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La 50e édition de la course de côte de Dunières se déroule ce week-end. Geoffrey Schatz sera le grand favori sur un asphalte refait à neuf et propice à faire tomber le record. 129 voitures sont engagées.

Sur le tracé de 2 360 mètres avec une pente moyenne de 5,67 %, le goudron a été refait à neuf au printemps en prévision de cette 50e édition.

Sébastien Petit étant occupé cette saison par la Coupe d'Europe (il a participé aux deux premières courses dont une victoire à Saint-Jean-du-Gard), Geoffrey Schatz se présente comme le grand favori de la course de côte de Dunières, une épreuve qu'il a remportée en 2017.

Geoffrey Schatz mène la danse au classement général avec 7 victoires en 8 courses. Cette neuvième épreuve s'annonce sous les meilleurs auspices et possède une avance confortable de 20 points au classement sur Cyrille Frantz qui sera aussi à Dunières et abonné à la 2e place depuis sept courses.

Au volant de sa Norma, Geoffrey Schatz va aller chercher le record du circuit duniérois détenu depuis 2018 par Sébastien Petit en 1'01''163.

La course de côte de Dunières s'accompagne d'une exposition de voitures anciennes dans la rue du 11-Novembre. Et pour la 50e édition, un marché de producteurs est porté par les commerçants sur le parking de la Galoche.

Vendredi 19 juillet

15 h 30 - 20 h 45 : vérifications techniques et administratives en mairie, salle d’Espinchal et parking gymnase municipal

Samedi 20 juillet

7 h 30 - 8 heures : vérifications techniques et administratives

9 h 30 - 11 h 30 : essais libres

13 h 30 : deux montées d'essais chronométrés

17 heures : 1re montée

Dimanche 21 juillet

8 heures - 10 heures : essais non chronométrés

10 h 30 : 2e montée

14 heures : 3e et 4e montée

Audrey et Vincent Lauranson sont les nouveaux propriétaires depuis lundi du gîte de la Papeterie à Tence. Un lieu chargé d'histoire sur les bords du Lignon.

Ces murs racontent 350 ans d'histoire. Cette grande bâtisse en pierre de deux étages, au fond d'un chemin étroit, entourée d'arbres, est bercée par le ruisseau de Basset qui se jette dans le Lignon à 10 mètres de là. Ici, des ouvriers ont fabriqué du papier dès 1645.

Des locations de vacances depuis l'an 2000

La Papeterie sera transformée en Moulinage de soie de 1844 à 1920, bâti sur les fondations de l'ancien moulin à papier. Elle deviendra une colonie de vacances "les sapins" de 1932 à 1970, rachetée par la fondation "Les Enfants à la montagne" fondée par le pasteur Comte pour les enfants issus de familles de mineurs
de la ville de Saint-Etienne cherchant le bon air de la montagne pour les vacances d'été.

Depuis l'an 2000, le bâtiment est aménagé en locations de vacances.

Audrey et Vincent Lauranson et leurs trois enfants sont tombés sous le charme de la région et de ce gîte, tenu depuis neuf ans par Sylvie et Pascal Pinteaux.

De la famille en Haute-Loire, Loire et Ardèche

Les nouveaux propriétaires sont des professionnels de l'hôtellerie-restauration. Les tout jeunes quadragénaires se sont connus à l'école hôtelière de Grenoble. Audrey est native de Gap tandis que Vincent est originaire de la Tronche près de Grenoble. "J'ai de la famille dans le secteur : ma mère est de Saint-Genest-Malifaux, mes parents sont au Chambon-Feugerolles, un oncle est à Aurec-sur-Loire, ma grand-mère maternelle est de Saint-Agrève, j'ai aussi des attaches à Monistrol-sur-Loire."

