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Vendredi, juste avant les vacances de printemps, un millier de personnes, dont 700 enfants, ont défilé dans la rue principale d'Aurec-sur-Loire pour fêter Carnaval.

Depuis les années 2000, Carnaval se fête le vendredi des vacances de printemps, avec l'espoir d'attraper le beau temps. Et ce vendredi, il faisait particulièrement beau et chaud.

Les enfants en bas âge, de la crèche, des assistantes maternelles, de la petite section au CM2, des écoles privée et publiques, ont joyeusement déambulé. Le cortège était amorcé par plusieurs chars animés par des associations et la commune sur le thème médiéval, pour rappeler le premier anniversaire de la réouverture du château.

Les 11 percussionnistes de la batucada Tamadjam, emmenée par l'Aurécois Frédéric Marseille, ont mis l'ambiance, une semaine après avoir participé aux festivités des 90 ans de l'ASSE.

Le corso coloré est parti de la place des Hêtres pour rejoindre la MJC où un goûter était offert aux enfants.

Point phare de leur semaine consacrée au Japon, les élèves du lycée Eugénie-Joubert d'Yssingeaux mettent en place ce vendredi le festival de printemùps Matsuri qui se tient sur la place de la Victoire ce vendredi de 16 h 30 à 21 heures.

Plusieurs koinoboris, des poissons volants, flottent sur la place de la Victoire en ce vendredi, signe de l'approche du premier festival de printemps, appelé Matsuri en japonais.

Le programme

De 16 h 30 à 21 heures

17 heures : cérémonie d’ouverture en présence du Consulat du Japon

17 h 30 : atelier Mochis 

A partir de 17 h 30 : démonstrations d’arts martiaux

19 heures : remise des prix du concours manga

19 h 30 à 20 h 30 : concours de Cosplay

21 heures : séance de cinéma, avant-première de "Comme un lundi" - Tout public (offert aux Cosplayeurs, par l’association Cinéma m’était conté)

Liste des exposants sur le festival

- Atelier Furoshiki (pliage de cadeaux en tissu) avec FNE43

- Art floral (Ikebana) avec H. Malendowski

- Origami, avec Sébastien Maza (Azacraft)

- Bijoux en Origami avec Origam'île

- Oeuvres d'art, approche technique Sumi-e avec Mavael

- Oeuvres d'art avec Lucile Cottin

- Poterie Raku, avec l'atelier du Sequoia

- Tataki-zomé (impression de végétaux sur tissu), avec Nelly Preher

- Massage Shiatsu, avec Instant Nature

- Arts & jeux japonais, avec Dame de Coeurs

- Food truck avec Palli Palli

- Cosplay avec StellyseCosplay

- Karaté / kobudo avec le Karaté club du velay. Ateliers avec & sans inscription (voir liens : https://fb.me/e/1s2fQ9Cmu)

- Aikido (démonstration) avec Aikido des Sucs

- Dégustation de pâtisseries d'inspiration japonaise avec l'ENSP 

- Vente et dégustation de saké, whisky et gin japonais avec la Cave de la chèvrerie du Puy

- Dessins manga avec Nicolas Benoit

- Livres avec la librairie l'Ecume des Sucs

Les agents de l'Ehpad Vellavi de Saint-Didier-en-Velay ont débrayé ce jeudi après-midi devant l'établisssement hospitalier. Ils réclament le versement des salaires en temps et en heure, la mise à jour des carrières, le remplacement des absences et congés et des avancements de grades pour tous.

Le climat social général a changé depuis les derniers mouvements de ces dernières années mais les salariés de l'Ehpad de Saint-Didier-en-Velay sont montés au créneau ce jeudi avec plusieurs doléances sur leur tract.

Des retards dans les salaires

Le premier désagrément concerne le versement tardif et régulier des salaires, souvent décalé de quelques jours. "Sur les douze derniers mois, on a eu nos salaires dix fois en retard", compte Cédric Duchez, aide-soignant, représentant du personnel et délégué CGT. L'Ehpad désidérien compte 80 agents et 107 places de résidents. Actuellement, 16 chambres seraient libres.

