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A l'occasion de leur dernière réunion, les élus de la commission sécurité ont évoqué deux sujets : à savoir le stationnement dans le bourg et la pose de coussins berlinois.

La commission a essentiellement évoqué le problème du stationnement dans le bourg. Une réunion des riverains de la rue de l'Église et de la rue Notre-Dame est fixée au samedi 10 juin à 10 heures dans la salle multi-activités.

Pour ce qui est de la pose de coussins berlinois, une réunion a eu lieu mercredi avec Mme Boyer de la Direction départementale des territoires (DDT) pour étudier l'emplacement de coussins berlinois dans le village.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
Dos d’âne, gendarme couché, ralentisseur, coussin berlinois : le nom change pour parler de cette surélévation volontaire de la chaussée. Le but est de casser la vitesse en des points stratégiques et le bilan est très souvent positif.

Quel que soit le trajet que vous faîtes en voiture, il est rare de ne pas être obligé de passer sur ces équipements de sécurité routière à la mode dans les villages et dans les rues passantes. Nous avons fait le point dans chaque commune du secteur alors que des projets sont en cours à Retournac, Saint-Jeures, Grazac et Lapte.

YSSINGEAUX

La sous-préfecture est sans surprise la commune qui compte le plus grand nombre de ralentisseurs. Tous les modèles sont utilisés. Yssingeaux fait même dans l’originalité avec un dos-d’âne inversé. Dans la rue de Turenne, c’est un fossé qui oblige l’automobiliste à la prudence. Et c’est sacrément efficace dans cette ruelle.

Au total, on recense 24 équipements sur le territoire dont 7 sur la voie de la Galoche, lesquels ont été modifiés en 2015 pour les rendre moins éprouvants. D’autres plateaux surélevés se retrouvent dans la rue Schuman, la rue Alsace-Lorraine, devant le lycée George-Sand et à Montbarnier.

Dans la catégorie des ralentisseurs, les services techniques en ont référencé 3 au lotissement Barlet (Chatimbarbe) et 2 à Ard’Huy.

Il faut rajouter le passage piéton surélevé de la rue des Fossés, entre le boucher et la maison de la presse, et trois coussins berlinois (Echabrac, Petite Besse et devant le lycée Chabrier).

GRAZAC

Hervé Gaillard, le maire, espère qu’un ou deux coussins berlinois seront vissés dans le sol avant la rentrée de septembre. L’équipement serait fixé vers la mairie mais l’emplacement exact reste à définir. « C’est plus efficace que des radars pédagogiques. »

LAPTE

Un ralentisseur existe depuis quatre ans dans la rue de la Gare. Le conseil municipal devrait prendre une décision après l’été sur de nouvelles implantations. Si le projet semble acté, il s’agira de se positionner sur le modèle (coussin berlinois ou dos-d’âne fixe) et sur l’emplacement. « L’idée est d’en mettre un entre le cimetière et le gymnase et un autre 200 m plus loin », annonce André Defour, maire, qui juge le ralentisseur de la rue de la Gare « efficace ».

ARAULES

Mireille Faure, maire de la commune, se dit « très contente de ces investissements » réalisés en 2009 et 2012 à « Recharinges ». Sur 500 mètres de traversée, deux ralentisseurs imposants et un coussin berlinois cassent la vitesse. « Ils sont efficaces parce qu’ils sont marquants », affirme-t-elle. Dans le bourg d’Araules, un simple panneau rappelant la limitation à 50 km/h doit être installé.

RETOURNAC

La commune a déjà évoqué des projets d’installation de ralentisseurs mais les services techniques ont refusé de nous confirmer les emplacements. Selon Pierre Astor, le maire, ces dos-d’âne pourraient pousser aux trois entrées de ville, vers « Retournaguet », en venant d’Yssingeaux et sur la route de Beauzac. Les emplacements définitifs n’ont pas encore été décidés.

