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Un dramatique accident s'est produit samedi en milieu de matinée dans les bois escarpés de Beaux, près du lieu-dit "la Chomasse", entre "Malataverne" et Retournac. Un homme de 84 ans est décédé.

Il était 10 h 30 quand le centre opérationnel des pompiers au Puy-en-Velay a reçu l'appel du fils de la victime. Il était avec lui au moment de l'accident. Le père et le fils se trouvaient dans les bois, sur un terrain très escarpé et ils procédaient à la coupe et au débardage d'arbres à l'aide de ce tracteur équipé d'un treuil.

Lors d'une manoeuvre, le tracteur Massey Ferguson, démuni de cabine ou d'arceau, s'est renversé. Le conducteur, un homme de 84 ans, a été emporté et s'est retrouvé coincé sous l'engin agricole.

Les pompiers ont procédé à un dégagement d'urgence mais il était déjà trop tard, le médecin du SAMU a déclaré le décès de l'octogénaire sur place. Une enquête doit être ouverte.

Originaire de Saint-Julien-du-Pinet, la victime avait été maire de son village julipinois de 1977 à 1989.

La commune du Chambon-sur-Lignon avait créé un poste d'Agent de surveillance de la voie publique, chargé aussi du marché, de la sortie d'école et du transport à la demande, en août 2021. Le maire lui aurait indiqué que son contrat ne serait pas renouvelé après le 31 juillet, des forains ont décidé de lancer une pétition, et le sujet s'est invité vendredi au conseil municipal.

Depuis quelques jours, une pétition a été lancée par les forains du marché du Chambon-sur-Lignon, en soutien à l'ASVP dont le contrat à durée déterminée pourrait ne pas être renouvelé après le 31 juillet. 3178 signatures électroniques étaient apposées ce samedi matin sur cette pétition en ligne dont des versions papier devraient aussi circuler ce samedi matin sur le marché hebdomadaire de la place des Balayes. "Par son professionnalisme, son investissement et sa gentillesse, il a su dynamiser le marché", argument les pétitionnaires.

Un ASVP apprécié dans le village

Le sujet s'est invité vendredi dans les questions diverses du conseil municipal. Frédéric Roux, élu de l'opposition, a interrogé le maire. "Il y a trois ans, on avait voté pour la création de ce poste à l'issue d'un débat. Poste qui comportait beaucoup de missions : le transport solidaire à la demande, placier et ASVP. On apprend aujourd'hui que tu envisagerais de ne pas renouveler le contrat de l'agent, globalement apprécié dans le village. Qu'en est-il ?"

Un bras de fer engagé

Le maire, Jean-Michel Eyraud, convient "que l'agent s'est investi dans ses trois activités". Mais il ajoute : "Les discussions avec lui étaient difficiles depuis quelques temps, il contestait les directives. Il a sollicité un entretien avec le représentant syndical. On a échangé autour de ces divergences. Il réclamait une réponse en quelques jours sur le renouvellement de son contrat pour éventuellement pouvoir se retourner. Je lui ai répondu mardi que, dans ces conditions, sans dialogue et avec le bras de fer engagé, la réponse serait négative. Il a toujours été serviable avec tout le monde. Mais on avait un problème de savoir-être en interne."

Le maire reconnaît que les missions confiées sont trop importantes : "On peut envisager une réorganisation de service."

Le Carnaval des enfants de Monistrol-sur-Loire a réuni plus de 1000 écoliers ce vendredi 22 mars dans les rues.

Plusieurs temps forts étaient prévus toute la journée.

Le matin, dans la cour de récréation de la rue du Kersonnier, les classes de petites sections de l’école Albert-Jacquard et la micro-crèche les Petits Loupiots ont bénéficié d'une animation avec la Samba Bidon et l’orchestre CM1/CM2 de l’école Albert-Jacquard.

En parallèle, à l'Ehpad de l'Âge d'or, les classes de petites sections de l’école Lucie-Aubrac, Notre-Dame-du-Château, de la crèche les Marmousets et du relais des assistantes maternelles ont déambulé avec les Enjoliveurs et les classes de CM1/CM2 de l’école Lucie-Aubrac, Notre-Dame-du-Château.