Des expériences en France et en Angleterre

Le couple a beaucoup bougé au gré de ses expériences professionnelles dans la restauration : l'Angleterre, Epernay (Marne), le Lavandou (Var), Chaponost (Rhône). Ils ont aussi tenu un Vival à Saint-Savin (Isère). Depuis quatre ans, Vincent était directeur du magasin Aldi à Saint-Jean-de-Bournay (Isère) et Audrey s'était reconvertie dans la bijouterie haut de gamme.

"On voulait développer un nouveau projet et l'idée d'un gîte nous correspond bien professionnellement, tout en conciliant une vie de famille", indiquent-ils, alors qu'ils sont passionnés de rugby et ont été ravis d'apprendre qu'un club existait sur la commune de Tence.

De 2 à 11 places par gîte

Dès vendredi, la famille Lauranson accueillera ses premiers clients dans cette bâtisse de 900 m2 qui est conçue pour recevoir 32 personnes : un gîte de 11 places, un gîte de 2 places et 4 gîtes de 4 à 6 places. "On peut accueillir un couple comme un groupe. C'est très modulable et cela ouvre de nombreuses possibilités", apprécient les propriétaires qui vont aussi exploiter le bain nordique et le sauna finlandais.

D'importants moyens ont été déployés mardi après-midi à la frontière entre les communes de Raucoules, Saint-Pal-de-Mons et Lapte pour une adolescente blessée près du "Pont de Raucoules".

Cette adolescente des « Eclaireurs Eclaireuses Israélites de France (EEIF) » rattaché au Scoutisme Français, venue de la région parisienne avec une quinzaine d'autres camarades, se trouvait au bord de la rivière la Dunière quand elle a chuté. L'endroit étant très difficile d'accès pour les secours et devant la suspicion de fracture, les pompiers ont sollicité l'intervention d'un hélicoptère.

L'hélicoptère, Dragon 48, est venu de Mende pour hélitreuiller la jeune victime. Sept minutes plus tard, elle se trouvait à l'hôpital Emile-Roux au Puy-en-Velay où les médecins devaient prendre le relais.

On trouvait sur place les pompiers de Dunières, Tence, Montfaucon-en-Velay ainsi que les pompiers spécialisés en milieu périlleux (Grimp).

Le busard cendré, prédateur naturel des campagnols, niche au sol dans les champs de céréales et de ray grass. On peut protéger son nid le temps des moissons. Pour cela, un numéro de téléphone SOS BUSARD 07 76 06 72 40 est mis en service.

Juillet est le mois des moissons en Haute-Loire. Cette année, nombreuses sont celles qui seront avancées du fait de la sécheresse, mais la reproduction du busard cendré qui a lieu dans les champs de ray grass et de céréales, elle, n’ira pas plus vite.

En effet, ce rapace gris avec le bout des ailes noir d’un mètre d’envergure (femelle brune avec le croupion blanc) élit chaque année domicile au sol dans les champs à la mi-mai. Mi-juillet, les jeunes sont encore au nid et les moissonneuses peuvent les tuer lors de la récolte. Ce rapace protégé est très utile par sa consommation de nombreux campagnols. Les agriculteurs sont invités à être vigilant lors des moissons.

Trente agriculteurs engagés dans ces opérations de sauvegarde avec la LPO

Chaque année plus de 30 agriculteurs apportent leur concours à des opérations de sauvegarde permettant la survie de plus de 70 jeunes rapaces, grands auxiliaires des cultures par leur consommation quotidienne de mulots et autres campagnols des champs.

Si un nid au sol avec des jeunes rapaces est trouvé, il faut veiller à laisser 2m2 de céréales autour (en vérifiant que certains petits ne se soient pas éloignés du nid) et contacter l’équipe de bénévoles de la LPO Aura.

Avec l’accord de l’exploitant, ceux-ci disposeront une petite volière à « ciel ouvert » jusqu’à ce que les jeunes s’envolent. Ceci afin de protéger les nichées des griffes des prédateurs, et que les jeunes rapaces n’aillent pas se faire écraser lors des travaux des champs qui vont suivre. Par expérience, on sait que les adultes continuent très bien à les nourrir malgré cet équipement.