Retournac a déjà cinq ralentisseurs : trois à proximité de la Filature dans l’allée des Platanes, et deux entre l’école et le collège dans la rue Jean-Saby.

BEAUX

Deux ralentisseurs obligent l’automobiliste à lever le pied dans la traversée de « Malataverne » depuis 2009. D’autres demandes ont émané d’habitants de « Courenc » et devant la maison de retraite des Cèdres mais la configuration des lieux ne s’y prêtent pas. « Les ralentisseurs améliorent légèrement la vitesse mais ce n’est pas flagrant », estime Madeleine Grange, maire de Beaux, qui rappelle qu’il n’est pas possible d’en installer n’importe où. « Il faut remplir des conditions. Et la préfecture est plutôt réticente, notamment en raison de la sécurité pour les motards. »

DSC 6373SAINT-MAURICE-DE-LIGNON

Trois coussins berlinois existent aux deux entrées du centre-bourg depuis 2010. A l’entrée sud, ils avaient permis de protéger la montée et la descente des enfants qui utilisaient les transports scolaires. Le déménagement de la gare routière devrait entraîner la suppression de l’un des deux coussins. En sachant qu’il est courant de voir des véhicules se déporter au milieu de la route pour alléger la secousse (photo ci-dessus).

Aucun autre projet n’est évoqué. « Nous ne voyons pas l’intérêt d’en mettre d’autres et nous n’avons pas de demandes », indique Isabelle Servel, maire.


BESSAMOREL et SAINT-JULIEN-DU-PINET

Aucun ralentisseur n’est installé dans ces deux communes.


TENCE

Deux des rues principales (rue d’Annonay et de Saint-Agrève) disposent d’un ralentisseur depuis 2013. Suite à des travaux de sécurisation devant la sortie de l’école publique, un plateau a été posé en 2015 pour réduire la vitesse. Aucun autre projet n’est d’actualité.

CHAMBON-SUR-LIGNON

Un dos-d’âne existe sur la route du Mazet depuis 3-4 ans. Deux sont dans la rue de Saint-Agrève, deux autres, beaucoup plus anciens, sur la route qui mène au camping et au collège. Et un autre est sur le chemin des Airelles, sur la zone de Lebreyres. Pour Suzanne Sagne, adjointe au maire, les ralentisseurs sont surtout efficaces au début. Après, les gens reprennent leurs mauvaises habitudes et sont debout sur les freins. Il n’y a que la répression qui fonctionne ».

SAINT-JEURES

Le village de « Freycenet » a été le premier à voir pousser un dos-d’âne sur la commune. C’était en 2010. Son efficacité a conduit à l’installation en 2015 d’un équipement similaire, 300 mètres plus loin, à l’entrée côté Le Mazet

Le village de « la Gaillarde » dispose aussi d’un ralentisseur depuis 2012.

Les élus ont validé l’investissement d’un 4e dos-d’âne dans les prochaines semaines, cette fois-ci dans la traversée du bourg.

MAZET-SAINT-VOY

Deux équipements ont vu le jour à l’été 2014 : sur la Départementale 15 entre « Boussoulet » et « Mars », au lieu-dit « Foumourette » avec deux passages sur des coussins berlinois aux entrées et sorties. Et à l’entrée du bourg, en venant de Saint-Jeures, un dos-d’âne a été installé, où la limite est limitée à 30 km/h.

Une demande de riverains été formulée au « Riou » mais le conseil municipal a refusé.

CHENEREILLES

La commune n’a aucun équipement de ce type. « Je pense que certains ne roulent pas à 50 km/h dans le village. C’est un outil mais je préfère installer un radar pédagogique », estime Philippe Digonnet, le maire.

MAS-DE-TENCE

La commune n’a investi dans aucun ralentisseur.


D'autres communes ?

Et vous, quelle est la commune que vous citeriez comme étant la championne des ralentisseurs ? Ou parlez-nous des dos-d’âne qui vous rendent la vie dure... ou plus facile ?
Publié dans Actualités 2016