L'après-midi, c'est l'heure du grand rassemblement et de la déambulation des classes (des moyennes sections aux CM2) des écoles Albert-Jacquard, Lucie-Aubrac, Notre-Dame-du-Château, des enfants de l’IME Synergie 43 et du DITEP l’Essor (dispositif intégré thérapeutique, éducatif et pédagogique).

Les compagnies les Enjoliveurs, Moriquendi et Samba Bidon ainsi que les bandas des écoles ont animé le cortège qui a défilé en ville, de l'allée du château à l'avenue de la Libération, pour finir sur la place du Prévescal.

La 6e édition du salon CAP'Handi & Séniors a débuté vendredi et se poursuit jusqu'à samedi soir, de 10 heures à 18 heures à la salle de la Coupe du monde à Yssingeaux. Cette manifestation rassemble toutes les solutions permises pour les personnes âgées et à mobilité réduite.

Ce salon est porté par le lycée Eugénie-Joubert et des élèves en formation. Il permet d'informer et accompagner le grand public sur les services proposés aux personnes en perte d'autonomie, aux personnes en situation de handicap, aux aidants...

Ce salon est ouvert à tous et gratuit.

Plus de 45 stands

De nombreux exposants ont répondu présents à cette manifestation. Vous pourrez y retrouver des acteurs de l’aide aux personnes en perte d’autonomie que ce soit au niveau des aides matérielles ou encore sur l’accompagnement psychologique et social. Les aidants familiaux trouveront aussi des réponses ou d’éventuels soutiens pour l’accompagnement de leurs proches.

Liste des exposants : AAD MICHEL Cécile, Addiction Alcool Vie Libre, ADECCO Médicale, ADEPA, ALTI’Répit, Altis Médicale des Sucs, AND-SC2S, APF France Handicap, AREV MaPrimeAdapt’, Association Pour Adultes et Jeunes Handicapés (APAJH 43), Association Vittoz IRDC, Audika Groupe, Bibliothèque sonore de Saint-Etienne (Association des donneurs de voix), CAP emploi 43, CAPEB Haute-Loire, CardioParc, Centre Hospitalier Jacques Barrot, CESAME 43, CHAT Typique, Collectif TND 43, Communauté de communes des Sucs, Crédit Agricole Loire Haute-Loire, Le Cyclodebout, DAC 43, DMLA, Eq’Ici et maintenant, ESCY-LEAP Eugénie Joubert, ESMS Les Cèdres, FB Service 43 O2, France Parkinson, Instance Éthique 43, Instant Nature Naturopathe – Réflexologue Plantaire, Ligue Contre le Cancer Haute-Loire, Maison Départementale de l’Autonomie/Conseil Départemental Haute-Loire, MSA Auvergne, Musicothérapeute Clinicienne Marine Machabert, Plateforme Bulle d'Air, Préfecture de Haute-Loire - Pôle Sécurité Routière, Présence au quotidien, Renaissens Éditions et Concours, Répit 43 Séniors, Retina, Siel Bleu, SOLIHA Haute-Loire, SOMOBA, Télé Assistance 43, UDAF 43, Unis-Cité Loire/Haute-Loire, Voir ensemble

Nouveautés 2024

Deux séances d’impros-débat avec la compagnie « les Désaxés Théâtre » samedi 23 mars.

Lors de cette manifestation, deux séances d’impro-débats vont être réalisées par la compagnie professionnelle lyonnaise. Cette compagnie est déjà intervenue en 2022 en remplacement du salon et le public avait été conquis.

La première séance sera à 14 heures et aura pour thème « le handicap ». À partir de différentes saynètes, les acteurs aborderont le handicap, le regard des autres, les aidants, …. Enfin la séance se poursuivra par un échange avec différents acteurs gravitant autour du handicap.

La deuxième séance se tiendra à 15h30 et aura pour thème « les séniors ». Seront abordés les difficultés rencontrées par les aidants familiaux et professionnels, la solitude des séniors, l’intergénérationnel, mais aussi le bien-vieillir. A l’issue des saynètes, un temps d’échange aura lieu.

