Afficher les éléments par tag : alaune

Imaginé à Queyrières, assemblé à Saint-Germain-Laprade, le Cyclodebout veut conquérir le grand public et certains professionnels. La société d'Olivier Joux vient de séduire la police municipale de Lyon qui va utiliser dans les prochaines semaines ces vélos électriques singuliers pour ses patrouilles dans la capitale des Gaules.

L'histoire a commencé en 2019. Olivier Joux, originaire de Queyrières, imagine un vélo qui se conduit debout. La première version est manuelle et nécessite de pédaler. Très vite, le Cyclodebout s'est dirigé vers l'assistante électrique. Aujourd'hui, le Cyclodebout est 100 % électrique avec toute une panoplie d'équipements et de modèles pour répondre aux différents profils de clients.

Le Cyclo Fat, le dernier né

Le dernier né est le Cyclo Fat avec de grosses roues. "Il plaît tout de suite visuellement", apprécie Olivier Joux qui a rapidement séduit les forces de sécurité, à l'image de la police municipale de Lyon. "Avec le Cyclo Fat, les policiers s'identifient beaucoup mieux. En étant en position debout, ils dominent et disposent d'une vision panoramique."

La police municipale et les pompiers s'y intéressent

Des équipements ont été spécialement ajoutés pour la police municipale qui recevra 12 premies modèles en mai : des feux à éclat, un coupe-circuit, un tracker GPS pour éviter les vols et un sac à coque rigide de la marque Dimatex. "On continue de faire évoluer le Cyclodebout. Les retours clients sont très importants. On se montre à l'écoute et on essaie de répondre aux attentes dès lors qu'elles sont rationnelles."

Les pompiers de Haute-Loire, à travers l'Union départementale, ont aussi été séduits par cet engin urbain et tout terrain. Des essais sont prévus en mai aussi avec le SMDIS, les pompiers pros à Lyon.

Tourisme, sécurité et handicap

Le Cyclodebout entend aussi conquérir le tourisme pour des balades silencieuses et sans effort, et le milieu du handicap pour aider au déplacement de ce public.

Le grand public peut aussi acheter directement le Cyclodebout en ligne et l'essayer, au showroom situé sur le site de l'AFPA à Saint-Germain-Laprade, en face Michelin. Il faut compter entre 2 800 et 4 300 €.

Un entrepreneur de Sainte-Sigolène a eu la désagréable surprise il y a trois semaines de constater que des tas de gravats avaient été déposés sur son terrain en construction. Il a déposé plainte.

Il compte les tas de terre comme on compte les moutons. Sauf que ceux-là ont plutôt tendance à l'empêcher de fermer l'oeil de la nuit. Les faits remontent au week-end des 16 et 17 mars. Un camion-benne a multiplié les allers-retours pour déposer des tas de gravats sur le terrain d'un bâtiment industriel en construction, en face l'usine Barbier.

Un camion-plateau vu mais pas suspect

On retrouve de la terre mais aussi de la ferraille, du plastique, du béton. Pour Ludovic Grange, propriétaire de ce terrain sur lequel il a entrepris la construction d'un atelier et de bureaux pour son entreprise Plastech spécialisée dans la maintenance industrielle, "cela a été fait tranquillement, en toute impunité. C'est peut-être involontaire, mais j'en doute".

Alors qu'une plainte a été déposée, se pose la question de faire enlever ces multiples tas de gravats, qu'il estime à environ 40 m3. "On ne l'enlève pas comme on veut. Et tout ça a un coût."

Si des témoins ont bien vu un camion-plateau, "de couleur jaunâtre ou orangé", cela ne leur a pas paru suspect.

Des vidéos à exploiter

Du côté de la gendarmerie, on assure que l'enquête avance. "Plusieurs témoignages ont été recueillis. On va procéder maintenant à l'exploitation des vidéos, cela demande du temps, surtout que nous avons été occupés par l'actualité", indique Sabrina Mouëza, commandante de la compagnie d'Yssingeaux.

Si les dépôts sauvages restent rares, cela est déjà arrivé sur le secteur. Que ce soit sur un chemin, dans un bois, ou déjà sur une zone industrielle en travaux.

Le complexe sportif de Choumouroux accueillait mercredi les championnats académiques de triathlon. Les titres sont empochés par le lycée Jean-Monnet et le collège Saint-Gabriel.

La formation yssingelaise est à l'honneur à travers les établissements scolaires de la Cité des cinq coqs et aussi le club de Tryssingeaux, dont Nadège Chomat, enseignante d'EPS au lycée public est aussi co-présidente de l'association sportive.

On retrouvait environ 70 sportifs avec 17 équipes, en grande partie de Haute-Loire, et un peu de l'Allier.