Les bénévoles de la LPO sont joignables tous les jours sur la ligne spéciale SOS BUSARD au 07 76 06 72 40.

Pour la deuxième année consécutive, le chalet de "Raffy" propose des animations sur la période estivale. Le site a ouvert samedi 13 juillet. Il est ouvert tous les jours jusqu'au 18 août tous les jours de 13 h 30 à 18 h 30.

Des animations et des activités vont pouvoir s'y dérouler : tai-chi, chasse au trésor, exposition artistique, lecture familiale, concert, coucher de soleil au Testavoyre, sortie mycologique, segway, vélo debout.

Les animations

Tai-chi : tous les lundis de 16 heures à 18 heures. Gratuit

Chasse au trésor : tous les jours de 13 h 30 à 18 heures. Gratuit

Lecture familiale : 17 juillet à 11 heures. Gratuit

Concert : Downfall of Piracy mardi 16 juillet à 20 heures

Coucher de soleil au Testavoyre : balade et dégustation de produits du terroir. 10 € sur réservation. Première sortie mercredi 17 juillet

Sortie mycologique : les 20, 21, 27 et 28 juillet, et 4, 11 et 15 août. 10 € sur réservation

Vélo debout : 27 juillet à partir de 14 heures

La Croix Rouge de Beauzac se retrouve dans l'obligation de fermer définitivement ses locaux actuels, dans la rue principale.

Depuis 2014, la Croix-Rouge occupait un local mis à disposition gracieusement par la mairie, là où se trouvait auparavant l'office de tourisme. Mais ce week-end, les bénévoles de l'antenne locale ont appris la mauvaise nouvelle : ils doivent quitter en urgence la vestiboutique. "Le bâtiment menace de s'écrouler et devient dangereux pour accueillir du public et le personnel", informe une bénévole beauzacoise.

Une expertise a mené à la fermeture immédiate du local. "Nous avons bon espoir de trouver un autre local plus spacieux et plus adapté aux besoins de la Croix Rouge qui s'est développée. Nous comptons aussi sur une aide importante de la municipalité dans nos projets à venir. Pendant les trois matinées d'ouverture de la vestiboutique, les commerces locaux ressentent une nette augmentation de leur chiffre d'affaires. Sans oublier le côté social de l'association auprès de certaines familles.

On se serait cru dans les Alpes. L'ambiance était grandiose dimanche dans la montée d'Aurec-sur-Loire pour la 9e étape du Tour de France.

Nous avons voulu aller vérifier l'ambiance dans cette montée de 3,4 km, présentée comme un « Mur ». On n'a pas été déçu tant la ferveur populaire était au rendez-vous. Depuis le rond-point des Cèdres Bleus à "Mons", le sommet du col, les spectateurs se comptaient en milliers.

La caravane a donné le tempo de l'après-midi, deux heures avant les coureurs. Les spectateurs, à la pêche aux goodies, ces cadeaux publicitaires, ont été gâtés. Un spectateur sur deux a reçu un maillot à pois qu'il s'est empressé d'enfiler.

Sur le goudron, les encouragements étaient légion, notamment pour les coureurs français. En famille ou entre amis, la foule était innombrable dans le dernier kilomètre où les voitures et les motos avaient bien du mal à se frayer un chemin pour ouvrir la voie aux échappées. Huit minutes plus tard, le peloton s'est présenté avec Julian Alaphilippe, le maillot jaune, aux avant-postes.

Mais si loin de l'arrivée et malgré les pourcentages importants (jusqu'à 19 %), le « Mur » d'Aurec n'a pas donné lieu à une grande bagarre.

Retrouvez en photos l'ambiance à Aurec-sur-Loire.

La 5e édition des Nuits de Saint-Jacques aura été celle de tous les records. La troisième soirée avec Tété et Maître Gims a encore affolé les compteurs au Puy-en-Velay.

