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Robert Cortial vient de publier "Si Saint-Front m'était conté...", une somme documentée et fort vivante sur sa chère commune et ses alentours.

C'est peu dire que Robert Cortial est attaché à son coin de Mézenc. Il est né en 1949 dans la ferme familiale de "Ranchon" à Saint-Front, benjamin d'une fratrie de six enfants (dont trois sont morts en bas âge). Embauché à La Poste à Lyon, il n'aura de cesse de retrouver son terroir où il exercera le métier de facteur avec conviction : "Ici, je servais à quelque chose".

Quarante années de recherches

Dans ce qui devrait constituer un premier tome, il livre le fruit d'une bonne partie de ses 40 années de recherches, pimentées de souvenirs, sous le titre "Si Saint-Front m'était conté".

Gérard Roche, dans la préface, signale avec justesse : "en plus de l'affection pour sa famille, Robert a gardé l'ineffaçable souvenir des vieilles pierres, des objets du quotidien, des usages anciens qui sont devenus une véritable vénération. Au fil des années, cette vénération s'est étendue à tous les hameaux, tous les paysages de Saint-Front et à tout le pays du Mézenc. Et comme un vieil arbre séculaire, il cherche à en connaître les plus ancienne racines pour y puiser la goutte de sève qui donne un sens à sa vie."

Les soubresauts souvent sanglants de l'Histoire

L'histoire narrée de Saint-Front (San Fron) commence à la fin du XIe siècle pour s'achever à la fin du XIXe. Les événements locaux sont soigneusement insérés dans le contexte historique général, permettant d'en suivre les soubresauts souvent terribles sur un territoire comptant 3000 habitants. On plonge dans les impitoyables guerres de religions, on suit les combats d'une bonne partie de la population contre la Révolution et les lois de la République, on mesure le repli sur la foi catholique. Au fil des siècles, on se massacre allègrement au nom d'un Dieu censé inciter ses adeptes à la miséricorde. On frissonne à l'évocation d'Antoine de Seneterre, sanguinaire évêque du Puy, venu avec ses 5000 soldats, célébrant la messe sur la place publique de Fay-le-Froid au milieu des cadavres, avant que soient pendus les chefs huguenots à la fin de l'office.

Un quotidien campagnard rude

Au delà, Robert Cortial décrit le patrimoine avec précision, donne à imaginer l'existence des femmes et des hommes de ce territoire perché à 1200 mètres d'altitude. Un quotidien rude où les éléments peuvent se faire meurtriers, ainsi la burle, l'eau déchaînée, le feu qui détruit les chaumières...

Des souvenirs personnels des veillées où les légendes racontées en patois invitaient la peur sur la route du retour, ou encore de la tuaille, des foires, de la vogue... ponctuent le très documenté ouvrage dont certains chapitres sont constitués d'articles ayant fait l'objet de parution dans le journal L'Éveil où Robert Cortial est correspondant.

L'ensemble se lit avec facilité, éclairant incidemment le présent et permettant au lecteur qui n'est pas du cru de saisir un peu mieux l'esprit qui souffle sur ce plateau balayé par la burle.

Infos pratiques

L'ouvrage (conçu et agréablement mis en pages par La Clé du chemin à Craponne-sur-Arzon) est disponible au prix de 20 euros.

On peut, dans un premier temps, se le procurer à la mairie, au multi-services Le Petit Bazar, à l'auberge de Saint-Front. Ou encore auprès de l'auteur Chemin de Charigou à Saint-Front (tél. 04 71 59 53 04).

Contact : mariejosee.cortial@wanadoo.fr

Rendez-vous est donné dimanche 3 mars, à la sortie de la messe, à l'église de Saint-Front par ce groupe de randonneurs chantants, saisis sur ce cliché à Fay-sur-Lignon, sous une fugace averse de neige, samedi après-midi à l'heure du départ en balade.

Ils sont réunis par un goût pour le chant choral qui se combine à un attrait pour la randonnée. Leur répertoire marie des airs profanes à des polyphonies sacrées.

Certains vivent sur le Plateau, d'autres en Lorraine, à Paris... Des liens amicaux les conduisent à se retrouver régulièrement lors de séjours où ils jalonnent leur périple d'étapes chantées, devant des éléments du patrimoine, des édifices religieux en particulier.

Dimanche vers midi, c'est donc à l'église de Saint-Front qu'il convie le public à venir apprécier "une aubade vocale et amicale" qui sera suivie du partage du verre de l'amitié.

Le conseil municipal s'est réuni le 30 septembre en mairie de Saint-Front.

Droits de préemption sur la maison Lhoste

La maison des consorts Lhoste (rue de la croisette) a été vendue et fait l’objet d’un droit de préemption de la commune. Le conseil municipal décide de ne pas utiliser son droit de préemption.

Subvention au Trail du Mézenc

Les organisateurs du Trail du Mézenc qui a eu lieu le 15 août sur les communes des Estables, Chaudeyrolles et Saint-Front demandent une subvention. Le conseil municipal accorde une subvention de 200 €. Cependant, cette manifestation n'apporte aucune plus-value à la commune, puisque très excentrée (sur le Mézenc et l'Alambre). Le conseil municipal ne versera plus d'aide financière à cette manifestation sportive dans les années à venir.

