jeudi, 05 juillet 2018 13:51

Fruits rouges : les fraises et les framboises des Perles du Velay font rougir de plaisir

|Cindy Deygat|Arnaud Chouvet|Viviane et André Chatelard|Une boutique est ouverte à "Pouzols" à Saint-Jeures|||||| |Cindy Deygat|Arnaud Chouvet|Viviane et André Chatelard|Une boutique est ouverte à "Pouzols" à Saint-Jeures|||||| ||||||||||

Les producteurs du GIE des producteurs de fruits rouges ont lancé la saison sous de bons auspices. Les Perles du Velay devraient dépasser la barre des 1000 tonnes cette année et ont conquis la côte d'Azur.

Deux producteurs, fraîchement installés ont rejoint le groupement des producteurs de fruits rouges basé à Saint-Jeures. Cindy Deygat, 23 ans, est à quelques centaines de mètres du siège social. La néo-productrice a passé un an au côté de Georges Brottes, 73 ans, qui lui transmet une partie de son flambeau. Elle cultive 1,5 hectare avec 35 tunnels de fraises, framboises et groseilles. La totalité des fraises pousse en hors-sol, appelé jardins suspendus auprès de la clientèle, les framboises sont, elles, plantées dans le sol.

"En reprenant l'exploitation de Georges, je sais que j'aurai des revenus dès la première année. Je viens de l'élevage, mon compagnon a des brebis, mais ce choix de partir dans les fruits rouges offre certains avantages, c'est saisonnier et cela me permet de concilier vie privée et vie professionnelle.

Une installation... à Malrevers

Arnaud Chouvet, 36 ans, et sa femme Anne-Laure, 35 ans, viennent de débuter à Malrevers. Une commune qui est aussi en zone montagne, un critère indispensable pour adhérer au GIE. Après des études d'agronomie à l'ISARA Lyon, Arnaud était parti dans la grande distribution et l'industrie pharmaceutique. Revenu dans sa région d'origine, le couple s'est lancé dans les fraises et les framboises avec 5 000 m2 de tunnels sur 6 hectares. "Pendant un an, j'ai tourné chez quatre producteurs pour apprendre le métier et me conforter dans mon choix."

Depuis un mois, les fraises sont arrivées à la bouche des clients. "On a commencé quand il s'est arrêté de pleuvoir. On a manqué de rendement dû à l'absence de lumière mais les marchés se tiennent bien", analyse Denis Chirouze, directeur du GIE à "Pouzols".

Des fruits plébiscités sur la côte d'Azur

Côté framboises, le marché est encore "lourd", comprenez la production et la concurrence sont fortes, avec une production française, espagnole et portugaise. "Systeme U a basculé vers le choix d'une framboise française. Mais les grossistes cherchent surtout le prix le plus bas."

Pour l'heure, si la production est conforme à la saison dernière, le chiffre d'affaires se porte bien, notamment grâce à un fruit haut de gamme qui fait le bonheur des touristes et résidents sur la côte méditerranéenne, de Nice à Monaco, qi disposent d'un pouvoir d'achat élevé.

Dernière modification le jeudi, 05 juillet 2018 23:17

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