La compétition a commencé par trois relais de 200 m nage libre au centre aquatique l'O des Sucs. A partir de ce classement, les équipes sont parties en poursuite, avec un garçon, deux gilles et un garçon. Chacun devait réaliser 4 km de vélo et 1 km de course à pied.

Les vainqueurs en lycée et collège sont qualifiés pour les championnats de France du 4 au 6 juin à Ferté-Macé (Orne)

Classement lycée

1. Lycée Emmanuel-Chabrier Yssingeaux (TARDY Titouan, BONNET Fanny, VALANTI Anaëlle et ARNAUD Evan)

2. Lycée Albert-Londres Vichy (MORIN BONNET Sidonie, MORLAT Juliette, LAURENT Louis, BOUDIER Thomas)

3. Lycée Emmanuel-Chabrier Yssingeaux (CHAUSSE Mathide, Guyot Ninon, CHASTEL Ronny et CHOMAT Tom)

Classement collège

1. Collège Saint-Gabriel Yssingeaux (MASSARD Fanette, FAVIER Iris, INOCENCIO Tiago et ARNAUD Noa)

2. Collège Sacré-Coeur Dunières (DUPUY Hinaé, POULENARD Angélique, CHARROIN Maé et EPALLE Antonin)

3. Collège Jean-Monnet Yssingeaux (BERTRAND Zoé, CHOMAT Léa, CHASTEL Andréa et  RIFFARD Elouan)

Classement Promotion    

1. Lycée George-Sand Yssingeaux (FOURNEL Emerence, VIGNAL Elouan, BALAI Célian et DEPREZ William)

2. Collège Jean-Monnet Yssingeaux (DECHEANCE Armand, CLAUDE Maelys, LIUTARD Sudoine et RIVOLIER Eléa)

3. Collège Roger-Ruel Saint-Didier-en-Velay (COTTIER Nolan, CHARRA Axel, LAHMANN Maeva et BRABANT Cassandre)

Une vingtaine de personnes se sont réunies le jeudi 28 mars à l’assemblée du village de Saint-Vincent pour débattre d’un projet « missionnaire d’évangélisation du milieu rural » et d’installation concomitante d’un calvaire de 5 mètres de haut à "Larcenac".

Matthieu Bourdilleau et sa famille ont lancé une cagnotte en ligne avec le souhait d’installer un lieu d’accueil pour les pèlerins et « d’évangélisation ».

Perçu comme un nouveau lieu de culte

Ce projet s’appuie dans un premier temps sur la construction d’une croix de 5 mètres de haut sur 2 m de large, "certes sur un terrain privé mais dont les buts et les implications dépassent largement les limites de propriété de cette famille", estime le collectif d'habitants.

"Au-delà de l’impact visuel qu’aura cette croix anhistorique (qui ne tient pas compte du point de vue historique), sans lien avec la préservation du patrimoine des édifices religieux et calvaires pré-existants et soit-disant dans le périmètre de monuments historiques (châteaux de Margeaix et de Lavoûte/Loire), il s’agit en fait d'installer un nouveau lieu de culte et un point de ralliement de scouts, patronages et pèlerins dans le but de « ré-évangéliser l’Emblavez suite à l’endormissement des catholiques du secteur »."

Une pétition lancée

Des riverains craignent pour les règles de bon voisinage et du “vivre ensemble”. "Outre une intrusion du fait religieux dans le domaine public sans respect des croyances et convictions de chacun, il est probable que ce projet ait des conséquences importantes en termes de flux de personnes et de véhicules et de besoins en aménagements." Des nuisances sonores et visuelles sont également à craindre selon les habitants qui rappellent aussi que "il existe déjà une belle église au centre du village de Saint-Vincent dominée à quelques dizaines de mètres par un calvaire, laquelle a vocation à accueillir les chrétiens qui le souhaitent."

Ainsi, tout en réaffirmant le droit de chacun de croire ou de ne pas croire dans la sphère privée sans tenter d'imposer ses convictions aux autres, un groupe d’habitants a lancé une pétition qui a pour but "de marquer la résistance à tout prosélytisme qui dépasserait les limites du domaine privé et qui mettrait à mal la quiétude du village".

Un appel à la rencontre

La mairie de Saint-Vincent aurait envoyé un courrier au préfet et à l’évêque du Puy. Les habitants du village espèrent qu’une rencontre pourra être organisée très rapidement avec toutes les parties "pour tenter d’éviter une situation conflictuelle".

Dans l’immédiat, une nouvelle reunion est proposée le jeudi 11 avril à 20 heures à la salle des associations, avenue de l’Emblavez, pour faire le point de la situation et envisager la suite.

