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Les résultats de l'équipe de France de football font du bien au moral. Vendredi, de nombreux Altiligériens étaient devant leur écran pour suivre le quart de finale des Bleus contre L'Uruguay.

Et quand le foot va, tout va. A Montfaucon, on a pris l'habitude de diffuser les matches au boulodrome. La fréquentation va crescendo et les bénévoles du comité des fêtes attendent encore plus de monde mardi pour la demi-finale. "Cela me fait penser à 98", raconte le président du club de foot de Montfaucon en évoquant l'ambiance et l'engouement.

Vendredi à Monistrol-sur-Loire (nos photos) comme ailleurs, les bistrots et les salons ont permis aux supporters de se réunir et d'encourager les Bleus à plusieurs milliers de kilomètres du stade.

Et on se met à rêver à un deuxième titre de champion du monde...

L'Ordre des architectes a déposé un recours devant le tribunal administratif dans le cadre de la construction de l'atelier-relais destiné à accueillir les Ateliers du Meygal à Yssingeaux. Le contrat de maîtrise d'oeuvre a été suspendu, mais les travaux continuent.

Le tribunal administratif a donné raison à l'Ordre des architectes en suspendant le contrat de maîtrise d'oeuvre des Ateliers du Meygal avec une somme de 1 000 euros à payer.

Le dossier est technique. D'un côté, l'Ordre des architectes estime que la communauté de communes, qui assure l'investissement, n'a pas respecté la loi. De l'autre, la com-com est convaincue d'avoir faire les choses dans les règles.

La première bataille a été remportée par l'Ordre des architectes qui a fait suspendre ce contrat de maîtrise d'oeuvre à la date du 31 mai. Il a également fait un recours de plein contentieux pour faire annuler ce contrat. Les deux parties doivent réaliser un mémoire pour argumenter, le jugement ne devrait pas être connu avant septembre ou octobre.

"On nous reproche de ne pas avoir dépensé assez"

Pour ce projet de 2,3 millions d'euros, la communauté de communes s'est appuyée sur un travail réalisé en 2014 par Vincent Rabérin, le patron des Ateliers du Meygal qui avait alors déposé un permis de construire et réalisé des études. "On avait juste besoin de remettre à jour les éléments techniques, pas de tout refaire", indique Thierry Royon, directeur de la collectivité des sucs. "On a pris un prestataire pour un maximum de 25 000 euros. On a fait jouer la concurrence pour choisir l'architecte mais on n'a pas fait de publicité."

Bernard Gallot, président, est plus tranchant. "En gros, on nous reproche de ne pas avoir dépensé assez. On a respecté le code des marchés publics. Sur la loi MOP (maîtrise d'ouvrage publique), on est moins bon. On engage de l'argent public. Faut-il refaire ce qui a déjà été fait ?"

Une question de calendrier

La communauté de communes était pris par le temps et la réalisation complète d'une maîtrise d'ouvrage aurait certainement fait dépasser le calendrier imposé par le patron des Ateliers du Meygal qui veut pouvoir intégrer l'usine-relais avant fin 2018.

Bilan : le contrat avec le maître d'oeuvre étant suspendu, c'est la communauté de communes qui tente de gérer en direct le suivi de chantier. Le recours et la première décision du tribunal n'empêchent pas le chantier de se poursuivre. Il devrait pouvoir aller au bout.

Les producteurs du GIE des producteurs de fruits rouges ont lancé la saison sous de bons auspices. Les Perles du Velay devraient dépasser la barre des 1000 tonnes cette année et ont conquis la côte d'Azur.

Deux producteurs, fraîchement installés ont rejoint le groupement des producteurs de fruits rouges basé à Saint-Jeures. Cindy Deygat, 23 ans, est à quelques centaines de mètres du siège social. La néo-productrice a passé un an au côté de Georges Brottes, 73 ans, qui lui transmet une partie de son flambeau. Elle cultive 1,5 hectare avec 35 tunnels de fraises, framboises et groseilles. La totalité des fraises pousse en hors-sol, appelé jardins suspendus auprès de la clientèle, les framboises sont, elles, plantées dans le sol.

"En reprenant l'exploitation de Georges, je sais que j'aurai des revenus dès la première année. Je viens de l'élevage, mon compagnon a des brebis, mais ce choix de partir dans les fruits rouges offre certains avantages, c'est saisonnier et cela me permet de concilier vie privée et vie professionnelle.

Une installation... à Malrevers

Arnaud Chouvet, 36 ans, et sa femme Anne-Laure, 35 ans, viennent de débuter à Malrevers. Une commune qui est aussi en zone montagne, un critère indispensable pour adhérer au GIE. Après des études d'agronomie à l'ISARA Lyon, Arnaud était parti dans la grande distribution et l'industrie pharmaceutique. Revenu dans sa région d'origine, le couple s'est lancé dans les fraises et les framboises avec 5 000 m2 de tunnels sur 6 hectares. "Pendant un an, j'ai tourné chez quatre producteurs pour apprendre le métier et me conforter dans mon choix."