Une autre raison de cette grève concerne l'absence de mise à jour des carrières depuis le Ségur. Ils demandent un versement des sommes "avec effet rétroactif".

Les autres raisons de la colère

En prévision de l'été 2024, ils demandent "que les absences et les congés soient remplacés afin de prendre en charge nos résidents dans les meilleures conditions, en particulier sur l'été".

Enfin, les agents ont motivé leur grève par leur souhait de voir les agents contractuels passer au statut de stagiaire et de voir toutes les catégories de personnels profiter d'avancements de grades.

Les réponses de la directrice

La directrice Ghislaine Dokoui et les responsables syndicaux, qui se sont vus en mars, ce mardi et ce jeudi, ont prévu de se revoir en mai pour évoquer la situation des agents. Elle estime que le planning des congés "est correct" et se dit à l'écoute "pour prévenir l'abstentéisme". Elle rappelle qu'un accord sur le temps de travail a été signé en 2022 pour organiser les congés et assurer la continuité de service.

En ce qui concerne le retard dans le versement des salaires, la directrice met en avant : "L'équipe administrative s'est structurée. Je suis transparente et je ne souhaite pas de polémique. Les prochaines dates ont été données et c'est conforme à ce qui est attendu."

Ce jeudi en milieu de matinée, un feu s'est déclaré au niveau d'un sèche-linge. Une maison de 150 m2 a été détruite par les flammes.

L'alerte a été donnée par la propriétaire, présente sur place au moment du départ de feu. D'importants moyens de secours ont été engagés pour ce feu qui a pris au niveau d'une maison d'habitation au hameau de "Crouzilhac" à Tence.

Plus de 35 pompiers ont été déployés et plusieurs lances mises en action. Le feu aurait pris au niveau d'un sèche-linge et les flammes se sont rapidement propagées. Le feu s'est développé sur une cuve de fioul de 2000 litres, remplie quelques jours plus tard. La cuve a été fendue sur la partie supérieure et la moitié de la cuve s'est vidée, entraînant un risque supplémentaire de pollution.

Malgré les moyens déployés, toute l'habitation a été détruite et les secours continuaient de combattre l'incendie à la mi-journée. Des amis et voisins ont aidé à sortir des objets et affaires personnelles qui pouvaient encore être sauvés.

Une solution de relogement devait être trouvée auprès des amis du couple qui habite cette maison.

Les tirages au sort des quarts et demi-finales de la Coupe de la Haute-Loire et les demi-finales de la Coupe des réserves a été effectué mercredi soir.

Sucs et Lignon battu en octobre en Coupe de France à Polignac contre Velay FC, aura droit à une revanche à domicile. Les deux équipes réserves de ces deux clubs s'affronteront aussi en demi-finales de la Coupe des réserves, sur le terrain de VFC.

Coupe des réserves (12 mai)

Velay FC (D1) - Sucs et Lignon (D2)

Blavozy (D3) - Monistrol (D3)

Finales le 15 juin

Coupe de la Haute-Loire (1er mai)

A : Sucs et Lignon (R2) - Velay FC (R1)

B : Blavozy (R1) - Brioude (R2)

C : Vergongheon (R2) - Monistrol (R1)

D : Brives (R2) - Espaly (R3)

Demi-finales le 12 mai : A contre B, C contre D

Finales le 15 juin

Comme partout en France le même jour, les Motards en colère de Haute-Loire appellent les motards à manifester samedi à 13 h 30 au Puy-en-Velay contre le contrôle technique.

La FFMC 43 reste opposée à l'instauration du contrôle technique sur les deux roues à partir du 15 avril et va encore le faire savoir ce samedi 13 avril. Le rendez-vous est donné sur la place du Breuil samedi à 13 h 30 pour une déambulation sur le bassin ponot à partir de 14 heures.

