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L'art au service de la science. Un partenariat inédit entre un artiste et la SCOP Fontanille du Puy-en-Velay autour de la dentelle de Haute-Loire pourrait aboutir au sauvetage de la grande barrière de corail.

On est loin de l'artiste bohème, déconnecté de la société. Jérémy Gobé, artiste parisien, a noué un partenariat avec la SCOP Fontanille autour d'un projet artistique et scientifique, dénommé Corail/Artefact.

Invité à réaliser une œuvre pour le festival international de textile de Clermont-Ferrand, l’artiste Jérémy Gobé, découvre Fontanille.

L'incroyable similitude entre un point de dentelle et une cellule de corail

En visitant cette industrie le regard de l’artiste se pose sur un point traditionnel appelé Point d’esprit. En effet, Jérémy Gobé dont la pratique se développe autour des coraux qu’il prolonge, dessine et sculpte pour leur redonner vie, voit immédiatement le lien entre les coraux et cette dentelle, travaillée depuis plus de 400 ans. Le point d’esprit est un motif identique à la vue microscopique d’une cellule de corail.

La grande barrière de corail est le plus grand récif corallien du monde, comptant plus de 2 900 récifs et 900 îles s’étirant de Bundaberg à la pointe de la péninsule du cap York soit plus de 2 600 kilomètres sur une superficie de 344 400 km². Le récif se situe en mer de Corail au large du Queensland, en Australie.

La dentelle utilisée comme un tuteur à un arbre

Et si cette dentelle pouvait être utilisée pour sauver les coraux ?

Jérémy Gobé partage donc sa découverte avec la chercheuse en biologie marine Isabelle Domart-Coulon et ils mettent au point un protocole.

Il s’agit de prouver que la dentelle est l’interface idéal pour que de nouvelles boutures de corail se développent et s’implantent sur les récifs décimés.

Outre une similitude visuelle, la dentelle présente de nombreux avantages : transparences, rugosité, biodégradabilité,...

Jérémy Gobé initie ainsi l’idée d’utiliser la dentelle du Puy comme substrat pour la recolonisation de la barrière de corail.

La prochaine étape sera de réaliser des tests in situ. C'est programmé pour 2019.

En attendant, vous pouvez découvrir ce travail artistique, scientifique et industriel au Musée des manufactures de dentelles de Retournac où une exposition est en place.

Elle se combine avec une fort attrayante exposition du FITE sur les dentelles de Roumanie d'hier et d'aujourd'hui (lire l'article).

Les deux propriétaires du Parc International Cévenol au Chambon-sur-Lignon, Fan Zhe et Lei Fan Siyin, ouvrent leur restaurant chinois ce vendredi soir. A travers La Porte de la Chine, ils veulent faire découvrir les spécialités culinaires de Canton, leur ville d'origine.

Bienvenue à La Porte de la Chine. C'est le nom qu'ont choisi Fan Zhe et Lei Fan Siyin pour le restaurant dédié à la cuisine chinoise. Les deux artistes, propriétaires de l'ancien Collège Cévenol depuis deux ans, ont décidé d'ouvrir un restaurant dans ce qui était l'ancien self des lycéens. La cuisine existait déjà et l'ancien réfectoire a été habilement relooké dans l'esprit de l'empire du Milieu.

Des portes typiques de 150 ans

Tables, chaises et divers accessoires de l'époque du collège sont réutilisés. 80 couverts sont accessibles. Le nouveau lieu de restauration est décoré avec des portes traditionnelles des maisons campagnardes de Canton, la région d'origine des deux porteurs de projet. "Certaines portes, les plus anciennes, ont 150 ans. Ça fait écho à l'âge des bâtiments de cette ancienne ferme typique du Plateau", indique Fan Zhe.

De 15 à 45 euros le menu

Le plus compliqué a été de dénicher un chef pour s'occuper de la cuisine, ce qui a demandé du temps. A partir de ce vendredi soir, Chen Guang Yu va proposer des spécialités culinaires asiatiques, en particulier de la région de Canton, au sud-est de la Chine.

Les menus varieront de 15 à 45 euros. "La cuisine de Canton, c'est la meilleure de Chine", s'enthousiasme Fan Zhe. "A Canton, on mise sur la nourriture fraîche où on retrouve le goût naturel de l'aliment. On a aussi beaucoup de soupes."

