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Au cours du mois d’avril, la préfecture a recensé dans le département 10 accidents corporels (10 en avril 2016), 17 blessés (17 en 2016) dont 14 blessés hospitalisés (13 en 2016), et aucun décès (2 en 2016).

Au cours des quatre premiers mois de l'année, les accidents corporels, blessés et blessés hospitalisés sont en hausse :

- 34 accidents corporels : + 21,4 %, (28 en 2016)

- 47 blessés : + 42,4 % (33 en 2016) dont 34 blessés hospitalisés (25 en 2016)

- 4 décès dans 3 accidents mortels contre 8 décès dans 8 accidents mortels, l’an dernier sur la même période.

La vitesse – excessive ou inadaptée – et le non-respect des règles de priorité sont les deux premiers facteurs des accidents corporels (plus de 40 % des cas). La conduite en état alcoolique est responsable de 11,8 % des accidents.

Publié dans Actualités

Chaque drame de la route replonge dans l'émotion les familles qui ont perdu un des leurs dans un accident. Difficile de vivre normalement après être passé par là. Ce poids, on peut le porter de diverses manières. L'association Vivre et Conduire puise dans cette indicible douleur des arguments pour servir la cause de la sécurité routière.

Pour les membres de l'association Vivre et Conduire, la douleur de la perte d'un proche dans un accident ne doit pas rester vaine. Elle nourrit leurs énergies pour tendre à éviter de nouvelles tragédies. Aussi, avec ténacité, ils portent la bonne parole auprès de tous les publics, et préférentiellement les jeunes dont on sait qu'ils sont les premières victimes des accidents de la circulation.

Au contact des jeunes

Avec une conviction qui force le respect, sur la quinzaine d'adhérents de l'association, une petite dizaine se retrouvent régulièrement sur le terrain, dans les salles de classes, les lieux de fête, les Points d'information jeunesse, sur les aires de repos au moment des grands chassés-croisés des vacanciers...

Leur discours est bien rodé. Munis des photos de leurs enfants dont la vie s'est brisée sur la route, ils racontent l'horreur de l'arrachement. Parmi eux, certains, handicapés à la suite d'un accident, témoignent en direct du bouleversement de leur existence.

Ils invitent chacun à son niveau à adopter un comportement adapté. Ils multiplient les mises en garde contre la vitesse excessive au volant, la consommation d'alcool, la prise de drogue.

Une écoute toujours respectueuse

"Nous avons toujours une écoute attentive et respectueuse. Nous savons que, sur le coup, le message porte. Bien sûr, ce message gagne à être répété régulièrement. Quand on est jeune, on se croit invincible."

Pour autant, les membres de Vivre et Conduire constatent des évolutions positives : "Les jeunes s'organisent de plus en plus en prévoyant un conducteur qui ne boit pas d'alcool en soirées."

Et de relater une anecdote qui leur a fait chaud au coeur : "Lors de nos interventions, nous distribuons des porte-clés. Un jeune motard nous a laissé un message sur Facebook pour nous indiquer que lorsque son regard s'était porté sur ce porte-clés, il avait levé le pied."

Repères

Vivre et Conduire a vu le jour en 2002, à la suite des dècès accidentels de Stéphanie (23 ans), Magali (20 ans) et du grave accident de moto de Nathalie.

Jeannine Tempère de Saint-Maurice-de-Lignon en a assuré la présidence avant de passer le relais à Maryse Masclaux de Lavoûte-sur-Loire en 2006. On retrouve notamment à ses côtés, Roselyne Triouleyre de Saint-Pal-de-Mons, qui assure les fonctions de trésorière. Fernand Gras de Polignac est secrétaire.

Contact : 04 71 08 55 31 et 06 87 94 03 26, vivreetconduire43@orange.fr

Page Facebook

Publié dans Actualités 2017

De nombreux jeunes se sont retrouvés vendredi soir au Puy-en-Velay, sur les places et dans les divers points de restauration, pour fêter le début des vacances de février.