La fédération regrette que les alternatives ne sont pas étudiées, comme la prime à la conversion, l'obligation des chaussures ou encore des mesures anti-bruit. "On maintient que ce contrôle technique ne sert à rien. D'autant que ce sera un contrôle visuel. On a fait le tour des centres, ils ne sont que 4 ou 5 à être prêts à tester. Selon une étude indépendante, 0,3 % seulement des accidents sont liés à une défaillance mécanique", argumente Julien Planchon, secrétaire de FFMC 43.

Inauguré en 1996, le radar Météo-France de Sembadel participe à la prévention des risques météorologiques, et particulièrement des épisodes cévenols, pour le sud de la région Auvergne – Rhône-Alpes. Mais le radar est grandement gêné par le massif forestier.

Implanté au coeur d’un important secteur forestier, son fonctionnement peut être perturbé par la hauteur et la densité des massifs alentours. Ce qui avait généré des conflits ces dernières années avec les propriétaires forestiers. L'Etat voulait abattre plusieurs dizaines d'hectares. La solution serait finalement de construire une tour plus haute.

Une dotation exceptionnelle du ministère

« La mise en oeuvre des servitudes attachées à ce type d’équipement et destinées à garantir son fonctionnement optimal, est devenue complexe au fil du temps, en raison des contraintes liées à la gestion et l’exploitation de la forêt de sapins qui couvre ce secteur », fait savoir la préfecture.

C’est à la suite de ces échanges et d’un réexamen de cette situation particulière qu’une dotation exceptionnelle de 2,7 millions d'euros a été accordée par le ministre chargé de la Transition écologique à Météo-France pour rehausser le radar de Sembadel et pérenniser sa pleine fonctionnalité.

Une nouvelle tour sur le même site

La construction, sur le même site, d’une nouvelle tour, plus haute et permettant à l’équipement de surplomber, notamment au sud-est, le massif des Rivaudelles est ainsi projetée.

« Sa mise en oeuvre s’accompagnera de servitudes revues qui ne devraient concerner, dans le temps, qu’un nombre très limité d’arbres isolés et arrivés à maturité », ajoute la préfecture.

Ce projet sera présenté au public en présence de la presse le mercredi 24 avril à 15 heures à Sembadel (salle de la Gare).

Au lendemain de l'annonce du tribunal administratif de Clermont qui a annulé l'arrêté environnemental acceptant le projet de zone d'activités de Bramard, le préfet était en visite chez l'une des entreprises concernées de Saint-Just-Malmont. Du côté de Loire Semène, le président confirme son souhait de faire appel.

Le préfet de Haute-Loire "ne commente pas une décision de justice" mais sa présence mardi matin à Saint-Just-Malmont aux Transports Pierre Rousson se voulait comme "un soutien des élus dans leurs projets".

Quelques jours après la décision du tribunal administratif qui a annulé l'arrêté environnemental du préfet (qui était alors Eric Etienne) autorisant les travaux sur le bois de Bramard, cette visite de terrain était toute particulière.

Les Transports Rousson ont réservé 4 hectares

Parmi les six entreprises retenues pour ce projet de zone d'activités de Bramard, sur le territoire de Saint-Didier-en-Velay, mais aux portes de Saint-Just-Malmont, on retrouve les Transports Pierre Rousson qui ont réservé 4 hectares pour se développer. L'histoire de cette entreprise a commencé en 1986 à Tence et se poursuit depuis 2001 à Saint-Just-Malmont en rachetant les Transports Marielle. "On a créé 110 emplois en 20 ans. On peut doubler en l'espace de dix ans avec mon fils à sa tête", estime Pierre Rousson dont l'entreprise compte 110 salariés et possède 100 camions et 120 remorques. "On possède 7000 m2 de surfaces, 3 hectares de stockage mais c'est insuffisant pour répondre à toutes les demandes. La zone de Bramard nous permettrait de continuer notre développement."

"Oui, on va faire appel"

Du côté de Loire Semène, Frédéric Girodet, président de la communauté de communes et maire de Saint-Jus-Malmont, le confirme : "On va faire appel." Après "la déception", il assure "repartir au combat". D'autant que la jurisprudence de ce dossier pourrait compter ailleurs. Et certains n'hésitent pas à faire la comparaison avec le combat mené du côté de la RN88 au Pertuis et Saint-Hostien.