Alors ce samedi 23 mars à 14 heures et 15 h 30, venez-vous divertir et échanger sur des thèmes d’actualité à la salle de la Coupe du monde

Entrée gratuite, places limitées (pas de réservation possible)

Des joëlettes et Cyclodebout pour les marches adaptées avec Croq’sentiers

Ce vendredi à 14 heures, l’association yssingelaise Croq’sentiers proposera dans le cadre du salon, une marche adaptée avec une collation au retour.

Le parcours sera d’environ 5 kilomètres, accessibles à tous. Pour les personnes non autonomes, des joëlettes seront présentes afin de profiter de la marche. Elles seront tractées et encadrées par des bénévoles de l’association. Cette année, des cyclodebouts pourront être testés lors de la marche adaptée. Il s’agit d’un moyen de déplacement destinés aux personnes capables de rester debout mais dans l’impossibilité de réaliser une marche de 5 km.

Pour profiter des joëlettes ou des cyclodebouts, il faudra s’inscrire par mail à sylvie.licheron@cneap.fr ou au 04 71 65 75 10 (gratuit)

Marche gratuite, départ de la salle de la coupe du monde à 14 heures.

Plusieurs ateliers participatifs

Cette année, un programme d’ateliers participatifs sera proposé dans des salles annexes, sur le pôle animation, en extérieur ou encore sur stands directement.

En plus, vous pourrez trouver d’autres animations sur les stands telles que : lunettes virtuelles, simulation drogues et alcool, le truck Soliha, Chat robotique, siège d’aide au relevage, tests auditifs, jeux, dispositifs d’aide à la marche en musique...

Depuis dix jours, le téléfilm « Meurtres au Puy-en-Velay » est en cours de tournage au Puy et ses environs. Un téléfilm qui a l'habitude de mettre en valeur le territoire sur lequel il tourne.

Camille Ghanassia, après avoir fait des études d'histoire, s'est lancée dans le cinéma. Mais son intérêt pour l'histoire n'est jamais très loin et la producteur de ce téléfilm combine au Puy-en-Velay ses deux passions : "Je voulais tourner ici depuis longtemps. J'ai toujours été fascinée par les reliefs, et ces châteaux ou églises construits en haut de pics rocheux. Je trouve cela fabuleux." Avec le rocher Saint-Michel d'Aiguilhe, elle pouvait difficilement trouver mieux. Pour les techniciens du téléfilm, surnommés les "sherpas" comme ces guides sur les pentes himalayennes, les 268 marches à gravir pour monter tout le matériel sont peut-être moins emballés. "Quand c'est beau, cela n'a pas de prix. Et des gens font bien pire", sourit la productrice, ravie de l'accueil au Puy.

Un tournage singulier dans les rues pavées

Pour tourner au Puy, il a fallu s'adapter. "On a recruté plus de monde que prévu pour assurer toute la logistique. Et on a loué des petits camions pour qu'ils puissent passer dans les rues étroites et pavées", donne la productrice en exemple.

La collection « Meurtres à » s'est faite une belle réputation et le succès perdure avec 4 à 5 millions de téléspectateurs par diffusion. "La volonté est de valoriser les territoires. A l'image, on reconnaît la ville et ses paysages. On ne dénature rien. Et on sait que, par expérience, ça donne envie aux gens d'aller visiter la ville. Chaque diffusion a des répercussions sur le tourisme."

Aiguilhe attend des retombées

Le maire d'Aiguilhe, qui a signé toute une palette d'arrêtés pour les besoins du film, accompagne ce tournage avec gourmandise. "On a conscience d'avoir un site exceptionnel. Mais c'est bien qu'un film nous permette de le confirmer. Le rocher a été deux fois 4e monument préféré des Français, on était à 72 000 entrées en 2023. Le tournage se passe très bien, il est facilement accepté par la population. Les techniciens respectent les lieux, ce sont des professionnels.

Le tournage continue

Le tournage se poursuit. Après la cathédrale, l'hôpital, les rues et Aiguilhe, les caméras vont se poser dans un ancien hôtel des finances du boulevard de la République où un commissariat a été reconstitué. Le tournage doit prendre fin début avril.

Pour la troisième fois depuis le 22 octobre, les pompiers ont été appelés pour secourir un parapentiste en Haute-Loire, ce jeudi. Tout comme le 22 octobre aux Estables puis le 29 février à Saint-Jean-Lachalm, le parapentiste n'était pas blessé mais coincé à plusieurs mètres de hauteur.

