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Sébastien Margerit, Bassois de 34 ans, passionné par la politique, regrette le désintérêt des jeunes pour les élections. Avec la Présidentielle et les Législatives en 2017, il encourage les jeunes majeurs à peser sur les prochains suffrages.

Sébastien Margerit n’est pas encarté dans un parti politique. Il ne s’est présenté à aucune élection. Et pourtant, ce Bassois de 34 ans, ouvrier dans une entreprise d’agro-alimentaire à Bas-en-Basset, se passionne pour l’univers politique.

Depuis l’âge de 18 ans, il n’a pas raté une seule élection. Sa dernière carte d’électeur en témoigne avec 10 cases tamponnées sur les 12. Il assiste à chaque dépouillement et suit avec intérêt les suffrages.

Par contre, il n’est pas allé voter aux récentes primaires de la droite et du centre. « Les 2 euros pour voter, ça m’a coincé. Dans une démocratie, on n’a pas à payer pour voter. »

Sébastien Margerit a pris la peine de nous contacter pour lancer cet appel citoyen pour voter en 2017. En particulier chez les jeunes. « Ils peuvent décider de leur avenir en allant voter. J’ai malheureusement l’impression qu’ils ne se sentent pas concernés, que ça leur passe au-dessus de la tête. C’est vraiment dommage. »

Sébastien Margerit épluche aussi les programmes des candidats pour faire son choix en fonction des idées et des projets défendus. « On vote trop pour un nom. Les gens sont trop focalisés sur le candidat plutôt que son programme. On le voit bien en Haute-Loire avec Jean-Noël Barrot, le fils de Jacques Barrot. C’est pareil pour Laurent Wauquiez. Par contre, je veux bien dîner avec Wauquiez pour parler politique. »

Pour voter en 2017, chaque électeur doit avoir effectuer son éventuel changement de domicile avant le 31 décembre, dans sa mairie.

Quatre panneaux d'affichage réservés aux élections accueillent depuis quelques jours la propagande d'un candidat à la présidentielle de 2017.

Qui est donc François Asselineau, candidat pour l'Union populaire républicaine, un parti politique anti-européen et anti-atlantiste. L'objectif de ce parti, créé en 2007, est d'ailleurs la sortie de la France de l'Union européenne, un Brexit à la Française.

Mais que viennent faire ces panneaux à six mois de l'élection présidentielle ? Et pourquoi François Asselineau a-t-il uniquement choisi Yssingeaux pour se vendre ? S'il est aujourd'hui difficile de répondre à la seconde question, sinon à supposer la présence d'un militant au pays des sucs, la première interrogation dispose d'une réponse.

Les panneaux électoraux ont été installés dans le cadre des élections professionnelles dans les TPE (Très Petites Entreprises), prévues initialement du 28 novembre au 12 décembre. Ce scrutin a été reporté, certainement décalé en janvier, et aucun syndicat n'a donc utilisé ces supports de communication. Le parti UPR aurait saisi l'opportunité alors que la loi autorise l'affichage libre pendant les six mois précédent le premier jour du mois du scrutin, soit depuis le 1er octobre.

Les panneaux, positionnés par les services techniques, devraient néanmoins être enlevés.