d’abord initiée à la danse classique et jazz en Haute-Loire, puis à la danse contact et improvisation avec Lisa Gimenez (Compagnie l’Art Sème). Elle a par la suite rencontré la danse contemporaine avec la chorégraphe de la Compagnie Gradiva : Fanette Chauvy à partir de 2012, avec notamment la participation au duo Dame de Pic et Cie (2014).

Adèle a ensuite élargi sa pratique à la danse voltige, au cirque, au BMC, à la danse baroque, aux barres flexibles, au théâtre... Elle s’est formée, en 2014-2015 au Conservatoire de Chalon-sur-Saône, puis au Centre de Formation de Danse desoblique, de 2015 à 2019.

A partir de là, la mairie d'Yssingeaux l'avait accompagnée dans ses créations artistiques, l'accueillant au théâtre en résidence pendant trois ans, autour des robes et de ses convictions naissantes qu'elle n'a eu de cesse de porter. De façon plus discrète mais tout aussi engagée, elle avait lancé des campagnes de collages, d'abord à Yssingeaux puis dans d'autres villages de Haute-Loire, dénonçant les féminicides, viols, et violences sexistes et sexuelles. Dans un récent message diffusé en fin d'année, on apprenait que ses combats étaient aussi liés à un drame personnel durant l'enfance. Sur ses réseaux sociaux, Femen a salué sa mémoire : "C’est l’inceste et le traumatisme que tu portais sur tes épaules pourtant toujours si droites et triomphantes en action, qui t’ont enlevée à la vie, qui t’a arrachée à nous."

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

Monistrol a pris sa revanche samedi contre Blavozy en finale de la Coupe de la Haute-Loire. C'est sa troisième victoire en coupe après 2018 et 2022.

Vaincu aux tirs au but en 2023 contre cette même équipe de Blavozy, Monistrol a pris sa revanche et empoche la finale de la Coupe de la Haute-Loire. Le match a idéalement commencé pour les Rouges, qui marquaient deux fois en trois minutes.

Plus vifs, plus tranchants, les Monistroliens stoppaient leur étreinte et les Carriers réagissaient avec une réduction du score qui relançait le match.

Devant 1500 spectateurs, les deux équipes ont ensuite davantage peiné à reproduire les efforts après un mois sans compétition. La rencontre devenait tactique avec toujours un seul but d'écart.

La fin de match était électrique, éprouvante et interminable. Deux mauvais gestes mettaient le feu aux poudres. Les deux cartons rouges rallongeaient la seconde période. Alors que l'arbitre avait annoncé 9 minutes de temps additionnel, le match se terminait après 60 minutes jouées dans ce second acte.

Autre héros monistrolien : Théo Blachon. Le gardien, déjà auteur d'un arrêt à bout portant après seulement trois minutes, récidivait avec un double arrêt à la 50e minute et surtout un face à face gagné dans les dernières minutes (84e).

BLAVOZY (R1) : 1

MONISTROL (R1) : 2

But pour Monistrol : Tanguy Flandin (28e)

Buts pour Monistrol : Akram Azougagh (14e) et Logan Simon (17e)

Expulsions : Quentin Reydellet (90e + 4) à Monistrol et Gaëtan Favier (90e + 4) à Blavozy

Blavozy : Luca Vallery, Yanis Moulin, Allan Agillianon, Madassa Bathe, Gaëtan Favier, Anthony Bonnefoy (cap.), Pierre Gentes, Louis Falcon, Ludwig Martorell, Pierrick Pezaire, Tanguy Flandin, Théo Falgon, Jessy Roux, Tom Payzac, Guillaume Lhoste, Nicolas Aboulin

Monistrol : Théo Blachon, Baptiste Manus, Jules Bardel, Corentin Cheynet, Logan Simon, Victor Defour, Gabin Barres, Valentin Marconnet, Quentin Reydellet, Alexandre Assaf (cap.), Akram Azougagh, Guillaume Chevalier, Gautier Fabre, Florent Jourzac, Lelian Rabany, Erwan Masson

Arbitre : Cyril Pascal

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Velay FC a remporté samedi la Coupe des réserves face à Blavozy qui jouait pourtant à domicile et s'est procuré les meilleures occasions. Le VFC ouvre son armoire à trophée.

Le Velay Football Club, né de la fusion des clubs de Polignac et Saint-Paulien/Blanzac en 2018, n'avait encore pas gagné de trophée. C'est chose faite depuis ce samedi avec la Coupe des réserves, remportée 1-0 face à Blavozy.

Les Vellaves étaient favoris sur le papier avec deux divisions d'écart mais la différence de niveau ne s'est pas fait ressentir dans le jeu. Bien au contraire. Blavozy, promu en District 2 la saison prochaine, a livré une prestation aboutie et s'est procuré les meilleures situations.

Le Velay FC a attendu son heure et sur contre-attaque a inscrit le seul but de la rencontre. Louis, absent toute la première partie, finit la saison en boulet de canon avec ce but inscrit à l'aube du dernier quart-d'heure.

