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Jeudi 31 octobre, sur la RN88, au niveau de la commune de Monistrol-sur-Loire, les gendarmes des brigades motorisées d'Yssingeaux et du Puy-en-Velay ont réalisé des contrôles de vitesse.

Ils ont notamment intercepté un automobiliste de 34 ans qui roulait au volant d'une Audi "Q3" en direction de Saint-Etienne. Le radar des militaires indiquait la vitesse de 162 km/h sur une portion limitée à 110 km/h. La vitesse retenue est de 153 km/h.

En plus de cette vitesse excessive qui engendre le retrait du permis de conduire, les gendarmes ont relevé un taux d'alcoolémie positif sur le conducteur : 1,44 gramme par litre de sang.

Publié dans Faits divers
Pour la gendarmerie et les représentants de l'Etat, la causalité est établie entre vitesse excessive ou inadaptée et accidents de la route. Les opérations de contrôle de vitesse se multiplient.

Ce jeudin entre 16 h 30 et 18 heures, un dispositif s'est mis en place sur la RN88, entre Monistrol-sur-Loire et l'aire de covoiturage de La Chapelle-d'Aurec. Les contrôles visaient les grands excès de vitesse, supérieurs à 130 km/h sur un axe limité à 110 km/h. Huit automobilistes ont été pris aux jumelles. La vitesse retenue allait de 124 à 148 km/h. "On n'est pas là pour faire la chasse, faire du chiffre mais on marque le territoire", indique le commandant Didier Beltran, commandant de la compagnie d'Yssingeaux.

Quatre accidents mortels en 2016
A ses côtés, la nouvelle sous-préfète Christine Hacques a aussi appelé à la vigilance au volant alors que le nombre d'accidents a augmenté sur l'arrondissement d'Yssingeaux sur les cinq premiers mois de l'année par rapport à la même période en 2015. Près de quatre accidents sur dix ont lieu sur l'Est de la Haute-Loire. 14 accidents ont entraîné des blessures, faisant 18 blessés. Douze d'entre eux se sont produits sur des routes départementales.

Surtout, le nombre d'accidents mortels passe de 1 de janvier à mai 2015 à 4 cette année. "Près de deux tiers des accidents se déroulent en fin de semaine. Ils ont surtout lieu aux heures de pointe. Je suis là pour marteler l'appel à la vigilance sur les trajets quotidiens, sur des routes qu'on connaît par coeur", indique Christine Hacques.

Toutes les infractions en hausse
Toutes les infractions sont en hausse, que ce soit la vitesse aux jumelles (1432 infractions en 2016 contre 1226 en 2015), au radar fixe (5574 en 2016 contre 2885 en 2015, surtout sur les radars de Saint-Ferréol et Pont-Salomon), ou que ce soit l'alcool (321 en 2016, 271 en 2015) ou les stupéfiants (89 en 2016, 77 en 2015. "Ce bilan souligne le relâchement des comportements sur la route.
Publié dans Actualités 2016
Dos d’âne, gendarme couché, ralentisseur, coussin berlinois : le nom change pour parler de cette surélévation volontaire de la chaussée. Le but est de casser la vitesse en des points stratégiques et le bilan est très souvent positif.

Quel que soit le trajet que vous faîtes en voiture, il est rare de ne pas être obligé de passer sur ces équipements de sécurité routière à la mode dans les villages et dans les rues passantes. Nous avons fait le point dans chaque commune du secteur alors que des projets sont en cours à Retournac, Saint-Jeures, Grazac et Lapte.

YSSINGEAUX

La sous-préfecture est sans surprise la commune qui compte le plus grand nombre de ralentisseurs. Tous les modèles sont utilisés. Yssingeaux fait même dans l’originalité avec un dos-d’âne inversé. Dans la rue de Turenne, c’est un fossé qui oblige l’automobiliste à la prudence. Et c’est sacrément efficace dans cette ruelle.