Le bénévoles de l’association de sécurité routière, Vivre et conduire, étaient présents toute la soirée sur le terrain pour dispenser des messages de prudence auprès des jeunes ou futurs conducteurs.  

Vivre et conduire en a profité pour mettre en garde contre les risques très importants qu’il y a à conduire sous l’emprise d’alcool ou à monter en voiture avec un conducteur alcoolisé. Des éthylotests calibrés à 0,2 g/l de sang (permis probatoire, jeune conducteur) ont été distribués.

Publié dans Actualités 2017

Mercredi matin, à Tence, une assistance attentive et détendue s'est pris au jeu de la révision du Code de la route et des notions qui s'articulent autour.

A l'invitation du centre communal d'action sociale de Tence, mercredi, salle de la Gare, une quarantaine de retraités ont participé à une matinée d'information sur le thème de la sécurité routière.

Comment bien conduire et se conduire

Deux animateurs rompus à l'exercice, Nadine Michel pour la Coordination Sécurité routière de la Préfecture et Bernard Revol de Groupama, les invitaient à adopter de bonnes pratiques pour "bien conduire et se conduire".

Un véritable enjeu de société dans un contexte où l'espérance de vie grimpe et où les seniors d'aujourd'hui ont l'habitude d'être autonomes pour leurs déplacements. Et ce d'autant plus en milieu rural où les transports collectifs font cruellement défaut.

Car si certaines capacités déclinent avec le temps, l'âge n'est pas un handicap qui interdit de conduire. Pour autant, certaines prises de conscience sont indispensables pour vivre la route sereinement pour soi et pour les autres.

Une piqûre de rappel du Code de la route

Le trafic s'intensifie, de nouvelles règles de circulation sont instaurées. Des panneaux de signalisation inédits s'invitent au fil des parcours. Une piqûre de rappel des règles du Code de la route prenant en compte les dernières évolutions se révèle un exercice utile. Les participants s'y sont prêtés avec plaisir.

Des anecdotes agrémentaient le propos. Ainsi saviez-vous que si le panneau STOP est le seul qui ne soit ni rond, ni triangulaire, ni rectangulaire, c'est pour qu'il soit immédiatement identifié, même par temps de neige? Un usage qui nous vient du Canada.

Publié dans Haut-Lignon
Dos d’âne, gendarme couché, ralentisseur, coussin berlinois : le nom change pour parler de cette surélévation volontaire de la chaussée. Le but est de casser la vitesse en des points stratégiques et le bilan est très souvent positif.

Quel que soit le trajet que vous faîtes en voiture, il est rare de ne pas être obligé de passer sur ces équipements de sécurité routière à la mode dans les villages et dans les rues passantes. Nous avons fait le point dans chaque commune du secteur alors que des projets sont en cours à Retournac, Saint-Jeures, Grazac et Lapte.

YSSINGEAUX

La sous-préfecture est sans surprise la commune qui compte le plus grand nombre de ralentisseurs. Tous les modèles sont utilisés. Yssingeaux fait même dans l’originalité avec un dos-d’âne inversé. Dans la rue de Turenne, c’est un fossé qui oblige l’automobiliste à la prudence. Et c’est sacrément efficace dans cette ruelle.

Au total, on recense 24 équipements sur le territoire dont 7 sur la voie de la Galoche, lesquels ont été modifiés en 2015 pour les rendre moins éprouvants. D’autres plateaux surélevés se retrouvent dans la rue Schuman, la rue Alsace-Lorraine, devant le lycée George-Sand et à Montbarnier.

Dans la catégorie des ralentisseurs, les services techniques en ont référencé 3 au lotissement Barlet (Chatimbarbe) et 2 à Ard’Huy.

Il faut rajouter le passage piéton surélevé de la rue des Fossés, entre le boucher et la maison de la presse, et trois coussins berlinois (Echabrac, Petite Besse et devant le lycée Chabrier).