Ce jeudi, l'homme de 44 ans, originaire de Monistrol-sur-Loire et passionné de parapente depuis trois ans, se trouvait à 15 mètres de hauteur, à la cime d'un sapin.

Accompagné d'un collègue, il avait décollé vers 15 h 15 sur le site du Gerbizon sur les hauteurs de Retournac avec l'intention de se poser sur les bords de Loire, près de la piscine. Trois semaines plus tôt, le plan s'était déroulé sans accroc.

Mais ce jeudi, les deux parapentistes ont rapidement perdu de l'altitude. Et après une dizaine de minutes de vols, un atterrissage rapide était nécessaire. Le premier parapentiste a pu poser les pieds et la voile dans un pré. Mais pas le quadragénaire qui a touché un premier sapin avant que sa voile ne soit attrapée par l'arbre suivant. Le parapentiste s'est enroulé autour de l'arbre, sans subir la moindre égratignure.

Il a prévenu lui-même les pompiers et son collègue s'est mis à la route située une centaine de mètres plus haut pour attendre les pompiers, entre "Chanoux" et "Sagnes".

Les spécialistes en milieu périlleux, le SMPM, ont mis en place un dispositif pour grimper jusqu'à la victime et lui permettre de redescendre. La voile reste ce jeudi soir en haut de l'arbre et le parapentiste pensait faire appel à un élagueur pour lui permettre de récupérer son matériel.

Jeudi matin, un gros dispositif de secours a été déployé à Montfaucon-en-Velay suite à un accident de bus.

Le bus, qui effectue la ligne régulière entre Saint-Agrève et Saint-Etienne, venait de repartir de Montfaucon-en-Velay. Il se trouvait sur la route de la Tour, direction Dunières, à hauteur de la quincaillerie.

La roue avant droite du bus s'est retrouvée au fossé sur quelques mètres. Cela a endommagé l'avant du véhicule et secoué ses dix occupants, porteurs pour la plupart de la ceinture de sécurité.

Une trentaine de pompiers ont été dépêchés sur place avec la mise en place de SINUS, le système d'information numérique standardisé. Ce système permet le suivi des victimes à qui l'on met un tour de cou et un bracelet.

Sur les dix victimes, neuf étaient indemnes. Un homme d'environ 70 ans, qui se plaignait du dos, a été évacué aux urgences de Firminy.

Un bus de remplacement a été envoyé à Montfaucon pour permettre aux voyageurs qui le souhaitaient de poursuivre le trajet.

Paul Marcon et l'équipe de France ont décroché la 5e place au Bocuse d'or Europe mercredi en Norvège. Les Français se qualifient pour la finale mondiale dans un an à Lyon.

La fine fleur de la gastronomie avait rendez-vous mardi et mercredi à Trondheim, en Norvège. Le chef Paul Marcon, fils de Régis et frère de Jacques, qui a rejoint la maison familiale depuis quelques mois, était le porte étendard d'une équipe qui s'était imposée lors des sélections nationales. Pour pouvoir participer à la grande finale, qui aura lieu pendant le Sirha Lyon en janvier 2025, le chef de Saint-Bonnet-le-Froid devait finir dans les dix premiers.

C'est chose faite puisque la France termine cinquième d'un concours remporté par le Danemark, vainqueur du Bocuse d'or 2023. On retrouvera dans moins d'un an aussi la Suède, la Norvège, la Grande Bretagne, la Hongrie, l'Italie, Islande, Slovaquie et Finlande

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Dans le cadre d'une expérimentation régionale, un bus prévention santé est installé au lycée Notre-Dame-du-Château à Monistrol-sur-Loire pour informer 300 jeunes sur le papillomavirus et les sensibiliser à la vaccination.

Alors que la vaccination dans les collèges est actuellement faible, la Région Auvergne-Rhône-Alpes a décidé de s'engager pour lutter contre les papillomavirus. Quinze lycées de toute la région ont accepté de tester dans les prochaines semaines le passage d'un bus prévention santé dans les établissements.

En Haute-Loire, l'expérimentation est menée depuis lundi et jusqu'à jeudi au lycée Notre-Dame-du-Château. L'expérimentation en Auvergne-Rhône-Alpes doit se poursuivre en 2024-2025 et 2025-2026.