Depuis un mois, les fraises sont arrivées à la bouche des clients. "On a commencé quand il s'est arrêté de pleuvoir. On a manqué de rendement dû à l'absence de lumière mais les marchés se tiennent bien", analyse Denis Chirouze, directeur du GIE à "Pouzols".

Des fruits plébiscités sur la côte d'Azur

Côté framboises, le marché est encore "lourd", comprenez la production et la concurrence sont fortes, avec une production française, espagnole et portugaise. "Systeme U a basculé vers le choix d'une framboise française. Mais les grossistes cherchent surtout le prix le plus bas."

Pour l'heure, si la production est conforme à la saison dernière, le chiffre d'affaires se porte bien, notamment grâce à un fruit haut de gamme qui fait le bonheur des touristes et résidents sur la côte méditerranéenne, de Nice à Monaco, qi disposent d'un pouvoir d'achat élevé.

Manpower avait été la première agence d'intérim à s'implanter dans l'Yssingelais. Après 28 ans passés à Sainte-Sigolène, elle est aujourd'hui implantée à Monistrol-sur-Loire.

1988. Manpower choisissait Sainte-Sigolène pour s'implanter dans l'Yssingelais, sur un secteur d'emploi dynamique, au coeur du tissu industriel. L'agence d'intérim a connu un premier déménagement en 2000 tout en restant à Sainte-Sigolène. Puis en 2016, ce fut le grand saut dans la commune voisine de Monistrol-sur-Loire, aux Terrasses du Mazel, à côté du centre aquatique l'Ozen.

"Dans les années 80 et 90, le but était de se rapprocher des entreprises. Aujourd'hui, la volonté est d'être vu et facilement accessible par l'intérimaire", reconnaît Christian Danti, directeur de l'agence depuis 22 ans. Il était d'ailleurs rentré chez Manpower à la fin 1987, au moment où s'ouvrait l'agence sigolénoise.

Le CDI d'intérim se développe

Six personnes collaborent aujourd'hui à l'agence Manpower de Monistrol. Martine Bernard, chargée d'affaires, est en poste depuis le début. Marie-Laure Pontvianne, consultante recrutement, travaille sur Monistrol et Le Puy-en-Velay. Solène Fayolle, Sophie Montchamp, Sandra Montibert et Manon Soulayres s'occupent de mettre en relation les intérimaires et les employeurs.

"En trente ans, le métier a beaucoup changé. La concurrence est importante. On essaie de détecter les talents. J'emploie souvent la règle des trois "C" : capter, connecter, conserver", estime Christian Danti. "On propose le CDI d'intérim depuis 3-4 ans et ça va encore se développer. Ce sera le point fort de demain."

Les rugbymen tençois seront finalement en Promotion Honneur 1re série en 2018-2019.

Le Rugby Club des Hauts Plateaux accède à l'échelon supérieur sans l'avoir validé sur le terrain. Les Tençois pensaient être privés de montée, leur objectif de saison après leur défaite contre Cruas le 22 avril (26-22), lors du match de barrage.

Après une saison convaincante, les rugbymen du Haut-Lignon, handicapés par les blessures et les absences, avaient raté le coche dans les matches décisifs.

Cette décision administrative vient les récompenser d'un exercice globalement réussi.

Le RCHP, 19e club de Drôme-Ardèche, profite de l'absence de relégations d'une équipe du comité de Fédérale, pour accéder à la 1re série.

"Je l'ai découvert lors de l'inscription du club pour la saison prochaine", reconnaît Denis Chirouze, le président. Cette bonne nouvelle entraîne le besoin de recruter. D'une part pour enrichir le groupe et surtout pour constituer une équipe réserve, obligatoire à ce niveau. "On recherche aussi des juniors", ajoute le président.

Depuis le 21 juin 2018, une zone de stationnement réglementé (zone bleue) a été mise en place sur Bas-en-Basset dans le centre bourg. Cela concerne la rue Soeur-Fontbonne, la place Centrale et la place de la Mairie.

"Le but est de désengorger la rue du Commerce, créer de la fluidité dans le stationnement pour favoriser l'accès aux magasins", justifie Gilles David, le maire, ravi de la démarche. "Ça a un peu grogné au début mais les retours sont positifs."

La durée maximale de stationnement sur ces emplacements délimités à la peinture bleue est de 1 h 30, tous les jours entre 8 heures et 19 heures. 

Un disque de stationnement conforme aux normes européennes doit être utilisé et apposé en évidence sur la face interne du pare-brise ou, si le véhicule n'en comporte pas, à un endroit apparent convenablement choisi.

Tout manquement à la règle se verra sanctionné d'une contravention de 35 € (nouveau montant national). 

Aucun PV n'a encore été dressé. La mesure se veut davantage incitative que répressive.

Le Garage Delolme a déménagé de Boisset à Retournac.

