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Pour la deuxième année consécutive, le chalet de "Raffy" propose des animations sur la période estivale. Le site a ouvert samedi 13 juillet. Il est ouvert tous les jours jusqu'au 18 août tous les jours de 13 h 30 à 18 h 30.

Des animations et des activités vont pouvoir s'y dérouler : tai-chi, chasse au trésor, exposition artistique, lecture familiale, concert, coucher de soleil au Testavoyre, sortie mycologique, segway, vélo debout.

Les animations

Tai-chi : tous les lundis de 16 heures à 18 heures. Gratuit

Chasse au trésor : tous les jours de 13 h 30 à 18 heures. Gratuit

Lecture familiale : 17 juillet à 11 heures. Gratuit

Concert : Downfall of Piracy mardi 16 juillet à 20 heures

Coucher de soleil au Testavoyre : balade et dégustation de produits du terroir. 10 € sur réservation. Première sortie mercredi 17 juillet

Sortie mycologique : les 20, 21, 27 et 28 juillet, et 4, 11 et 15 août. 10 € sur réservation

Vélo debout : 27 juillet à partir de 14 heures

La Croix Rouge de Beauzac se retrouve dans l'obligation de fermer définitivement ses locaux actuels, dans la rue principale.

Depuis 2014, la Croix-Rouge occupait un local mis à disposition gracieusement par la mairie, là où se trouvait auparavant l'office de tourisme. Mais ce week-end, les bénévoles de l'antenne locale ont appris la mauvaise nouvelle : ils doivent quitter en urgence la vestiboutique. "Le bâtiment menace de s'écrouler et devient dangereux pour accueillir du public et le personnel", informe une bénévole beauzacoise.

Une expertise a mené à la fermeture immédiate du local. "Nous avons bon espoir de trouver un autre local plus spacieux et plus adapté aux besoins de la Croix Rouge qui s'est développée. Nous comptons aussi sur une aide importante de la municipalité dans nos projets à venir. Pendant les trois matinées d'ouverture de la vestiboutique, les commerces locaux ressentent une nette augmentation de leur chiffre d'affaires. Sans oublier le côté social de l'association auprès de certaines familles.

On se serait cru dans les Alpes. L'ambiance était grandiose dimanche dans la montée d'Aurec-sur-Loire pour la 9e étape du Tour de France.

Nous avons voulu aller vérifier l'ambiance dans cette montée de 3,4 km, présentée comme un « Mur ». On n'a pas été déçu tant la ferveur populaire était au rendez-vous. Depuis le rond-point des Cèdres Bleus à "Mons", le sommet du col, les spectateurs se comptaient en milliers.

La caravane a donné le tempo de l'après-midi, deux heures avant les coureurs. Les spectateurs, à la pêche aux goodies, ces cadeaux publicitaires, ont été gâtés. Un spectateur sur deux a reçu un maillot à pois qu'il s'est empressé d'enfiler.

Sur le goudron, les encouragements étaient légion, notamment pour les coureurs français. En famille ou entre amis, la foule était innombrable dans le dernier kilomètre où les voitures et les motos avaient bien du mal à se frayer un chemin pour ouvrir la voie aux échappées. Huit minutes plus tard, le peloton s'est présenté avec Julian Alaphilippe, le maillot jaune, aux avant-postes.

Mais si loin de l'arrivée et malgré les pourcentages importants (jusqu'à 19 %), le « Mur » d'Aurec n'a pas donné lieu à une grande bagarre.

Retrouvez en photos l'ambiance à Aurec-sur-Loire.

La 5e édition des Nuits de Saint-Jacques aura été celle de tous les records. La troisième soirée avec Tété et Maître Gims a encore affolé les compteurs au Puy-en-Velay.

Le jardin Henri-Vinay aura accueilli 17 000 personnes différentes entre jeudi et samedi. Pour le 5e festival des Nuits de Saint-Jacques, la programmation a conquis le public, pour un soir, pour deux soirs ou pour les trois soirs.

Après les 6 500 entrées de vendredi pour Trois Cafés Gourmands et Boulevard des Airs, le dernier concert aura lui aussi été très populaire. Tété puis Maître Gims auront chanté sur la grande scène devant le Musée Crozatier devant 5 500 personnes.

Avec le festival OFF, à savoir des concerts de groupes sur les terrasses de café en centre-ville du Puy, les Nuits de Saint-Jacques sont passés dans une autre dimension.

Dans un Chambon-sur-Lignon qui a pris ses quartiers d'été au vu des terrasses remplies, l'établissement emblématique du cœur de ville, la mythique Gargouille, a rouvert ses portes ce samedi.

Aux manettes désormais, un jeune couple qui arrive de La Guadeloupe, expérimenté dans le métier de la restauration puisqu'ils étaient à la tête d'un restaurant réputé "La Table du Père Labat" à Marie-Galante (qu'ils possèdent toujours).