Au total, on recense 24 équipements sur le territoire dont 7 sur la voie de la Galoche, lesquels ont été modifiés en 2015 pour les rendre moins éprouvants. D’autres plateaux surélevés se retrouvent dans la rue Schuman, la rue Alsace-Lorraine, devant le lycée George-Sand et à Montbarnier.

Dans la catégorie des ralentisseurs, les services techniques en ont référencé 3 au lotissement Barlet (Chatimbarbe) et 2 à Ard’Huy.

Il faut rajouter le passage piéton surélevé de la rue des Fossés, entre le boucher et la maison de la presse, et trois coussins berlinois (Echabrac, Petite Besse et devant le lycée Chabrier).

GRAZAC

Hervé Gaillard, le maire, espère qu’un ou deux coussins berlinois seront vissés dans le sol avant la rentrée de septembre. L’équipement serait fixé vers la mairie mais l’emplacement exact reste à définir. « C’est plus efficace que des radars pédagogiques. »

LAPTE

Un ralentisseur existe depuis quatre ans dans la rue de la Gare. Le conseil municipal devrait prendre une décision après l’été sur de nouvelles implantations. Si le projet semble acté, il s’agira de se positionner sur le modèle (coussin berlinois ou dos-d’âne fixe) et sur l’emplacement. « L’idée est d’en mettre un entre le cimetière et le gymnase et un autre 200 m plus loin », annonce André Defour, maire, qui juge le ralentisseur de la rue de la Gare « efficace ».

ARAULES

Mireille Faure, maire de la commune, se dit « très contente de ces investissements » réalisés en 2009 et 2012 à « Recharinges ». Sur 500 mètres de traversée, deux ralentisseurs imposants et un coussin berlinois cassent la vitesse. « Ils sont efficaces parce qu’ils sont marquants », affirme-t-elle. Dans le bourg d’Araules, un simple panneau rappelant la limitation à 50 km/h doit être installé.

RETOURNAC

La commune a déjà évoqué des projets d’installation de ralentisseurs mais les services techniques ont refusé de nous confirmer les emplacements. Selon Pierre Astor, le maire, ces dos-d’âne pourraient pousser aux trois entrées de ville, vers « Retournaguet », en venant d’Yssingeaux et sur la route de Beauzac. Les emplacements définitifs n’ont pas encore été décidés.

Retournac a déjà cinq ralentisseurs : trois à proximité de la Filature dans l’allée des Platanes, et deux entre l’école et le collège dans la rue Jean-Saby.

BEAUX

Deux ralentisseurs obligent l’automobiliste à lever le pied dans la traversée de « Malataverne » depuis 2009. D’autres demandes ont émané d’habitants de « Courenc » et devant la maison de retraite des Cèdres mais la configuration des lieux ne s’y prêtent pas. « Les ralentisseurs améliorent légèrement la vitesse mais ce n’est pas flagrant », estime Madeleine Grange, maire de Beaux, qui rappelle qu’il n’est pas possible d’en installer n’importe où. « Il faut remplir des conditions. Et la préfecture est plutôt réticente, notamment en raison de la sécurité pour les motards. »

DSC 6373SAINT-MAURICE-DE-LIGNON

Trois coussins berlinois existent aux deux entrées du centre-bourg depuis 2010. A l’entrée sud, ils avaient permis de protéger la montée et la descente des enfants qui utilisaient les transports scolaires. Le déménagement de la gare routière devrait entraîner la suppression de l’un des deux coussins. En sachant qu’il est courant de voir des véhicules se déporter au milieu de la route pour alléger la secousse (photo ci-dessus).

Aucun autre projet n’est évoqué. « Nous ne voyons pas l’intérêt d’en mettre d’autres et nous n’avons pas de demandes », indique Isabelle Servel, maire.


BESSAMOREL et SAINT-JULIEN-DU-PINET

Aucun ralentisseur n’est installé dans ces deux communes.