GRAZAC

Hervé Gaillard, le maire, espère qu’un ou deux coussins berlinois seront vissés dans le sol avant la rentrée de septembre. L’équipement serait fixé vers la mairie mais l’emplacement exact reste à définir. « C’est plus efficace que des radars pédagogiques. »

LAPTE

Un ralentisseur existe depuis quatre ans dans la rue de la Gare. Le conseil municipal devrait prendre une décision après l’été sur de nouvelles implantations. Si le projet semble acté, il s’agira de se positionner sur le modèle (coussin berlinois ou dos-d’âne fixe) et sur l’emplacement. « L’idée est d’en mettre un entre le cimetière et le gymnase et un autre 200 m plus loin », annonce André Defour, maire, qui juge le ralentisseur de la rue de la Gare « efficace ».

ARAULES

Mireille Faure, maire de la commune, se dit « très contente de ces investissements » réalisés en 2009 et 2012 à « Recharinges ». Sur 500 mètres de traversée, deux ralentisseurs imposants et un coussin berlinois cassent la vitesse. « Ils sont efficaces parce qu’ils sont marquants », affirme-t-elle. Dans le bourg d’Araules, un simple panneau rappelant la limitation à 50 km/h doit être installé.

RETOURNAC

La commune a déjà évoqué des projets d’installation de ralentisseurs mais les services techniques ont refusé de nous confirmer les emplacements. Selon Pierre Astor, le maire, ces dos-d’âne pourraient pousser aux trois entrées de ville, vers « Retournaguet », en venant d’Yssingeaux et sur la route de Beauzac. Les emplacements définitifs n’ont pas encore été décidés.

Retournac a déjà cinq ralentisseurs : trois à proximité de la Filature dans l’allée des Platanes, et deux entre l’école et le collège dans la rue Jean-Saby.

BEAUX

Deux ralentisseurs obligent l’automobiliste à lever le pied dans la traversée de « Malataverne » depuis 2009. D’autres demandes ont émané d’habitants de « Courenc » et devant la maison de retraite des Cèdres mais la configuration des lieux ne s’y prêtent pas. « Les ralentisseurs améliorent légèrement la vitesse mais ce n’est pas flagrant », estime Madeleine Grange, maire de Beaux, qui rappelle qu’il n’est pas possible d’en installer n’importe où. « Il faut remplir des conditions. Et la préfecture est plutôt réticente, notamment en raison de la sécurité pour les motards. »

DSC 6373SAINT-MAURICE-DE-LIGNON

Trois coussins berlinois existent aux deux entrées du centre-bourg depuis 2010. A l’entrée sud, ils avaient permis de protéger la montée et la descente des enfants qui utilisaient les transports scolaires. Le déménagement de la gare routière devrait entraîner la suppression de l’un des deux coussins. En sachant qu’il est courant de voir des véhicules se déporter au milieu de la route pour alléger la secousse (photo ci-dessus).

Aucun autre projet n’est évoqué. « Nous ne voyons pas l’intérêt d’en mettre d’autres et nous n’avons pas de demandes », indique Isabelle Servel, maire.


BESSAMOREL et SAINT-JULIEN-DU-PINET

Aucun ralentisseur n’est installé dans ces deux communes.


TENCE

Deux des rues principales (rue d’Annonay et de Saint-Agrève) disposent d’un ralentisseur depuis 2013. Suite à des travaux de sécurisation devant la sortie de l’école publique, un plateau a été posé en 2015 pour réduire la vitesse. Aucun autre projet n’est d’actualité.

CHAMBON-SUR-LIGNON

Un dos-d’âne existe sur la route du Mazet depuis 3-4 ans. Deux sont dans la rue de Saint-Agrève, deux autres, beaucoup plus anciens, sur la route qui mène au camping et au collège. Et un autre est sur le chemin des Airelles, sur la zone de Lebreyres. Pour Suzanne Sagne, adjointe au maire, les ralentisseurs sont surtout efficaces au début. Après, les gens reprennent leurs mauvaises habitudes et sont debout sur les freins. Il n’y a que la répression qui fonctionne ».

