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Avec "Le Prix du vent", paru aux éditions du Rocher, Sioux Berger livre sous forme d'un épais roman graphique les conclusions de son enquête de terrain après l’installation d’éoliennes dans sa région.

Sioux Berger, auteure et journaliste spécialisée dans les sujets d'écologie et de bien-être, dans la naturopathie et les médecines douces, a passé son enfance au Puy-en-Velay. Elle partage son existence entre l'Auvergne et la région parisienne. C'est parce qu'elle a été confrontée à l'installation d'éoliennes dans le village familial, qu'elle a entamé un travail d'enquête et de mobilisation citoyenne. Elle avait publié le roman "Les Pentes" sur le même thème que nous avions présenté ici.

Des éoliennes, des bêtes et des hommes

Voici aujourd'hui dans "Le Prix du vent, des éoliennes, des bêtes et des hommes", la suite concrète de la vie des vaches sous les pales, mais sous la forme d'un roman graphique qui a mobilisé deux complices. Sioux Berger est épaulée dans cette aventure éditoriale singulière par l'auteur Maxime Poisot et l'illustrateur Baptiste Chouët.

Un sujet d'actualité

Ce livre qui fait sien d'entrée de jeu cette formule "L'intérêt général ne peut s'affranchir de l'intérêt des particuliers au seul nom du progrès", se revendique comme une enquête fouillée sur les installations de parcs éoliens en milieu rural. Un sujet d'actualité donc, sensible à bien des égards.

Carnet de notes et de témoignages

On y trouve des pages de carnet de notes et de témoignages. A travers ces portraits, l'auteure s'attache à mettre en relief des mécanismes qu'elle pointe comme pernicieux, et leurs conséquences : une biodiversité menacée, l’apparition de symptômes dans les cheptels, chez les riverains, etc.

C'est une somme de 160 pages, pas une BD vite parcourue. Soyez prévenu.

Infos pratiques

"Le Prix du vent" aux éditions du Rocher, Desclée de Brouwer

Prix : 19,99 euros

Alors que le premier projet de 5 éoliennes a été retoqué par la préfecture de Haute-Loire et confirmé par le tribunal administratif (lire le compte-rendu du jugement), le promoteur développe un nouveau projet aux Vastres.

Un premier projet à peine enterré, voilà qu'arrive un nouveau projet éolien aux Vastres, toujours porté par BayWa r.e. du Groupe Quénéa'ch.

Le premier projet des Deux Plateaux prévoyait 5 éoliennes installées sur deux sites. Ce développement, validé par la commune (qui aurait bénéficié d'un loyer de 6000 € par an et par éolienne), avait été retoqué par le préfet.

Cette nouvelle version passe de 5 à 8 éoliennes et se concentre sur un seul site, sur la crête à la frontière entre Haute-Loire et Ardèche.

Dans une lettre d'information distribuée la semaine dernière à la population, le porteur de projet annonce une réunion d'information le mercredi 29 septembre à l'Auberge gourmande des Vastres de 16 heures à 20 heures. Les inscriptions se prennent auprès de Charline Vialle (charline.vialle@mazars.fr ou 06 13 60 01 06).

Ce nouveau projet prévoit toujours des éoliennes de 150 m en bout de pale et envisage de passer d'une production (estimée) de 61 à 98 GWh/an, "soit 12 500 à 20 000 foyers avec chauffages".

Nouveau projet, nouvelle opposition ?

Ce nouveau projet est déjà accueilli avec scepticisme par une partie de la population et risque de relancer les oppositions de villages voisins et d'associations de protection de la nature et du Mézenc. "Ce nouveau projet éolien aux Vastres est une mascarade de concertation pour un projet déjà bien avancé. Le promoteur revient avec un nouveau projet qui va à l’encontre total de la préservation des paysages", estime une habitante des Vastres.

"Infrasons : ce que l'on n'entend pas" : tel est le thème d'une conférence proposée vendredi soir à la mairie de Fay-sur-Lignon. Organisé par le collectif d'opposants au projet de parc éolien des Vastres, ce rendez-vous sera animé et présenté par Marie-Paul Bouin, sismologue au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et habitante de Fay-sur-Lignon.

Elle tentera de démontrer l'impact des éoliennes sur la santé en s'intéressant aux infrasons générés par les mouvements des pales.

La conférence débutera à 20 h 30.

L'association Protection du patrimoine paysager de Valprivas et Bas-en-Basset organisait samedi un après-midi festif avec marche, spectacle, exposition et vidéo-projection sur les éoliennes et notament sur le futur site d'implantation de six éoliennes industrielles de 170 m de haut à Valprivas et Bas-en-Basset.