BLAVOZY (D3) : 0

VELAY FC (D1) : 1

But : Louis Bariol (75e)

Blavozy : Romain Preynat, Hugo Vidal, Mattis Bonnafant, Loïc Falgon (cap.), Loïc Machado, Nicolas Pastre, Antoine Astruc, Julian Crevits, Nolan Goyon, Pierre Pascal, Nolhan Gevaudan, Louis Perbet, Dimitri Pust, Victor Lager, Bastien Gilhard, William Delmas

Velay FC : Mikaël Lavastre, Léo Cartal, Kevin Chazot, Alexandre Rodier, Nicolas Lourdin, Jean-Claude Ceccato (cap.), Raphaël Pinat, Louis Bariol, Florian Chapon, Thomas Vernaudon Miguel Joseph Da Costa, Thibaut Soulier, Paul Barbosa, Rocky Vendor Kotoke Lendet, Hugo Pichot

Arbitre : Jérôme Gros

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Après 28 années de présidence et 9 mandats, Raymond Fournel a cédé son fauteuil de président du District de foot samedi matin lors de l'assemblée générale à Blavozy. Laurent Lerat a été élu face à Laurent Rea.

Ils étaient deux pour briguer ce poste de président et c'est le Brivadois Laurent Lerat qui l'a emporté face au Bassois Laurent Rea. Le vainqueur a remporté 241 voix contre 192 pour son adversaire.

Le changement de tête de liste n'a pas impacté la liste de Laurent Lerat, bien au contraire si on l'en croit des connaisseurs. C'est donc Laurent Lerat, ancien gendarme et ancien arbitre, à l'USF Le Puy et Brioude, aujourd'hui dirigeant à Vergongheon, qui est le nouveau président des footballeurs de Haute-Loire. Il est aussi délégué à la FFF et la Ligue dans les championnats nationaux. Et membre de la commission d'appel à la Ligue et la Commission départementale des arbitres.

Sous le nom "Unis pour un nouveau District", cette liste défendait plusieurs valeurs : l'inclusion, la transparence à l'égard des clubs, l'unité de cette équipe, les labels pour les clubs, la ruralité.

Trois vice-présidents

En cas de victoire, Laurent Lerat avait promis de s'appuyer sur trois vice-présidents, un par arrondissement : Bernard Lescop (Vergongheon) pour l'ouest, Damien Terle (Loudes) pour le centre, et Richard Leydier (Dunières/Haut-Pays du Velay) pour l'est.

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Ce samedi, après plus de 14 heures d'efforts, le Savoyard Sylvain Court a remporté le Trail du Saint-Jacques au Puy-en-Velay sur l'épreuve reine, l'ultra de 125 km.

Ils sont passés par toutes les émotions et tous les temps. Partis à 22 heures vendredi, 980 coureurs ont passé la nuit blanche à courir, une bonne partie sous la pluie. Et ce samedi, le premier d'entre eux est arrivé à 12 h 30 dans l'allée près du Conseil départemental. Sylvain Court, champion du monde 2015, vainqueur en 2014 des 50 km du Techni'Trail Tiranges, est revenu ce week-end pour accrocher une prestigieuse course à son palmarès.

Vendredi soir, il a enfilé la traditionnelle pizza fromages avant d'enfiler ses baskets. Un petit grigri qui lui a souri. Et s'il a vomi au kilomètre 60, ce n'est pas l'indigestion mais l'accumulation des efforts.

Il s'est ressaisi, a pris son mal en patience et a pris les rênes de l'épreuve dans les derniers kilomètres. "C'était des conditions très difficiles, je ne m'attendais pas à ce que ce soit si dur." Son prochain objectif sera l'UTMB.

Alexandre Beraud est arrivé douze minutes derrière. "J'ai explosé au kilomètre 100. J'avais à coeur de finir pour mon fils."

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La saison de foot se termine ce samedi en Haute-Loire avec les finales de la Coupe des réserves (14 h 30) et de la Haute-Loire (17 heures). Velay FC et Monistrol vont tenter d'empêcher Blavozy de faire le doublé à domicile.

Ils vont tenter d'enlever une feuille au trèfle de Blavozy. Samedi, Blavozy présente deux équipes pour les deux finales du jour. Velay FC, avant son accession en Régional 3, veut décrocher la Coupe de réserves et dispose sur le papier de deux divisions d'avance. Ce serait le premier trophée du club. Mais l'équipe 3 de Blavozy ne manque pas de talent. Elle l'a prouvé ces deux dernières saisons et surfe sur une dynamique positive avec une montée en District 2.

A 17 heures, ce sera la grande finale de la coupe avec la même affiche qu'en 2023. Blavozy, tenant du titre, et Monistrol, vainqueur en 2021 et 2022 et finaliste en 2023, se connaissent par coeur. Ils ne partiront pas en vacances ensemble et la rencontre promet d'être électrique.

