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Emmanuel Macron a été élu dimanche président de la République. Selon les premières estimations, le candidat d’En Marche ! obtient 65,9 %, devant Marine Le Pen (Front national) avec 34,1 %. Les résultats seront affinés au cours de la soirée en fonction de l’arrivée des résultats.

Suivez en direct la soirée électorale sur www.lacommere43.fr et découvrez les résultats commune par commune.

Les premiers chiffres en Haute-Loire mettent Emmanuel Macron en tête avec 61,14 %.

Les communes à avoir le taux de participation le plus bas sont Lafarre, Vielprat et Cronce autour de 65 %. Les communes les plus civiques sont Sainte-Marguerite (100 %), Berbezit (89,4 %) et Saint-Vidal (88,76 %). Chenereilles est à 87,6 % de participation.

23 communes ont placé Marine Le Pen en tête, dont 6 où les deux candidats sont à égalité parfaite.

A l'heure du numérique et des réseaux sociaux, les candidats à l'élection présidentielle profitent encore des bons vieux panneaux mis à disposition dans les communes pour communiquer.

Mais le vent vif a parfois arraché ces grandes affiches. Et quand la colle maintenait cette propagande en place, des opposants sont venus taguer les sages portraits. François Fillon a été le plus malmené en Haute-Loire avec le mot "voyous" inscrit sur plusieurs affiches du département ou voleur, comme aux Vastres.

Dans la plupart des cas, une nouvelle affiche a été prestemment collée par-dessus pour masquer le commentaire.

A Monistrol-sur-Loire, François Fillon et Marine Le Pen ont été logés à la même enseigne avec un bandeau noir recouvrant leurs yeux. Une allusion appuyée aux "affaires" judiciaires qui accompagnent les candidats LR et FN dans cette campagne.

La liste définitive des parrainages a été validée par le conseil constitutionnel. 48 parrainages ont été transmis par des élus de Haute-Loire.

48 élus de Haute-Loire (maires, conseillers départementaux, conseillers régionaux, sénateurs, députés) ont décidé de parrainer un candidat à la présidentielle sur un potentiel de 300. C'est peu.

Pour la première fois, tous les parrainages étaient rendus publics, au fur et à mesure de leur validation. Ce qui a pu constituer un frein au soutien que pourraient afficher les élus à un politique.

Bernard Cotte parraine Emmanuel Macron

Parmi les derniers parrainages validés en fin de semaine, quinze en Haute-Loire, Laurent Wauquiez a rempli le formulaire en faveur de François Fillon, tout comme Isabelle Valentin et Jean-Pierre Vigier.

Bernard Cotte, maire du Mazet-Saint-Voy, soutient Emmanuel Macron. André Chapaveire, secrétaire départemental du PS, a parrainé Benoit Hamon.

La liste complète des parrainages en Haute-Loire

Le conseil constitutionnel a dévoilé mardi les nouveaux parrainages d'élus de Haute-Loire. Cinq soutiens ont été validés. François Fillon a reçu les parrainages de la conseillère régionale et conseillère municipale de La Chapelle-d'Aurec Caroline Di Vincenzo, et du maire du Mas-de-Tence, Jean-Paul Chaland.

Guy Lafond, maire de Tailhac, a choisi un non-candidat, Jean-Louis Borloo.

Francis Delmas, maire de Salettes, a renvoyé le formulaire en faveur d'Emmanuel Macron.

Et Agnès Jean, maire de Saint-Privat-du-Dragon, a parrainé Charlotte Marchandise, une candidate désignée par un vote citoyen sur internet.

Le Conseil constitutionnel a dévoilé de nouveaux noms de parrains mardi concernant la Présidentielle 2017. En Haute-Loire, on remarque que Madeleine Dubois, conseillère départementale du canton d'Yssingeaux, a décidé de parrainer Alain Juppé, maire de Bordeaux. Il était un recours possible en cas de désistement du candidat François Fillon jusqu'à ce qu'il annonce son refus d'être le plan B.

Parmi les autres élus, Eric Valour (Chamalières-sur-Loire), Laetitia Cornu (Lavoûte-sur-Loire) et André Marcon (Saint-Bonnet-le-Froid) ont apporté leur soutien à Emmanuel Macron. Ce n'est pas vraiment une surprise pour le maire de Saint-Bonnet-le-Froid. Au-delà de l'anagramme des noms, l'ancien ministre de François Hollande avait été reçu dans la petite commune de Haute-Loire.