Une quarantaine de personnes ont participé à la petite randonnée, ponctuée de questions concernant l'énergie éolienne, d'environ deux heures qui a conduit les marcheurs jusqu'à l'aire naturelle de camping du hameau de Chomont.

Au retour, deux spectacles étaient offerts au public : "Sacré Printemps", un spectacle déambulatoire de Carole Gentil (La Cie du Ruisseau à Yssingeaux) auquel les enfants ont été associés avec bonheur et les percussions africaines de Matar et ses élèves. Là encore le public a été invité à participer à des danses africaines très rythmées.

Samedi matin, une bonne centaine de personnes ont manifesté devant la mairie de Fay-sur-Lignon pour rappeler leur opposition au projet de parc éolien sur le territoire limitrophe des Vastres.

Ils étaient tous là ou presque. Samedi matin, les Faynois en grande majorité se sont rassemblés sur la grande place, devant la mairie. Même la doyenne, Maria, 100 ans et demi, a fait en sorte de pouvoir être présente dans le cortège.

Un projet de 5 éoliennes

Le projet prévoit l'implantation de 5 éoliennes sur le territoire des Vastres, à la frontière avec Fay-sur-Lignon et Saint-Clément. Le dossier, porté par les promoteurs Quénéa Energies Renouvelables et BayWa r.e. France, est toujours en cours d'instruction à la préfecture.

Samedi, les manifestants ont brandi des banderoles et des pancartes dans une ambiance bon enfant. A tour de rôle, plusieurs personnes ont pris la parole. "On regarde l'opacité. On a appris le projet quand tout était ficelé", regrette Paulette, une habitante de Fay-sur-Lignon.

Des habitants des Vastres solidaires

Liliane Demars habite les Vastres. Elle refuse ce projet sur sa commune. "On est peut-être discret mais on est contre. Ces éoliennes, ça coupe d'autres projets de développement comme le tourisme. Allez voir vos voisins, parlez en aux personnes que vous croisez. Il faut convaincre, prêcher la parole. Il faut un autre discours que celui des élus."

Le maire de Fay parmi les opposants

Des élus, il y en avait justement à Fay. Comme le maire de la commune, Christian Chorliet. Il est vent debout contre le projet et la manière de procéder de la mairie des Vastres : "Il y a une absence totale de communication entre communes. On n'a jamais travaillé à l'élaboration de ce projet alors qu'on est censé appartenir à la même communauté de communes. L'énergie verte, d'accord, mais encore faut-il pouvoir en débattre et le réfléchir en intercommunalité."

"On a déjà évité 30 éoliennes sur le Mézenc"

Un représentant de l'Association pour la préservation des paysages exceptionnels du Mézenc (APPEM) affirme avoir évité la construction de 30 éoliennes sur le Mézenc et combat aussi un projet d'éoliennes à Issarlès. "Ce pays serait aujourd'hui détruit. Il faut savoir que seuls 5 % des bénéfices sont reversés aux communes."

Philippe Cochet, président de Nature Haute-Loire évoque de son côté le procès gagné contre un projet de centrale photovoltaïque aux Vastres, dans une zone humide. "Il n'y a pas de place pour ces installations industrielles."

Une conférence début mai à Fay

Alors qu'un représentant de la Fédération nationale Vent de colère a indiqué que les opposants faynois avaient "le soutien de 500 autres associations en France", Frédéric Lavacherie, responsable du Centre Aroun-Tazieff, a rappelé qu'il faut se battre pour préserver le massif du Mézenc "qui s'impose de très loin et qui a été la matrice dans la conception de la grotte Chauvet en Ardèche".

Une conférence sur les problèmes financiers et les problèmes de santé des éoliennes sera organisée en mairie de Fay-sur-Lignon, le 5 ou 6 mai.

Pour la troisième fois, l'association de Protection du patrimoine paysager de Valprivas et Bas-en-Basset (3 PVB) organisait samedi une réunion d'information concernant le projet d'implantation de six éoliennes industrielles sur les deux communes.

Une soixantaine de personnes étaient présentes, des habitants de Valprivas, de Bas, mais aussi de Monistrol, ainsi que des représentants d'autres associations de lutte contre des implantations d'aérogénérateurs en Haute-Loire, René Valla pour la protection des paysages exceptionnels du Mézenc, Henri Delolme pour la forêt du Taillard et Franck Mouilhade de Saint-Jean-de-Nay.

Pour certaines personnes, c'étaient l'occasion de découvrir le projet, notamment la hauteur des éoliennes qui dans le projet final atteignent 170 m.