SAINT-JEURES

Le village de « Freycenet » a été le premier à voir pousser un dos-d’âne sur la commune. C’était en 2010. Son efficacité a conduit à l’installation en 2015 d’un équipement similaire, 300 mètres plus loin, à l’entrée côté Le Mazet

Le village de « la Gaillarde » dispose aussi d’un ralentisseur depuis 2012.

Les élus ont validé l’investissement d’un 4e dos-d’âne dans les prochaines semaines, cette fois-ci dans la traversée du bourg.

MAZET-SAINT-VOY

Deux équipements ont vu le jour à l’été 2014 : sur la Départementale 15 entre « Boussoulet » et « Mars », au lieu-dit « Foumourette » avec deux passages sur des coussins berlinois aux entrées et sorties. Et à l’entrée du bourg, en venant de Saint-Jeures, un dos-d’âne a été installé, où la limite est limitée à 30 km/h.

Une demande de riverains été formulée au « Riou » mais le conseil municipal a refusé.

CHENEREILLES

La commune n’a aucun équipement de ce type. « Je pense que certains ne roulent pas à 50 km/h dans le village. C’est un outil mais je préfère installer un radar pédagogique », estime Philippe Digonnet, le maire.

MAS-DE-TENCE

La commune n’a investi dans aucun ralentisseur.


D'autres communes ?

Et vous, quelle est la commune que vous citeriez comme étant la championne des ralentisseurs ? Ou parlez-nous des dos-d’âne qui vous rendent la vie dure... ou plus facile ?
Publié dans Actualités 2016
La préfecture organise, samedi 4 juin, une randonnée sur le thème de la sécurité routière. Cette opération de sensibilisation est ouverte à tous les motocyclistes.

En France, les conducteurs de deux-roues motorisés représentent moins de 2% du trafic, mais près d’un quart de la mortalité. À distance parcourue égale, un conducteur de deux-roues motorisés a 23 fois plus de risque d’être tué sur la route qu’un automobiliste.

En Haute-Loire, depuis le début de l’année, quatre conducteurs de deux-roues sont décédés dans un accident de la route. Ils représentent la moitié des personnes tuées.

La préfecture organise, samedi 4 juin, une randonnée sur le thème de la sécurité routière. Cette opération de sensibilisation est ouverte à tous les motocyclistes titulaires du permis A.

Divers ateliers seront proposés sur des thèmes susceptibles d’aider les motocyclistes à mieux vivre la route.

Le programme de la journée
7 h 45 : accueil au centre de secours de Saint Julien Chapteuil, zone artisanale

8 h 30 : répartition des participants sur les 4 ateliers 
- Atelier « Éducation routière de la jeunesse » (partage de la route, prévention du risque routier et équipement) animé par la fédération française des motards en colères 43 
- Atelier « les gestes qui sauvent » géré par le service départemental d’incendie et de secours (SDIS)
- Atelier « trajectoire de sécurité » – théorie et pratique en condition réelle sur route, prise en charge des groupes par les motocyclistes de la gendarmerie nationale
- Atelier « dextérité et maîtrise du véhicule à allure lente » encadré par la moto-école du Velay et atelier « trial » encadré par Cyril Bayle d’Horizon Team Aventure.

13 heures : déjeuner en commun salle du préau de l’école de Saint-Julien-Chapteuil

14 h 15 : départ pour la randonnée motocycliste

Un stage de perfectionnement à gagner

La date limite des inscriptions est fixée au mardi 31 mai.

A l’occasion de cette randonnée, un tirage au sort sera effectué pour présélectionner le candidat de la Haute-Loire au deuxième trophée motocycliste de la sécurité routière.

Les 40 motocyclistes sélectionnés au plan national participeront à un stage de perfectionnement qui se déroulera les 29 et 30 septembre et 1er octobre, à Sens, au centre national de formation motocycliste de la police nationale (CNFM).

Tous les frais seront pris en charge à l’exception des frais de trajet.

Pour s'inscrire, cliquez ici
Publié dans Actualités 2016