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L'Union locale des Syndicats C.G.T. du Cheylard et sa région convie à un rassemblement mardi 5 février à 14 h 30, devant l'hôpital de Saint-Agrève pour davantage de justice sociale.

L'invitation est lancée en ces termes : "Gilets jaunes, gilets rouges, blouses blanches, sans gilet, tous ensemble on peut gagner !"

Cet appel à la grève et à la manifestation prend sa source dans un violent sentiment d'injustice face à l'augmentation de la fortune des ultra-riches en 2018 : "De l’argent, il y en a ! Il coule à flot ! Pourtant, les salaires, les pensions, les minimas sociaux ne sont pas augmentés".

"Face à l’urgence sociale, la CGT Ardèche appelle les salariés (es) à se mobiliser ensemble par la grève. Elle appelle également les salariés (es), les jeunes, les retraités, les privés (es) d’emploi, la population, à participer massivement aux manifestations."

Les revendications sont les suivantes :

- Une augmentation du SMIC, du point d’indice pour les fonctionnaires, de tous les salaires et pensions, ainsi que des minimas sociaux

- Le rétablissement de l’ISF et une réforme de l’impôt sur le revenu pour une plus grande progressivité

- Un allègement de l’impôt indirect (TVA et taxes sur les carburants)

- Le paiement des impôts en France des grandes sociétés et la taxation des dividendes versés aux actionnaires

- La lutte contre la fraude fiscale (estimée en France à : 100 milliards d’euros pour 2018)

- La suppression des aides publiques aux entreprises qui ne servent ni l’emploi, ni la hausse des salaires, ni l’investissement et qui mettent à mal la protection sociale

- Une Sécurité Sociale de haut niveau, solidaire, intergénérationnelle, seul rempart contre la misère et la précarité

- Le développement des services publics, partout sur le territoire, avec des moyens suffisants en personnels formés et correctement rémunérés

- Le respect des libertés publiques tel que le droit de manifester…

Rendez-vous est donné mardi 5 février, à 14 h 30, devant l'hôpital de Moze à Saint-Agrève.

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Ce sera une première pour l'institution de Saint-Agrève. Jeudi 13 décembre, l'hôpital de Moze, les résidents, les bénévoles et le personnel convient le grand public à venir faire de menus emplettes et vivre un temps de convivialité autour d'un marché de Noël.

Depuis un mois, les animatrices et les amis de la maison de retraite s'affairent avec une dizaine de résidents pour réaliser de bien charmants objets décoratifs.

Bien en phase avec la tendance vertueuse qui prévaut pour préserver les ressources de la planète, on mise sur la récupération inventive, les matériaux nature, pour créer de chouettes sapins de Noël en bois et des babioles destinées à les parer et agrémenter vos ambiances de fête.

Depuis un mois, dans la salle de la cheminée, on coupe, on clout, on peint, on assemble, on tricote... sous la houlette avisée des salariés et bénévoles mobilisés pour organiser ce joyeux moment ouvert à tous.

Rendez-vous est ainsi donné jeudi 13 décembre de 10 heures à 18 heures au rez-de-chaussée de l'hôpital de Moze et dans sa cafétéria qui proposera des gourmandises et boissons de saison.

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L'hôpital de Moze à Saint-Agrève a été le cadre d'un mouvement de grève jeudi après-midi. A l'appel de la CGT, le personnel a interrompu son travail (ou l'a effectué en y étant assigné). Des usagers étaient venus soutenir leur mobilisation.

Ce mouvement a été bien suivi selon David Banchet, délégué syndical de l'hôpital de Moze à Saint-Agrève. "Nous souffrons en permanence de sous-effectifs. Depuis plusieurs semaines, le nombre d’agents absents non remplacés augmente régulièrement. Un tel état de faits est de plus en plus pénible à vivre pour le personnel et cela conduit à une mauvaise prise en charge des résidents. Notre mouvement est un cri d'alarme."

La revendication exprimée est claire : "Nous exigeons le remplacement systématique des agents absents, quelle que soit la cause de leur absence."

Dans le tract, l'organisation syndicale précise ceci : "Cette situation intolérable entraîne une forte dégradation de la qualité des soins et du bionettoyage, voire même ne permet plus d’assurer correctement la sécurité des résidents et des patients. Trop souvent, vous vous trouvez en difficulté pour assumer votre mission, du fait de ce sous-effectif, causant un épuisement physique et psychologique. Le nombre d’accidents du travail et d’arrêts maladie en témoigne. Malgré nos nombreuses interpellations, la direction fait la sourde oreille."

David Banchet signale : "La direction n'a pas jugé utile de nous rencontrer au moment du dépôt de ce préavis de grève. Elle n'a pas prévu de la faire non plus ce jeudi."

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Huit photographes exposent à l'hôpital de Moze. Une initiative conjointe de la structure hospitalière et du centre socio-culturel.

Une exposition à l'hôpital, ce n'est pas courant. Si les résidants ne peuvent accéder à l'art pour des questions de mobilité, alors c'est l'art qui ira jusqu'à eux.

C'est en substance ce que s'est dit Laurence Chardon, directrice de l'hôpital de Moze à Saint-Agrève, qui est aussi une maison de retraite. "15 000 personnes passent dans les couloirs chaque année", signale-t-elle. Aussi, le long couloir qui mène aux consultations s'est transformé en galerie d'art éphèmère.

Dans le prolongement de l'exposition qui vient de s'achever au centre socio-culturel de Saint-Agrève, huit photographes amateurs y présentent une série de clichés sur le thème "Effet miroir".

Il s'agit de Rachel Combauroure, Françoise Nayroles, Sabine Fischer, Vanille Vallois, Richard Gadiollet, Henri Bariol, Denis Pasquet et Jean-Louis Forti.

Si les artistes se retrouvent autour de la thématique commune, les propositions sont très variées. A côté des paysages de Haute-Loire, d'Ardèche et d'ailleurs, avec un focus sur des espaces aquatiques tel le lac de Veron à Saint-Agrève, on découvre des mises en abîme originales, des oiseaux les pieds dans l'eau, un instrument de musique impeccablement lustré saisi lors du rassemblement des fanfares à Tence, des frondaisons chatoyantes...

La promenade pleine de charme réveille l'intérêt des résidants comme des visiteurs dans leur cheminement devenu souvent machinal. Une échappée belle d'autant plus précieuse à l'heure d'aborder des caps difficiles.

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