Infos pratiques

La Porte de Chine au Chambon-sur-Lignon est ouvert du mardi au dimanche, midi (12 heures - 14 heures) et soir (19 heures - 22 heures). Les réservations se prennent la veille de 15 heures à 21 heures au 06 99 26 88 17

La 49e édition de la course de côte de Dunières se déroule ce week-end avec un duel au sommet entre Geoffrey Schatz, vainqueur en 2017, et Sébastien Petit, champion de France en titre. 110 voitures sont engagées.

La victoire ne devrait pas échapper à l'un de ces deux hommes sur le tracé de 2 360 mètres dont le goudron devrait être totalement refait pour 2019 et la 50e édition. Depuis le début de saison de course de côte, ils se sont partagés les victoires, quatre chacun, et ont rendez-vous en Haute-Loire pour se mesurer à nouveau.

Geoffrey Schatz mène la danse et possède une avance confortable de 39 points au classement provisoire. C'est uniquement dû à l'absence de Sébastien Petit sur l'épreuve des Teurses d'Hébécrevon en Normandie en raison de sa participation au championnat d'Europe.

Et on se souvient qu'en 2017, le leader du Championnat était parti à la faute sous un temps orageux au volant de sa Norma. Il avait laissé la victoire à Geoffrey Schatz. Le champion de France en titre veut prendre sa revanche et regoûter à la victoire à Dunières, dix ans après son dernier succès. Depuis huit ans, la famille Schatz est intraitable avec 7 victoires pour Nicolas et 1 pour Geoffrey qui a récupéré la voiture de Nicolas.

La course de côte de Dunières s'accompagne d'une exposition de 50 voitures anciennes dans la rue du 11-Novembre.

Le programme

Vendredi

Vérifications techniques et administratives

Samedi

7 heures - 8 heures : vérifications techniques et administratives

8 heures : essais libres suivis de deux montées d'essais chronométrés

Dimanche

8 h 30 : trois montées

C'est une page de l'histoire qui se tourne en ce mois de juillet. Les trois dernières religieuses Ursulines quittent le couvent et organisent un vide-maison vendredi et samedi.

L'histoire des Ursulines à Monistrol-sur-Loire remonte à 1634, lorsque des religieuses arrivent de Saint-Chamond. L'Ordre de Saint-Ursule, fondée en Italie, a compté jusqu'à 30 religieuses à Monistrol, dans un immense bâtiment sur la place du Vallat. Aujourd'hui, elles ne sont plus que trois : soeur Marie-Louise, mère supérieure arrivée en 1949, soeur Marie-Andrée, arrivée en 2016, et soeur Thérèse, venue du Vietnam.

Soeur Marie-Louise est arrivée en 1949

Soeur Marie-Louise, 91 ans, est une figure locale et a enseigné à de nombreux Monistroliens. Elle a décidé de rejoindre la maison mère de la communauté à Saint-Côme-d’Olt (Aveyron). "Jusqu'en 1981 et la nomination de Paul Massard, la directrice de Notre-Dame-du-Château était une religieuse", fait savoir Jean-François Fournier, le directeur actuel.

Les deux autres soeurs resteront à Monistrol, dans un logement au-dessus du magasin de fleurs, à l'angle de la place du Vallat et de la rue du Commerce.

Avant de quitter le couvent, les religieuses ont organisé avec soin la transmission. Vendredi (15 heures à 19 heures) et samedi (9 heures à 12 heures), un vide-maison est proposé pour venir acquérir de la vaisselle, des livres, des meubles.

Un projet de réhabilitation

Le 31 juillet, soeur Marie-Louise rejoindra l'Aveyron. Le couvent, lui, a été donné à l'association de gestion immobilière Sainte-Angèle-Mérici, du nom de la créatrice des Ursulines, déjà propriétaire de l'ensemble scolaire. Le but est de transformer le bâtiment pour faire une extension du collège, lequel comptait cette année 777 élèves. La chapelle, située au bout du couvent, restera en tant que telle.

"Il n'y a aucune urgence. Nous devons trouver les moyens de financer la réhabilitation. C'est un projet à moyen terme. On va se donner le temps d'y réfléchir", indique Jean-François Fournier, à la tête d'un ensemble scolaire qui a fait décrocher un diplôme à 585 élèves sur 597 présentés cette année.

Ce n'est pas une semaine complète mais c'est déjà ça. Mercredi matin, les footballeurs de l'ASSE ont participé à un entraînement au Chambon-sur-Lignon, ouvert au public. Trois cents spectateurs étaient massés le long de la main courante.