C'était un rendez-vous crucial et attendu par les maires des Sucs. Ce mardi à 17 heures, ils se sont retrouvés à la sous-préfecture, au côté du préfet et du sous-préfet pour une réunion en visio-conférence avec la minisre Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité.

Après le taulé provoqué par la décision d'exclure 8 des 9 communes des Sucs de la prochaine zone de revitalisation rurale (ZRR) à partir du 1er juillet, les élus sont montés au créneau, défendant leur bassin de vie et apportant des arguments pour faire infléchir le ministère.

En jeu ? De substantielles pertes de dotations et la fin de belles exonérations pour les installations de professionnels de santé et entreprises. Les élus craignent pour la perte d'attractivité de leur territoire.

Cette réunion par caméras interposées a permis aux élus de Haute-Loire d'avancer leurs arguments. Ils ont mis en avant les "éléments de frein pour le futur de leurs communes et de la communauté de communes". Cette entrevue doit permettre de "rassurer les élus et trouver une solution pour les 8 communes" selon le préfet.

La ministre a donné rendez-vous à tous les participants dans un mois pour les informer de la décision prise.

Un spectaculaire accident s'est produit mardi en milieu de matinée sur la route départementale 43 entre Grazac et Sainte-Sigolène. Un camion-toupie s'est renversé, le chauffeur a été désincarcéré par les pompiers.

Il était 10 h 45 quand les secours ont été prévenus de la sortie de route d'un camion-toupie transportant 11 tonnes de béton. En sortie de virage à droite, le poids-lourd s'est couché sur le flanc gauche après avoir traversé la chaussée. Selon le premier témoignage du chauffeur aux gendarmes, il aurait tenté d'éviter un véhicule en sens inverse dans le virage. Les roues droites sont montées sur le petit talus qui sépare la chaussée du ravin et le camion est devenu incontrôlable.

Le chauffeur de 27 ans se trouvait coincé au volant du camion, couché sur le flanc, côté conducteur. Les pompiers ont utilisé du matériel de désincarcération spécial poids-lourd pour dégager le routier.

Il a été évacué sur les urgences de Firminy pour passer des examens.

Les pompiers, qui étaient 30 sur cette intervention, se sont aussi occupés d'une pollution liée à une fuite sur le bouchon du réservoir et d'huile moteur. Ils ont stoppé l'arrivée d'eau plus haut et ont installé des buvards plus bas, ajoutant de l'absorbant.

A 13 heures, la RD43 restait fermée. Une société de levage devait intervenir dans la journée pour remettre le camion sur ses roues.

Monistrol n'a pas tremblé un seul instant lundi en 8e de finale de la Coupe de la Haute-Loire. Coubon a fait les frais de la puissance offensive de l'USM.

Coubon, mal en point en District 2, aura tenu 31 minutes. C'est alors que Valentin Savel Naime, de la tête malgré son petit gabarit, a débloqué le compteur d'un match déséquilibré sur le papier, dominé jusque-là par son équipe. L'attaquant de l'USM a aussi conclu la marque en fin de rencontre.

Entre ses deux buts, ses coéquipiers ont aussi brillé. Alexandre Assaf, d'un subtil lob, et Benjamin Gregnac, sur une chevauchée, ont aussi marqué en fin de première période. Lelian Rabany s'est offert un triplé. Et Mattéo Richardot, entré en seconde période, a inscrit un quadruplé en 24 minutes.

Monistrol, finaliste de la Coupe de la Haute-Loire 2023, est au rendez-vous, deux jours après un succès bonificateur en Régional 1. A ce titre, Christophe Mourier, l'entraîneur de l'USM, précise son commentaire : "On a intérêt à gagner les matches, avec toutes les réserves administratives en cours."

MONISTROL-SUR-LOIRE (R1) : 11

COUBON (D2) : 0

Buts : Valentin Savel Naime (31e et 88e), Alexandre Assaf (41e), Lelian Rabany (43e, 82e et 84e), Benjamin Gregnac (45e) et Mathéo Richardot (63e, 66e, 77e et 87e)

Monistrol : Théo Blachon, Jules Bardel, Benjamin Gregnac, Logan Simon, Pierre Petrot (cap.), Victor Defour, Gautier Fabre, Baptiste Manus, Lelian Rabany, Alexandre Assaf, Valentin Savel Naime, Gabin Barrès, Fedi Chouchani, Mathéo Richardot

Coubon : Mathieu Aurelle, Sam Aurelle, Thibault Roubin, Clément Gros, Julien Remondeau, Julien Hernandez (cap.), Joey Vassias, Baptiste Chaussinand, Danny Perret, Lenny Monteil, Hugo Alizert, Ayouba Saindou, Vincent Loiseau, Mathis Masclaux

Arbitre : Ghislain Champeaux

En match en retard à Laussonne en District 2, Haut-Lignon a pris sa revanche sur le match aller. Les joueurs du Mazet-Chambon-Tence se rapprochent encore davantage de la montée en D1.