Quant au maire de Laussonne, Pierre Gentes, également président de l'association des maires ruraux de Haute-Loire, il a choisi l'écrivain Alexandre Jardin, et son mouvement Bleu Blanc Zèbre

Le Conseil constitutionnel a dévoilé mercredi les premiers parrainages validés. Quatre élus de Haute-Loire figurent dans ce listing alors que les soutiens ont débuté le 25 février et se poursuivent jusqu'au 17 mars. Les parrainages seront publiés deux fois par semaine (mardi et vendredi) sur le site internet du Conseil constitutionnel.

Chaque candidat ne pourra pas avoir plus de 50 signatures par département.

Parrainer ne veut pas toujours dire soutenir mais c'est un passage obligé pour se présenter à l'élection présidentielle.

En Haute-Loire, le sénateur Gérard Roche apparaît dans cette première liste. On découvre que l'ancien soutien d'Alain Juppé, perdant de la primaire de la droite et du centre, a choisi de remplir le formulaire en faveur d'Emmanuel Macron et son mouvement En Marche !.

Pierre Heno, maire de Saint-Ilpize, a parrainé Alexandre Jardin.

Adrien Gouteyron, maire de Rosières, et Adrien Defix, maire de Coubon, ont logiquement opté pour François Fillon.

Le Parti communiste français a décidé de manier l'ironie en réaction à l'absence d'accord entre Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise, et Benoit Hamon, candidat de la gauche.

Dans un communiqué de presse, le PCF 43 estime que "ce week-end, Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon ont enfin trouvé un accord : c’est le programme de la droite qui s’appliquera dès mai 2017. Retraite à 65 ans, fin des 35 heures, suppression de centaines de milliers de postes dans la fonction publique, baisse des dotations aux collectivités locales, suppression de l’ISF, baisse du pouvoir d’achat par l’augmentation de la TVA et/ou de la CSG, des dizaines de milliards de baisse fiscale pour les entreprises sans contrepartie pour l’investissement et l’emploi…"

Pour le PCF, à ce rythme, la cause est entendue : "Allons nous assister à la dérisoire et pathétique bataille des battus pour savoir qui de Mélenchon et Hamon aura la 4e place et 5e place ? Messieurs vous avez rendez-vous avec l’histoire, au nom du peuple soyez en dignes."

Quatre panneaux d'affichage réservés aux élections accueillent depuis quelques jours la propagande d'un candidat à la présidentielle de 2017.

Qui est donc François Asselineau, candidat pour l'Union populaire républicaine, un parti politique anti-européen et anti-atlantiste. L'objectif de ce parti, créé en 2007, est d'ailleurs la sortie de la France de l'Union européenne, un Brexit à la Française.

Mais que viennent faire ces panneaux à six mois de l'élection présidentielle ? Et pourquoi François Asselineau a-t-il uniquement choisi Yssingeaux pour se vendre ? S'il est aujourd'hui difficile de répondre à la seconde question, sinon à supposer la présence d'un militant au pays des sucs, la première interrogation dispose d'une réponse.

Les panneaux électoraux ont été installés dans le cadre des élections professionnelles dans les TPE (Très Petites Entreprises), prévues initialement du 28 novembre au 12 décembre. Ce scrutin a été reporté, certainement décalé en janvier, et aucun syndicat n'a donc utilisé ces supports de communication. Le parti UPR aurait saisi l'opportunité alors que la loi autorise l'affichage libre pendant les six mois précédent le premier jour du mois du scrutin, soit depuis le 1er octobre.

Les panneaux, positionnés par les services techniques, devraient néanmoins être enlevés.

C'était attendu. La date est désormais fixée. Mercredi 22 juin, Alain Juppé vient à la rencontre de ses sympathisants altiligériens. Une réunion publique est organisée à 19 h 45, au Moulin de Barette à Blavozy.

Cete visite s'inscrit dans sa tournée à travers la France dans le cadre de sa campagne pour la primaire de la Droite et du Centre des 20 et 27 novembre. On sait qu'Alain Juppé bénéficie du soutien de plusieurs personnalités politiques de Haute-Loire et non des moindres parmi lesquelles on signalera le sénateur Olivier Cigolotti, le président du Département Jean-Pierre Marcon, les conseillers départementaux Jean-Noël Barrot et Madeleine Dubois (lire ici) .