Laurent Raynaud, originaire de Béziers, est fort d'une expérience d'une vingtaine d'années en qualité de cuisinier. Sa compagne, Jessie Faure, est aussi aguerrie de ce point de vue. Pour elle, il s'agit ici d'un retour au pays de ses racines. Jessie Faure est la fille de Sophie Vincent, petite-fille de Raymond Vincent, qui fut maire de la commune durant 30 ans.

La Gargouille devient, sous leur impulsion, un bar à tapas. De 3 à 11 euros (pour le foie gras au torchon maison), différentes spécialités cuisinées sur place sont à la carte dont un aïoli aux légumes colorés pouvant satisfaire les végétariens. Des planches de charcuteries, fromages, à partager, des huitres sont également proposées.

Jusqu'au 15 août, la Gargouille, place de La Fontaine au Chambon-sur-Lignon sera ouverte tous les jours, dès 7 heures, les jours de marché (mercredi et samedi en période estivale), 8 heures les autres jours. Fermeture autour de 22-23 heures en semaine, 1 heure le week-end.

Passé le coup de feu de l'été, les jours d'ouverture de l'établissement seront adaptés, en sachant que deux enfants (de 7 ans et 7 mois) composent le foyer des nouveaux maîtres des lieux.

L'entreprise Gérentes a procédé à la démolition des anciens ateliers Lejaby à la Guide pour centraliser toute sa base logistique à Yssingeaux et stocker tous ses produits laitiers.

Rasurel, Lejaby puis les Ateliers du Meygal. L'usine de confection de lingerie puis de maroquinerie de luxe n'est plus qu'un souvenir. Les pelleteuses viennent de faire tomber ce bâtiment de 1600 m2 qui a été préalablement désamianté.

Cette plateforme libérée va permettre à Paul Gérentes, via sa société civile immobilière, de construire un entrepôt de 2 800 m2 où tous les produits laitiers fabriqués à Araules ou Coucouron (fromages, lait, beurre, yaourts, crème, fromage blanc), deux villages à plus de 1 000 m d'altitude, seront stockés. Cet entrepôt pourra accueillir jusqu'à 5000 palettes, dont les deux tiers en produits frais.

D'Yssingeaux, les produits seront ensuite acheminés vers les 23 magasins Gérentes.

L'entreprise familiale Gérentes, créée en 1947 par Jules Gérentes et dirigée aujourd'hui par la troisième génération (Didier et Pierre Gérentes), emploie 160 personnes dont une vingtaine sur ce site de stockage.

Gérentes est déjà implanté à Yssingeaux avec un bâtiment de stockage et un centre commercial à la Guide.

Ce nouvel investissement se chiffre à 2,1 millions d'euros pour la plateforme et le bâtiment et 800 000 euros pour les équipements. L'entrepôt devrait être livré au premier trimestre 2020.

La 5e édition des Nuits de Saint-Jacques a démarré sur les chapeaux de roue jeudi soir dans le jardin Henri-Vinay. Patrick Bruel a attiré 5 000 spectateurs au Puy-en-Velay. Et ça continue vendredi et samedi.

Le beau temps était de la partie et la météo a convaincu les derniers récalcitrants à venir acheter un billet aux Nuits de Saint-Jacques. Cinq cents billets supplémentaires ont été vendus vendredi soir pour le concert de Patrick Bruel, portant le nombre d'entrées à environ 5 000.

Sur l'immense scène du festival, profitant d'un décor somptueux et d'une mise en scène attrayante grâce à un écran géant situé en arrière, l'interprète de "Place des Grands Hommes" a livré une prestation énergique et sincère.

Devant un public de tout âge, le chanteur de 60 ans a joué ses plus grands succès et ses ballades les plus récentes, repris en choeur par un public aux anges.

Tété et Maître Gims samedi 13 juillet

La première partie était assurée jeudi soir devant le musée Crozatier par Talisco. Ce Bordelais, chanteur, guitariste et dompteur de machines électroniques de 38 ans, se cache derrière une chanson, « The Keys », sortie en 2014, qui a illustré des campagnes de Bouygues Télecom, Air France et Toyota.

Le festival ponot, c'est aussi cette année et pour la première fois un festival Off en ville qui prend agréablement ses aises sur les terrasses, façon Fête de la musique. Retrouvez le programme en cliquant ici.

Les Nuits de Saint-Jacques se poursuivent vendredi 12 juillet avec Boulevard des Airs et Trois Cafés Gourmands. Puis samedi 13 juillet avec Tété et Maître Gims.

Voir le site des Nuits de Saint-Jacques

Sollicitée par des professionnels, la députée Isabelle Valentin a présenté une loi visant à diminuer l'âge de l'obtention du BAFA (Brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur).

On peut commencer la conduite accompagnée à 15 ans, s'engager dans un service civique à 16 ans mais on ne peut pas commencer son BAFA avant le premier jour de ses 17 ans.

Isabelle Valentin doit convaincre le gouvernement

Laurent Goyo, directeur du centre de loisirs du Beauvoir à Monistrol-sur-Loire a alerté la députée Isabelle Valentin pour faire évoluer la législation. La parlementaire s'est saisie du dossier et a présenté en octobre 2018 un texte, cosigné par 42 autres députés de l'opposition. "Il nous reste à convaincre le gouvernement du bien-fondé de cette idée", indique la députée Les Républicains.