En mars 2016, Fabrice Delolme avait tout perdu dans l'incendie de son garage automobile à Boisset où il avait créé son entreprise 17 ans plus tôt. La mairie lui avait mis à disposition un local communal pour lui permettre de poursuivre son activité.

La reconstruction de son garage a subi de nouvelles péripéties et l'idée de déménager a émergé pour le professionnel de l'automobile. Il a trouvé un bâtiment en location à Retournac, sur la zone d'activité de la Sausse, au bord de la déviation poids lourd, près des Matériaux Ollier.

Fabrice Delolme, qui dispose d'une expérience de 30 ans dans la mécanique, propose de la vente de véhicules neufs et occasions, réparation et entretien, dépannage, et carrosserie. Une cabine de peinture sera prochainement installée.

Le Garage Delolme est ouvert du lundi au vendredi de 8 heures à 12 heures et de 14 heures à 19 heures.

Téléphone : 04 71 75 21 17

Cinq associés d'une cave lyonnaise viennent d'ouvrir une succursale au Chambon-sur-Lignon, au nom évocateur de Les Canons qui décomplexe illico l'achat de vins chez un caviste.

Ici, point de noms compliqués. On ne vous demandera pas de déceler l'arôme de mûre, d'épices ou de réglisse à la dégustation, de parler tanins et caudalies. On aime ou on n'aime pas ce nectar cher à Bacchus que l'on vous invite à goûter, mais nul besoin de se justifier par des discours pointus. "Ici, un canon, ça se siffle", formule Jordy Carrasco, 25 ans, l'un des cinq associés de la cave lyonnaise Vavro & Co. Elle existe depuis quinze ans dans la capitale des Gaules et dispose de cinq points de vente : 3 à Lyon, 1 à Oullins... et 1 au Chambon-sur-Lignon.

C'est à Blaise Vavro, l'un des associés, qui a l'habitude de venir l'été au Chambon que revient l'idée d'y ouvrir une cave éphémère dans un premier temps. Voire plus si affinités.

Les Canons, c'est le nom original de cette cave, a trouvé place dans l'ancienne boutique de l'Instant Chouette, entre Pizzissima et le Bistrot de Pascal.

De 5 à 15 euros la bouteille

"Beaucoup de personnes ne poussent pas la porte d'un caviste par peur de trouver des vins trop chers ou de se sentir ignares dans la connaissance du vin. Ici, pas de chichi, on propose des vins entre 5 et 15 euros la bouteille. C'est vendu à prix domaine. On dispose aussi de bouteilles prestigieuses pour ceux qui le souhaitent, comme du mouton rothschild ou du romanée-conti."

Outre des vins de tous les vignobles de France, mais aussi d'Espagne ou du Portugal, on retrouvera également du champagne, de la bière de la Brasserie stéphanoise.

Des dégustations à domicile

Trois vins, rouge, blanc et rosé, sont proposés à la dégustation chaque semaine. De plus, des dégustations à domicile sont possibles à partir de 29 euros par personne.

La cave Les Canons au Chambon-sur-Lignon est ouverte du lundi au samedi (fermée le mardi) de 11 heures à 13 heures et de 15 heures à 20 heures, le dimanche de 11 heures à 13 heures.

La commune de Retournac bénéficie d'une nouvelle offre de santé avec l'installation ce lundi d'une ostéopathe.

Mélanie Duchampt, collaboratrice depuis 2012 d'Edith Paulet à Bas-en-Basset, a décidé de s'installer à son compte à Retournac. Le projet de maison de santé à Retournac a joué un grand rôle dans son choix.

Née en Isère, Mélanie Duchampt effectue un retour aux sources. "Mon grand-père était garde-pêche à Retournac jusque dans les années 60."

L'ostéopathe, jeune maman, s'est installée dans l'ancien cabinet du Dr Nathalie Sivelle, au 59 avenue de la Gare, à côté du dentiste.

Elle s'est formée à l'Institut supérieur de l'ostéopathie (ISO) à Lyon durant six années. "J'avais envie de partir dans le médical. Ma tante se faisait régulièrement soigner ainsi et elle me parlait souvent des bienfaits de cette discipline qui n'était pas encore vraiment connue."

Mélanie Duchampt consulte du lundi au samedi sur rendez-vous.

Téléphone : 06 75 00 03 11.

Les organisateurs auront rempli leurs objectifs dimanche matin avec l'Incontournable, seule et unique course à pied sur le contournement du Puy-en-Velay. La déviation est en voie d'achèvement et la 2x2 voies de la RN88 ouvrira à la circulation le 16 juillet.

Mais avant l'ouverture aux moteurs, ce sont les coeurs des sportifs qui ont inauguré le bitume flambant neuf, de la Chartreuse jusqu'à l'échangeur de la Pépinière.

La moitié de course était en version ascendante continue, la seconde partie en descente jusqu'aux bords de la rive avant l'arrivée au stade Lafayette.

Le palmarès est détenu à jamais par Esteban Botelho sur 9 km et Jean-Christophe Play sur 17 km (voir le compte-rendu et les classements complets).