TENCE

Deux des rues principales (rue d’Annonay et de Saint-Agrève) disposent d’un ralentisseur depuis 2013. Suite à des travaux de sécurisation devant la sortie de l’école publique, un plateau a été posé en 2015 pour réduire la vitesse. Aucun autre projet n’est d’actualité.

CHAMBON-SUR-LIGNON

Un dos-d’âne existe sur la route du Mazet depuis 3-4 ans. Deux sont dans la rue de Saint-Agrève, deux autres, beaucoup plus anciens, sur la route qui mène au camping et au collège. Et un autre est sur le chemin des Airelles, sur la zone de Lebreyres. Pour Suzanne Sagne, adjointe au maire, les ralentisseurs sont surtout efficaces au début. Après, les gens reprennent leurs mauvaises habitudes et sont debout sur les freins. Il n’y a que la répression qui fonctionne ».

SAINT-JEURES

Le village de « Freycenet » a été le premier à voir pousser un dos-d’âne sur la commune. C’était en 2010. Son efficacité a conduit à l’installation en 2015 d’un équipement similaire, 300 mètres plus loin, à l’entrée côté Le Mazet

Le village de « la Gaillarde » dispose aussi d’un ralentisseur depuis 2012.

Les élus ont validé l’investissement d’un 4e dos-d’âne dans les prochaines semaines, cette fois-ci dans la traversée du bourg.

MAZET-SAINT-VOY

Deux équipements ont vu le jour à l’été 2014 : sur la Départementale 15 entre « Boussoulet » et « Mars », au lieu-dit « Foumourette » avec deux passages sur des coussins berlinois aux entrées et sorties. Et à l’entrée du bourg, en venant de Saint-Jeures, un dos-d’âne a été installé, où la limite est limitée à 30 km/h.

Une demande de riverains été formulée au « Riou » mais le conseil municipal a refusé.

CHENEREILLES

La commune n’a aucun équipement de ce type. « Je pense que certains ne roulent pas à 50 km/h dans le village. C’est un outil mais je préfère installer un radar pédagogique », estime Philippe Digonnet, le maire.

MAS-DE-TENCE

La commune n’a investi dans aucun ralentisseur.


D'autres communes ?

Et vous, quelle est la commune que vous citeriez comme étant la championne des ralentisseurs ? Ou parlez-nous des dos-d’âne qui vous rendent la vie dure... ou plus facile ?
Publié dans Actualités 2016
Trente gendarmes, appuyés par la police municipale, ont quadrillé la ville de Monistrol-sur-Loire vendredi en fin d'après-midi entre 17 et 20 heures. Les militaires de la compagnie d'Yssingeaux et de l'Escadron départemental de sécurité routière se sont positionnés à différents ronds-points et ont procédé à des contrôles des automobilistes, provoquant quelques ralentissements jusque sur la RN88. Au total, 380 personnes ont été contrôlées avec une attention particulière portée aux conduites addictives (alcool et stupéfiants).

7 conducteurs ont été pris avec un taux d'alcoolémie positif dont deux relevaient du délit. Ces deux automobilistes présentaient des taux de 1,14 et 1,18 grammes par litre de sang. Les gendarmes ont également présentés un test salivaire : une personne a été contrôlé après avoir fait usage de produits stupéfiants. Six autres automobilistes ont été verbalisés pour des infractions diverses (ceinture, téléphone, assurance...).

Le contrôle renforcé s'est poursuivi dans l'arrondissement de Brioude dans la nuit de vendredi à samedi. Dix militaires de la compagnie de Brioude et une équipe cynophile, ont contrôlé 85 personnes. Deux conducteurs ont été verbalisés pour un taux d'alcoolémie positif, dont une infraction délictuelle (0.59 mg). Et un automobiliste a été verbalisé pour non port de la ceinture.

En ce week-end comportant un jour férié et en prévision des ponts à venir, les gendarmes ont promis de renforcer les contrôles pour réduire les conduites à risques, qu'elles soient liées à la vitesse, aux conduites sous l'empire de l'alcool ou des stupéfiants.
Publié dans Faits Divers 2016