Pour les jeunes et les centres de loisirs, cette évolution serait une petite révolution. "Ce serait mieux de le passer quand on est en seconde qu'en terminale. Entre le bac et le permis, cela fait beaucoup", estime Mariette qui aurait apprécié de pouvoir le passer plus tôt.

50 % minimum de BAFA dans un centre de loisirs

Laurent Goyo, directeur au Beauvoir, a constaté cette année une chute des candidatures. De moins en moins de jeunes veulent devenir animateurs. "Il faut 50 % de BAFA et 20 % maximum de non diplômés dans l'effectif global. On accueille déjà des jeunes de moins de 16 ans en passant par des conventions de stages avec leur lycée, de 1 à 3 semaines. Ce n'est pas rémunéré. S'ils avaient le BAFA, on pourrait les payer."

"On dit souvent que les jeunes ne veulent rien faire mais ce n'est pas vrai. Ceux qui veulent s'investir, il faut les accompagner", argumente Jean-Paul Lyonnet, le maire de Monistrol.

800 euros le BAFA

Autre frein au BAFA : le coût. L'examen coûte environ 800 euros (soit le salaire d'un mois en tant qu'animateur BAFA) avec éventuellement des aides de la CAF (90 euros après obtention) et du Département. "On est le seul métier où il faut payer pour pouvoir travailler", fait remarquer Laurent Goyo.

Le dernier local disponible sur la zone de Villeneuve a trouvé preneur. Il s'agira d'un magasin spécialisé dans les articles de puériculture.

Autour de bébé, telle est l'enseigne qui va s'installer sur la zone de Villeneuve (Super U, Intersport, MacDonald), à côté de King Jouet. C'est d'ailleurs le gérant de King Jouet, Philippe Royer, qui porte ce projet. Déjà propriétaire d'un King Jouet et de Autour de bébé sur la zone du Pêcher à Monistrol-sur-Loire, il va développer le même concept à Yssingeaux. Deux activités jugées "complémentaires".

"Depuis la fermeture de Bébé 9, le besoin n'avait pas été comblé sur le secteur", convient Philippe Royer qui proposait un rayon puériculture à King Jouet.

Autour de bébé entend répondre aux besoins des familles et de leurs proches, de la naissance aux premières années. "Adbb" est l'un des leaders du marché de la petite enfance. 200 m2 permettront d'exposer poussettes, vêtements, siège auto, meubles, accessoires... "Et on pourra créer sa liste de naissance en ligne", annonce le gérant.

Audrey, ancienne salariée de Defi Mode, rebondit et a été recrutée pour occuper le poste de responsable. Un autre emploi à temps partiel pourrait être nécessaire après l'ouverture.

Ouverture qui devrait intervenir dans les prochaines semaines.

Les entreprises du BTP restent confrontées à une pénurie de main d'oeuvre. Malgré les opérations de communication et de valorisation, les leviers semblent limités.

Le problème de main d'oeuvre persiste dans le bâtiment et les travaux publics. Alors que les chantiers battent leur plein, les sociétés ne sont pas en mesure de répondre à toutes les commandes par manque de personnel.

"Ce secteur est dans le top 10 des métiers en tension", indique Patrick Vassal, directeur du Pôle emploi au Puy-en-Velay. Accompagné d'Annick Heritier, chargée de mission relations entreprises et des conseillers spécialisés entreprises, il a échangé mercredi à Monistrol avec les organisations professionnelles de la Loire et Haute-Loire, la CAPEB et la Fédération régionale des travaux publics.

"On a de l'avenir à leur donner"

Job truck, immersions en entreprise, forums : tous les moyens sont bons pour attirer. Mais face à certains enseignants ou parents qui présentent ces métiers comme une voie de garage, pas facile de donner envie. "On a pourtant de l'avenir à leur donner", se désole Yannick Gagne de la CAPEB43.

"En 2007, on avait 10 000 chômeurs. Là, on en a 16 000. Et pourtant, on n'avait pas à l'époque ce souci de creux de main d'oeuvre", ressent Bernard Deliance de la FRTP. "Ceux qui nous intéressent, ce sont ceux qui n'ont pas de formation. Il faut nous les envoyer", ajoute-t-il à l'attention des représentants de Pôle emploi.

957 chômeurs dans les métiers du bâtiment

"On dispose de 957 chômeurs en Haute-Loire inscrits dans les métiers du bâtiment. 179 d'entre eux ne sont pas qualifiés", chiffre Annick Heritier.

"On veut quelqu'un qui se lève le matin et qui vienne tous les jours", résume Yannick Gagne de la CAPEB. La CAPEB 43 fait remonter 35 emplois à pourvoir, la CAPEB 42 entre 50 et 60, la FRTP 35 postes. Ils se partagent équitablement entre emplois qualifiés et non qualifiés, ou des apprentis.

Entre problèmes de mobilité et concurrence de l'intérim, les postes peinent à attirer sur la durée.