L'opération séduction a joué à fond au Chambon-sur-Lignon, l'une des dix destinations phares de l'été pour les clubs professionnels à en croire France Football dans son édition de cette semaine.

Le public a pu assister au plus près à cette séance composée d'un "taureau" et d'une mise en place en vue de la rencontre de mercredi soir contre Bordeaux à Andrézieux.

Sur une pelouse qui n'a jamais été aussi belle (Jean-Louis Gasset a apprécié), les Stéphanois ont affiché de larges sourires en cette matinée baignée de soleil. Alors que Yann M'Vila et Perrin bénéficiaient d'une séance allégée, Stéphane Ruffier était à l'écart du groupe pour des ateliers spécifiques. Romain Hamouma était absent et laissé au repos. Quant à Wahbi Khazri, le néo-Stéphanois, il dispose de quelques jours de vacances supplémentaires.

Avant de quitter le stade, tous les joueurs ont pris le temps de répondre aux sollicitations des fans, cheveux blonds et cheveux gris : des autographes, des photos et des selfies.

Un barbecue attendait les joueurs les joueurs au Bel Horizon, chez Guilllaume Chazot, avant de profiter de la piscine, de la pétanque et du soleil de la Haute-Loire, avant de retrouver le Forez.

Pour sa 5e édition, le festival Sucs en scène va encore développer sa capacité d'accueil. Pour cela, les organisateurs ont augmenté leur budget et leurs besoins en bénévoles.

Sucs en scène, c'est le petit festival qui monte, qui monte. Si les deux premières éditions ont souffert d'une météo pas toujours complice, le déplacement à la fin août et l'organisation sur deux jours a permis à l'association Des Pieds Des Mains de franchir un premier palier.

Chaque année, les organisateurs (25 bénévoles actifs) avancent, progressent, se structurent pour aujourd'hui voir encore plus loin. Ils étaient 1 800 spectateurs en 2016, 3 000 en 2017. Et 4 000 en 2018 si tout va bien.

Un budget de 140 000 euros

Le festival se fera entièrement en extérieur, dans des champs prêtés aux "Cayres", entre Yssingeaux et Saint-Jeures, au milieu de la campagne. Pas de chapiteau donc cette année. "On a prévu des ponchos imperméables", annoncent les organisateurs.

Tout a été revu à la hausse cette année pourtant : un budget qui passe de 90 000 euros à 140 000 euros dont 60 000 euros pour la partie artistique (un tiers pour la tête d'affiche), une équipe de bénévoles qui atteint 150 personnes contre 95 en 2017, 20 agents de sécurité (soit deux fois plus).

"On prend un risque mais comme chaque année", estime Yoann Charentus.

La tête d’affiche du vendredi se nomme Asian Dub Foundation. Les membres de ce groupe culte seront en pleine tournée des 25 ans, ne comportant que quelques dates en France. Quant au samedi soir, le festival d'Yssingeaux accueille Naâman.

Des animations le samedi après-midi

La journée du samedi sera animée par l’habituel, et non moins fédérateur, marché artisanal, ainsi que par diverses animations (olympiades, jeux en bois, activités pour enfants, etc.). La musique sera également présente en journée, avec les prestations de DJ’s et groupes locaux comme La Compagnie des Kikidekonafon.

Pour marquer les cinq ans du festival, le terrain des Cayres verra également s’installer un contest de skate, organisé en partenariat avec l’association Ride in Yssingeaux.

Le programme

Vendredi : Les Chaussettes Rances ; La Vaguabonde ; Asian Dub Foundation ; La P’tite Fumée.

Samedi : Les Epingles à Chèvre ; Maracujah ; Naâman ; KDS

Naâman - "Outta Road"

Asian Dub Foundation - "Stand Up"

Après l'annulation de leur stage fin juin, les Verts de l'AS Saint-Etienne vont tout de même faire une apparition cet été au Chambon-sur-Lignon dont les installations avaient été spécialement bichonnées en prévision de leur venue.

Ce mercredi, les Stéphanois participeront à un entraînement en présence du public. Jean-Louis Gasset dirigera cette séance à 10 h 30. Après deux heures d'ateliers, de petits jeux et d'une opposition, les joueurs prendront un bain de foule avec photos et dédicaces.