Le papillomavirus coupable de cancers

La lutte contre les infections aux papillomavirus humains (HPV), la Région en fait une priorité "Ces infections sexuellement transmissibles, parmi les plus fréquentes et les plus contagieuses, sont à l’origine chaque année en France de 6 400 cancers. La quasi-totalité des cancers du col de l’utérus ont pour origine une infection aux HPV. Et 25 % de ces cancers liés aux HPV touchent des hommes", fait savoir Caroline Di Vincenzo, conseillère régionale.

Un vaccin remboursé jusqu'à ses 19 ans

La Région soutient : "Il existe une protection précoce contre ces infections contractées le plus souvent dès le début de la vie sexuelle, y compris par simples contacts intimes : la vaccination, dont la prescription généralisée dans de nombreux pays depuis plusieurs années a permis de confirmer l’efficacité à plus de 90 %. En France, depuis 2007 pour les filles et 2021 pour les garçons, il est officiellement recommandé de vacciner les jeunes entre 11 et 14 ans, avec un rattrapage possible de 15 ans à 19 ans révolus, soit jusqu’à la veille du 20e anniversaire. Dans ce cadre, le vaccin est pris en charge par la Sécurité Sociale et les mutuelles."

Caroline Di Vincenzo insiste : "Le but est de leur dire qu'il n'est pas trop tard."

"C'est simplement une campagne d'information"

Jean-François Fournier, le directeur de l'ensemble scolaire catholique de Monistrol, justifie son choix d'avoir accepté ce bus à Monistrol : "On n'est pas dans une campagne de vaccination mais d'information. On espère que cela aura un prolongement dans les familles. Mais il nous apparaissait normal que tous les jeunes entrants au lycée aient l'information."

Quant à la vaccination au collège, le "Château" compte la proposer en 2024-2025.

Postier comme lui, Lionel Héritier marche sur les traces olympiques de son père, Jean-Paul. Cet habitant de Saint-Jeures a été sélectionné par la Poste pour porter la flamme olympique qui passera dans la Loire le 22 juin.

Ils étaient 12 800 sur la ligne de départ... et 140 choisis à l'arrivée, dont 5 d'Auvergne. Le groupe La Poste, "supporter officiel des Jeux Olympiques", a proposé à ses salariés de candidater pour porter la flamme. Lionel Héritier a sauté sur l'occasion. Il sera le seul postier de Haute-Loire.

Le souvenir des Barjots en 1992

Dans son acte de candidature, il a évidemment appuyé sur l'expérience similaire vécue par son père, postier lui aussi, en 1992 pour les JO d'Albertville. Ce Saint-Jeurois, ancien responsable courrier, avait réalisé l'étape Clermont-Vichy. Il avait d'ailleurs participé au tracé de l'étape et avait filmé cet événement qu'il a gardé sur des cassettes VHS. Il a aussi gardé en souvenir des goodies de l'époque. "J'avais 14 ans. Je me souviens que cela lui avait demandé beaucoup de temps", raconte Lionel qui s'est nourri du sport. "En 1992, il y avait aussi les JO de Barcelone. C'était l'époque des Barjots, le surnom des handballeurs français. Ça m'avait donné envie de jouer au hand. Et les JO, c'est l'occasion de regarder et de s'intéresser à des sports nouveaux, qu'on suit peu habituellement"

Foot, hand, athlétisme...

Il jouera 20 ans à ce sport, au Chambon-sur-Lignon, à Saint-Julien-Chapteuil, puis au Puy-en-Velay. Il a aussi beaucoup couru en athlétisme au collège et au lycée en UNSS. Il a évidemment porté les couleurs de son club de coeur, le FJEP, le club de foot de "Freycenet", son village de toujours, de 16 à 35 ans.

Le 22 juin, dans la Loire, entre Saint-Etienne et Chamonix (le lieu n'a pas encore été communiqué), tout de blanc vêtu, de la tête aux pieds, avec la tenue officielle des porteurs, Lionel Héritier réalisera 200 mètres à 4 km/h avec la flamme au bout du bras. "C'est un joli clin d'oeil, 32 ans après mon père. Je vais essayer de profiter de ce moment