Pour ce qui est de Bramard, Frédéric Girodet rappelle que 150 emplois minimum seraient créés, et cela peut aller jusqu'à 500. Cette annulation d'arrêté environemental met un coup d'arrêt au chantier.

La préfecture réfléchit aussi à un appel

Le préfet indique échanger avec la direction des affaires juridiques du ministère de l'Environnement pour voir si les conditions de faire appel sont réunies. "Au-delà, je veux dire aux élus que je suis là pour soutenir leurs projets. Le président de la République a indiqué nous devons nous réarmer au plan industriel. On sait que ce territoire a beaucoup d'atouts. Le gouvernement a adopté une loi industrie verte en 2023 qui montre cette double volonté de développer l'industrie tout en respectant l'environnement."

Après le vent de lundi, d'importantes averses de pluie se sont abattues dans la nuit de lundi à mardi en Haute-Loire, se transformant en neige au-dessus de 1100-1200 m d'altitude.

Des rafales à 100 km/h ont été enregistrées sur le Mazet-Saint-Voy et Le Puy-Loudes. Dans la nuit, les premiers orages de la saison se sont invités sur la Haute-Loire.

91 impacts de foudre ont été enregistrés par Keraunos, dont 18 à Montregard, 9 aux Vastres, 8 au Chambon-sur-Lignon, 4 à Chenereilles et Saint-Jeures.

Et en fin de nuit, la pluie s'est transformée en neige sur les hauteurs, sur le sud Velay, le Mézenc, le Haut-Lignon et les Boutières.

L'association Sauvegarde Environnement, le Collectif du Bois de Bramard et FNE 43, accompagné du cabinet Hélios Avocats, mènent depuis l'automne 2022 une action juridique contre le projet d'implantation d'une zone d'activités au coeur du Bois de Bramard à Saint-Dider-en-Velay. Le tribunal administratif de Clermont vient de leur donner raison.

La justice vient de mettre un coup d'arrêt à ce projet porté par la communauté de communes Loire Semène. Dans un jugement rendu le 5 avril, le tribunal administratif de Clermont a annulé l'autorisation environnementale du projet, décernée par la préfecture.

11 hectares de forêt abattus

Le TA de Clermont a motivé sa décision par "trois illégalités". Selon le tribunal, les alternatives n'ont pas été suffisamment étudiées. Le projet ne répond pas à "une raison impérative d'intérêt public majeur" car le nombre d'emplois censés être créés ne repose sur aucune garantie. Et le défrichement a porté atteinte aux fonctions écologiques des zones humides périphériques.

"Cela a entraîné la destruction de 11 ha de forêt et zones humides abritant 74 espèces protégées", déplore le collectif de Bramard qui avait vu ses deux référés suspension rejetés par le même TA de Clermont.

Deux mois pour faire appel

Si le tribunal donne gain de cause aux associations, il n'a toutefois pas ordonné à la communauté de communes de remettre le site en état, laquelle dispose d'un délai de deux mois pour faire appel, tout comme la préfecture.

"Dans un contexte d'urgence climatique, il est indispensable de trouver une solution adaptée pour remplacer les 4 000 arbres abattus, protéger les zones humides et la source du Sambalou, affluent indirect du fleuve Loire", termine le collectif.

La com-com devrait faire appel

Frédéric Girodet, le président de la communauté de communes et maire de Saint-Just-Malmont, se dit "déçu. C'est 10 ans de travail et d'investissement. Et c'est une catastrophe pour l'activité économique locale. Cette déception peut faire jurisprudence. Le tribunal met la barre très haute en ce qui concerne l'intérêt général. Certes, ce ne sont pas des installations stratégiques pour le pays mais elles le sont pour les entreprises d'ici".

Le président de Loire Semène doit consulter le bureau de la communauté de communes mardi "mais il y a de fortes chances qu'on fasse appel. On ne peut pas se satisfaire de cette décision".