Le jardin Henri-Vinay aura accueilli 17 000 personnes différentes entre jeudi et samedi. Pour le 5e festival des Nuits de Saint-Jacques, la programmation a conquis le public, pour un soir, pour deux soirs ou pour les trois soirs.

Après les 6 500 entrées de vendredi pour Trois Cafés Gourmands et Boulevard des Airs, le dernier concert aura lui aussi été très populaire. Tété puis Maître Gims auront chanté sur la grande scène devant le Musée Crozatier devant 5 500 personnes.

Avec le festival OFF, à savoir des concerts de groupes sur les terrasses de café en centre-ville du Puy, les Nuits de Saint-Jacques sont passés dans une autre dimension.

Dans un Chambon-sur-Lignon qui a pris ses quartiers d'été au vu des terrasses remplies, l'établissement emblématique du cœur de ville, la mythique Gargouille, a rouvert ses portes ce samedi.

Aux manettes désormais, un jeune couple qui arrive de La Guadeloupe, expérimenté dans le métier de la restauration puisqu'ils étaient à la tête d'un restaurant réputé "La Table du Père Labat" à Marie-Galante (qu'ils possèdent toujours).

Laurent Raynaud, originaire de Béziers, est fort d'une expérience d'une vingtaine d'années en qualité de cuisinier. Sa compagne, Jessie Faure, est aussi aguerrie de ce point de vue. Pour elle, il s'agit ici d'un retour au pays de ses racines. Jessie Faure est la fille de Sophie Vincent, petite-fille de Raymond Vincent, qui fut maire de la commune durant 30 ans.

La Gargouille devient, sous leur impulsion, un bar à tapas. De 3 à 11 euros (pour le foie gras au torchon maison), différentes spécialités cuisinées sur place sont à la carte dont un aïoli aux légumes colorés pouvant satisfaire les végétariens. Des planches de charcuteries, fromages, à partager, des huitres sont également proposées.

Jusqu'au 15 août, la Gargouille, place de La Fontaine au Chambon-sur-Lignon sera ouverte tous les jours, dès 7 heures, les jours de marché (mercredi et samedi en période estivale), 8 heures les autres jours. Fermeture autour de 22-23 heures en semaine, 1 heure le week-end.

Passé le coup de feu de l'été, les jours d'ouverture de l'établissement seront adaptés, en sachant que deux enfants (de 7 ans et 7 mois) composent le foyer des nouveaux maîtres des lieux.

L'entreprise Gérentes a procédé à la démolition des anciens ateliers Lejaby à la Guide pour centraliser toute sa base logistique à Yssingeaux et stocker tous ses produits laitiers.

Rasurel, Lejaby puis les Ateliers du Meygal. L'usine de confection de lingerie puis de maroquinerie de luxe n'est plus qu'un souvenir. Les pelleteuses viennent de faire tomber ce bâtiment de 1600 m2 qui a été préalablement désamianté.

Cette plateforme libérée va permettre à Paul Gérentes, via sa société civile immobilière, de construire un entrepôt de 2 800 m2 où tous les produits laitiers fabriqués à Araules ou Coucouron (fromages, lait, beurre, yaourts, crème, fromage blanc), deux villages à plus de 1 000 m d'altitude, seront stockés. Cet entrepôt pourra accueillir jusqu'à 5000 palettes, dont les deux tiers en produits frais.

D'Yssingeaux, les produits seront ensuite acheminés vers les 23 magasins Gérentes.

L'entreprise familiale Gérentes, créée en 1947 par Jules Gérentes et dirigée aujourd'hui par la troisième génération (Didier et Pierre Gérentes), emploie 160 personnes dont une vingtaine sur ce site de stockage.

Gérentes est déjà implanté à Yssingeaux avec un bâtiment de stockage et un centre commercial à la Guide.

Ce nouvel investissement se chiffre à 2,1 millions d'euros pour la plateforme et le bâtiment et 800 000 euros pour les équipements. L'entrepôt devrait être livré au premier trimestre 2020.