Un rapide aperçu des nuisances sanitaires a été présenté par Alain Bélime, spécialiste de la question. Ensuite, les participants ont pu poser des questions et faire part de leurs inquiétudes.

Voir le site internet de l'association.

Une nouvelle réunion d'informations est organisée par l'association de protection du patrimoine paysager de Valprivas et Bas-en-Basset. Cette rencontre est programmée samedi 11 février à 14 h 30 dans la salle Saint-Vincent à Bas-en-Basset concernant le projet d'implantation de six éoliennes sur les deux communes.

Vendredi soir, une réunion était proposée par l'association "Protection du Patrimoine Paysager de Valprivas et Bas-en-Basset" (3PVB) en présence d'un expert de la question des éoliennes.

Malgré une météo très défavorable (neige et verglas sur les routes), une quarantaine de personnes étaient présentes pour la conférence d'Alain Bélime, expert en prévention des risques depuis 30 ans et référent auprès des tribunaux.

L'exposé d'Alain Bélime portait sur les risques sanitaires liés aux éoliennes industrielles. Les plus importants semblant être ceux générés par les infra-sons qui ne sont arrêtés par rien, hormis le vide et qui se propagent très loin (jusqu'à dix kilomètres).

Plusieurs études font état de troubles du sommeil, d'irritabilité, d’acouphènes, de vertiges..., symptômes désignés sous le nom de "syndrome éolien". Par ailleurs, des élevages auraient été fortement impactés par la présence d'éoliennes selon l'expert : des vaches qui ne se nourrissaient plus, ne buvaient plus et qui reprenaient une vie normale après déménagement par exemple.

A cela s'ajoutent les nuisances dues au bruit des pâles et la nuit aux flash successifs chaque fois qu'une pâle passe devant le signal lumineux qui signale la présence d'une éolienne. M. Bélime a recueilli le témoignage de certaines personnes qui ne dorment plus chez elles ou qui ont quitté leur maison.

L'étude complète et documentée d'Alain Bélime est consultable sur le site de l'association en cliquant ici.

L'association Protection du patrimoine paysager de Valprivas et Bas-en-Basset, qui s'oppose à l'implantation de six éoliennes sur les deux communes, organise une réunion débat sur le thème des problèmes sanitaires générés par les éoliennes.

Cette soirée a lieu vendredi 13 janvier à 20 h 30 à la maison des écoliers à Valprivas.

Les organisateurs accueilleron Alain Belime, "un spécialiste des risques sanitaires générés par les éoliennes"

La réunion publique organisée vendredi à Valprivas par les opposants au projet de parc éolien devrait déboucher très prochainement sur la création d'une association.

S'organiser pour se faire entendre et obtenir des informations. Pour les opposants au projet de parc éolien sur les hauteurs de Valprivas et Bas-en-Basset, cela passe par la création d'une association et l'élection de représentants. Vendredi, dans une salle municipale de Valprivas, 80 personnes sont venues échanger autour du projet, ses conséquences et les arguments pour son retrait. Les organisateurs ont remarqué essentiellement la présence d'habitants de Valprivas ainsi que des riverains de "Coutenson" et "Crémerolles", deux villages directement concernés par le projet porté par EDF Energies nouvelles.

Les opposants estiment que le jeu n'en vaut pas la chandelle. "La production est faible", assure Dominique Ravel, un villageois de Valprivas, directement impacté par ces futurs grandes éoliennes de 170 m de haut. "L'équivalent d'un immeuble de 55 étages", compare-t-il.

De nombreuses doléances

Les doléances sont nombreuses : "Le fabricant de ces éoliennes donnent des indications sur le bruit. Cela oscille entre 95 et 104 décibels. Il ne faut pas négliger l'impact paysager et les camions vont devoir créer des pistes s'ils veulent atteindre le site. Il s'agirait de camions jusqu'à 60 m de long et jusqu'à 125 tonnes. On évoque 9 mois de travaux. Les infrasons sont un autre problème à prendre en considération, tout comme les perturbations sur les oiseaux. On dit parfois qu'ils sont tellement gênés qu'ils peuvent aller se jeter contre les pales", détaille M. Ravel.

Une enquête publique qui relance le débat

Le projet semblait rangé dans les cartons. Mais une récente enquête publique pour le défrichement de 5 hectares de terrain a relancé le projet. En sachant que le permis de construite a été refusé. EDF Energies nouvelles a porté un recours devant le tribunal administratif. "On reproche aussi un manque de communication. On demande à ce que le dossier de présentation du projet puisse être de nouveau consulté dans les mairies de Valprivas et Bas-en-Basset."