Avec dix points d'avance sur Brives-Charensac, Haut-Lignon dispose de plusieurs jokers d'avance. Une semaine après son match nul à Craponne-sur-Arzon, les coéquipiers de Melvyn Guérin sont allés s'imposer dans le Mézenc sur un terrain compliqué. Gorgé d'eau le matin, le terrain de Laussonne restait délicat pour les protagonistes.

Haut-Lignon, battu à l'aller par Laussonne pour sa seule défaite de la saison, a accéléré en seconde période. Baptiste Miramand, en renard des surface, a débloqué la situation. Melvyn Guérin a doublé la mise de la tête sur un centre inspiré de Florian Parlanti. Et Arthur Defour, qui avait à deux reprises sur un excellent gardien de Laussonne, Simon Vuillerod, a porté le score à 3-0 sur une belle frappe croisée.

Le score aurait pu être encore plus lourd. Mais le portier de Laussonne a sorti plusieurs arrêts décisifs (70e, 83e, 88e).

LAUSSONNE : 0

HAUT-LIGNON : 3

Buts : Baptiste Miramand (59e), Melvyn Guérin (68e) et Arthur Defour (73e)

Laussonne : Simon Vuillerod, Nino Exbrayat, Martin Chanal, Brandon Masson (cap.), Hugo Fargier, Etienne Chapelle, Jules Chambon, Antoine Pradier, Théo Mirmand, Tanguy Teyssonneyre, François Mialon, Mathis Chapelle, Clément Lemoyne de Vernon, Mathieu Mirmand

Haut-Lignon : Thomas Milan, Benjamin Genest, Thibault Ribeyre, Ibrahim Diabate, Simon Brun, Johan Chatron, Melvyn Guérin (cap.), Baptiste Miramand, Léo Poyet, Fabien Jouve, Florian Parlanti, Mourad Osmanov, Mathias Bordet, Arthur Defour

Arbitre : Vincent Thiery

Les pluies liées à l'épisode cévenol commencées depuis la nuit du samedi 30 au dimanche 31 mars ont fait réagir les cours d'eau du bassin de la Loire depuis l'amont de la station de Chadrac jusqu'à Bas-en-Basset au niveau des premiers débordements.

En raison de la fin des précipitations, la décrue devrait s'amorcer en début de matinée ce lundi 1er avril.

Plus en aval, dans le secteur de Bas-en-Basset, le maximum de la crue par propagation est attendu vers la fin de matinée du 1er avril.

Idem sur le Haut-Allier. Les pluies liées à l'épisode cévenol ont fait réagir les cours d'eau du bassin depuis l'amont de Langogne jusqu'à la station de Langeac au niveau des premiers débordements. Le maximum de la crue a été atteint durant la nuit du 31 mars au 1er avril. La décrue devrait s'amorcer en début de journée du 1er avril en raison de la fin des précipitations en amont de l'Allier.

A Langeac, en aval du tronçon, les premiers débordements sont attendus dans la matinée du 1er avril et jusqu'en fin d'après-midi du 1er avril.

A Goudet, la crue se situait à 4,46 m, soit entre les crues du 2 décembre 2003 (3,66 m) et du 2 novembre 2008 (5.16 m). A Chadrac, le maximum a été atteint vers 6 heures avec 4,81 m. La décrue est amorcée. A Bas-en-Basset, la crue du 19 mai 2013 (1,22 m) est dépassée. Le pic est prévu vers 11 heures autour de 2 mètres. Ce sera moins que le 10 mars qui avait culminé à 2,40 m.

Pour le Lignon, en revanche, le niveau a dépassé celui du 10 mars qui était de 2,04 m. Ce lundi 1er avril, le Lignon est monté à 2,40 m vers 1 h 30 du matin.

Entre dimanche et lundi, plusieurs routes avec des ponts submersibles étaient fermées comme à Retournac et au Chambon-sur-Lignon.

La première édition du Trail des jonquilles a réuni 550 participants dont 430 coureurs samedi après-midi.

Le mauvais temps n'a pas entamé la bonne humeur générale. Sur 10 km, 15 km et 24 km, les coureurs ont pu découvrir les chemins tençois sur un tracé plutôt roulant.

Retrouvez toutes les photos et classements de cette première édition saluée par les concurrents. Un nouveau trail a fleuri en Haute-Loire en ce printemps.

Les photos

24 km

15 km

10 km

Podiums

Classements : https://www.lacommere43.fr/haut-lignon/item/64332-trail-des-jonquilles-julien-rancon-dans-son-jardin-a-tence.html