Ils déjeuneront à l'Hôtel Bel Horizon au Chambon avant de se détendre.

En milieu d'après-midi, ils rejoindront le Forez où un match amical les attend à 19 heures au stade d'Andrézieux (Envol Stadium) contre les Girondins de Bordeaux.

L'ASSE reste sur deux victoires, contre Andrézieux (7-0) le 7 juillet et l'Olympique Marseille (1-0) le 14 juillet.

L'artisan boucher charcutier traiteur Alin Ciurar ouvre une seconde boutique, à Retournac, commune où il vit depuis huit ans.

La Bouche Rit d'Alin. Mercredi, les premiers clients d'Alin Ciurar seront accueillis dans son commerce à Retournac, au 2 rue de la République.

Meilleur apprenti de France en 2012

Alin Ciurar est Roumain d'origine, arrivé en France et plus précisément au Puy-en-Velay à l'âge de 10 ans. Ce métier, il l'a découvert "par hasard" lors d'un stage en classe de 3e. C'est la révélation. Sylvain Vialleton, charcutier traiteur, qui lui a ouvert les portes de son laboratoire, le prend comme apprenti. Après un CAP de charcutier traiteur, Alin Ciurar poursuit avec un CAP de boucher chez Eric Loubet à Retournac. Avec son patron, il décroche le titre national de Meilleur Apprenti de France.

Une boucherie au Puy depuis 2016

En octobre 2016, il quitte la boucherie de Retournac pour ouvrir la Bouche Rit d'Alin au Puy-en-Velay. Aujourd'hui, à 30 ans, il poursuit son développement et choisit de s'implanter à Retournac où il vit avec sa femme et ses trois filles depuis huit ans.

Il s'est installé en haut de la rue de la République, dans une ancienne boucherie qui était devenue une agence immobilière. Il a aménagé un laboratoire à l'arrière de la boutique. "Les bêtes sont choisies sur pied. Tout est fait maison : le jambon, la charcuterie, le pâté croûte, la jambonnette, les plats cuisinés."

Infos pratiques

La nouvelle boucherie charcuterie traiteur de Retournac sera ouverte du mardi au dimanche midi, de 7 heures à 12 h 30 et de 15 heures à 19 heures. En juillet et août, ouverture également le lundi de 7 heures à 12 h 30.

Téléphone : 04 71 56 89 42.

La France est championne du monde de foot pour la deuxième fois de son histoire.

Après le 12 juillet 1998, le 15 juillet 2018 restera à jamais gravé dans l'histoire du football français.

Ce dimanche, toute la Haute-Loire a vibré pour les Bleus, vainqueurs de la Croatie en finale.

La foule des grands jours s'était massée dans les bars et les salles polyvalentes pour suivre le match. Plusieurs centaines de personnes, voire un millier de spectateurs, étaient ainsi rassemblés à Yssingeaux, Saint-Julien-Chapteuil, Bas-en-Basset, Retournac, Les Villettes, Monistrol-sur-Loire, Sainte-Sigolène ou encore Lapte.

Au coup de sifflet final, les Altiligériens sont descendus dans la rue pour continuer à communier et fêter ce titre de champion du monde.

Joie dans les rues d'Yssingeaux

Joie dans les rues d'Yssingeaux (bis)

Sucs et Lignon enregistre le retour de Ludwig Martorell au club, suivi par un défenseur et un joueur U18 qui rejoint son frère.

Cette saison, quatre Monistroliens portaient encore le maillot de l'USM. A la trêve, Gunay Korkmaz avait fait le choix de rejoindre Sucs et Lignon. Il reste au club et va accueillir son jeune frère Alican qui a disputé la finale de la Coupe de la Haute-Loire U18 et qui évoluera en senior.

Après un an à Monistrol-sur-Loire qui aurait bien voulu le garder, l'attaquant Ludwig Martorell rentre à la "maison" pour jouer avec les copains. Sollicité par plusieurs clubs (Vorey, Velay FC), le double vainqueur de la Coupe de la Haute-Loire rejoint l'USSL.

Il est suivi par le défenseur Tom Giraud, écarté en fin de saison du groupe seniors à l'USM.

Autre bonne nouvelle pour l'USSL, Christophe Perbet ne devrait plus partir. Il était annoncé partant sur Paris.

Seul départ officiel pour le moment, celui de Martin Bouilhol qui va tenter sa chance à Saint-Julien-Chapteuil en Régional 3.