Un mois de coupure, le casse tête

Les deux clubs ont été confrontés au même problème avec une coupure d'un mois entre le dernier match de championnat de Régional 1 et cette finale. La faute à un championnat de R1 qui s'est fini plus tôt en raison des play-offs de montée. "Pas simple", reconnaît Nicolas Anglade à Blavozy. Chacun a réalisé au moins un match mais rien ne remplace le rythme de la compétition. Blavozy choisra les 16 joueurs ce vendredi soir pour la finale. Les Carriers auront plusieurs avantages : le terrain, la victoire en 2023 et les deux matches invaincus cette saison avec une victoire à Monistrol et un nul à la maison. "On n'a pas perdu mais on a bien galéré", rappelle Nicolas Anglade.

Petrot, une nouvelle finale ratée

A Monistrol, Pierre Petrot le capitaine ratera encore la finale. Suspendu en 2023, il s'est blessé à la cheville contre Thiers et les ligaments ont été touchés. Quant à Zachary Ez Zahouany, d'abord suspendu 7 matches après son rouge contre Brives en demie, la sanction a été ramenée à 5 matches en appel. "Blavozy a un bilan plus positif que nous. Cette équipe a des talents mais elle accepte de défendre, elle est dure sur l'homme. A nous d'être plus tranchant devant, de ne pas attendre la cinquième occasion pour marquer. C'est certain qu'on n'est pas favori en jouant à Blavozy. Nos supporters sont bien prêts et on pourra compter sur eux", développe Christophe Mourier.

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La micro-crèche Les P'tits Petons de Bas-en-Basset, à "Gourdon", a subitement fermé ses portes, laissant 19 familles sans solution de garde pour leur enfant et cinq salariés dans l'expectative.

C'est en consultant l'application le mardi matin que les familles ont appris la triste nouvelle : la micro-crèche Les P'tits Petons fermera définitivement ses portes le vendredi soir, soit vendredi 7 juin dernier.

Une micro-crèche créée en 2019

Cette micro-crèche existait depuis 2019. Une Altiligérienne avait acheté un terrain à Bas-en-Basset, un territoire où les besoins étaient importants en terme de garde d'enfant. Elle avait construit cette maison dédiée à la petite enfance et recruté du personnel pour s'occuper chaque jour de douze enfants. Depuis son ouverture, la micro-crèche a toujours affiché complet. Sur les dernières semaines, 19 familles faisaient appel à ses services.

Une fermeture administrative en mars

Mais en mars, la situation a déjà basculé. Une fermeture administrative a été décidée. Après deux semaines de fermeture, une gestion de délégation a été confiée à un groupe national dans l'optique de racheter la structure. Salariées et familles avaient bon espoir de trouver une issue favorable mais la vente, qui devait se faire au plus tard le 1er juillet, aurait capoté.

Des places temporaires ouvertes en urgence

Depuis vendredi dernier, cinq salariés (3 employées à plein temps et 2 apprenties) se retrouvent sans travail, et 19 familles sans mode de garde. Des places temporaires d'urgence ont été créées dans d'autres crèches du secteur jusqu'à cet été et les grands-parents ont aussi été appelés à la rescousse. "On s'adapte dans l'urgence, ce n'est pas évident. Le possible rachat nous rassurait mais c'est la douche froide. L'équipe de salariées a toujours été professionnelle, on ne sentait pas les problèmes qui existaient derrière", témoignent Elodie et Guillaume qui ont mis leurs deux enfants aux P'tits Petons. "La directrice n'a plus donné signe de vie depuis la première fermeture. On a eu trois jours pour nous retourner, c'est forcément compliqué. Les professionnelles de la micro-crèche ont réussi à temporiser et à gérer", raconte une autre maman.

Le maire veut discuter avec la communauté de communes

En septembre, une Maison d'assistantes maternelles doit ouvrir dans le quartier du Marais à Bas-en-Basset. Cela pourra en partie compenser la fermeture de cette micro-crèche alors qu'elle devait venir apporter une solution supplémentaire dans une commune à la démographie galopante. Pour le maire, Guy Jolivet, "il va falloir discuter avec la communauté de communes pour une éventuelle extension de la crèche qui est trop petite. Et la commune n'est pas en capacité financière de racheter la micro-crèche et de supporter les charges de personnel."

"On ne ferme pas de gaieté de coeur"

Nous avons contacté la créatrice et directrice des P'tits Petons. Son mari nous a répondu jeudi : "C'est un moment compliqué pour tout le monde. Ma femme a rencontré des problèmes de santé et n'étaient plus en capacité de diriger la structure. Après la première fermeture, nous avons contacté un groupe pour une délégation de gestion. Le but était de leur vendre mais le groupe n'avait pas l'argent pour racheter le fonds de commerce. Cette fermeture, on ne la fait pas de gaieté de coeur. C'est définitif. Quant au personnel et la suite de l'entreprise, cela suit son cours, c'est trop tôt pour en parler."

Publié dans Monistrol et environs
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