Demande de subventions pour les locaux techniques et l'entrée du bourg

Le CM envisage, pour l’année 2017, d’aménager l’entrée sud du bourg (parking du cimetière, parking du pont), de mettre en place une signalisation adaptée à la sortie des lotissements de Bonnefond et des Hauts de Bonnefond ainsi que devant la salle des fêtes et également d'aménager les 3 bâtiments communaux (les deux garages et la salle des fêtes). Pour le parking du cimetière, le projet consiste à faire un mur de soutènement en orgues basaltiques pour amoindrir la pente et réaliser un revêtement bitumeux. Le parking du pont sera délimité par un caniveau le long de la route, des bacs à fleurs en pierres seront construits pour empêcher l’accès par le côté et le revêtement sera fait en sable stabilisé (comme sur la place de la mairie). A la sortie des lotissements, des « cédez-le-passage » seront posés, devant la salle des fêtes et devant le garage du haut, des marquages au sol seront faits pour délimiter les lieux de stationnement et les passages piétons…

Pour l’aménagement des bâtiments communaux, le projet consiste :
- Pour la salle des fêtes : reprise des enduits de façades sur la partie basse et réfection de la toiture
- Pour le garage du haut : réfection de la toiture et réfection des enduits de façades
- Pour le garage du bas : réfection de la toiture et isolation, reprise totale du bardage et isolation

Après discussions autour de ce projet, le conseil décide de demander diverses aides financières auprès du conseil régional, du Département et de l’État.

Point sur les travaux

Philippe Delabre, maire, présente un état de l’avancement des travaux prévus au budget. La plupart des travaux ont été réalisés. Il reste la pose des panneaux de signalisation qui devrait débuter dans le courant du mois d’octobre. L’aménagement du chemin de la cascade de Souteyros devrait commencer d’ici deux semaines.

Future communauté de communes

La nouvelle communauté de communes s’appellera communauté de communes Mézenc Loire Meygal et comptera 22 communes qui représentent 11 022 habitants. Son siège administratif sera à Saint-Julien-Chapteuil. La loi impose le nombre de sièges des conseillers communautaires soit 44 mais la "com-com" peut décider d’un nombre inférieur à savoir 40 sièges. Le conseil communautaire a fixé à 40 le nombre de sièges répartis de la façon suivante : 6 pour Lantriac et Saint-Julien-Chapteuil, 5 pour le Monastier-sur-Gazeille, 3 pour Saint-Pierre-Eynac et Laussonne et un pour toutes les autres communes. Le conseil municipal de Saint-Front donne son accord pour cette répartition.

La compétence petite enfance continuera d’être exercée par la nouvelle "com-com", tout le personnel sera reconduit dans ses fonctions. Les cinq crèches haltes garderie seront conservées en l’état, ainsi que le relais assistance maternelle. Le personnel administratif des deux comcom sera reconduit dans les diverses tâches administratives ainsi que le personnel technique dans ses diverses missions. Un nouvel organigramme est en cours de validation. Les élus des deux "com-com" travaillent à l'harmonisation des autres compétences et des discussions ont lieu avec les services de l’État et la préfecture, notamment sur la fiscalité.

Location de terrains à M. Marion

M. Marion qui a racheté la ferme de M. Masson à "Pralas" souhaite reprendre les terrains communaux que louait M. Masson. Le conseil municipal donne son accord pour établir un bail avec M. Marion.

Demande de modification du PLU

Eliane Chalendar demande de modifier le Plan local d'urbanisme (PLU) afin de rendre constructible le terrain cadastré BZ 245 situé en haut du bourg entre la route départementale et le petit chemin qui passe derrière. La modification du PLU ne peut pas se faire pour une seule parcelle. De plus, cette parcelle est difficilement constructible car la législation impose que toute construction doit être à 8 mètres de la départementale et à 3 mètres du chemin. Le conseil municipal refuse de modifier le PLU. Cependant, si une révision se fait dans l’avenir, cette demande pourra être réétudiée.

Souscription pour le clocher de l’Église

Les travaux de réfection du système campanaire du clocher de l’Église ont été réalisés, les cloches sonnent à nouveau. Le conseil avait décidé de lancer un appel aux dons pour financer une partie du projet. Plusieurs personnes ont répondu en faisant un don et le conseil remercie les généreux donateurs. Le conseil se permet un petit rappel auprès de la population mais aussi à toutes les personnes qui souhaitent participer à cette aide financière. Les dons seront acceptés jusqu’à la fin du mois de novembre.

Dimanche a eu lieu le banquet des classes en 6 à Saint-Front. Une bonne centaine de convives se sont retrouvés à la salle des fêtes de Saint-Front pour partager un délicieux repas concocté par l’auberge du village.

Les anecdotes et les souvenirs du temps passé étaient évoqués tout au long de l’après-midi. Tous étaient ravis de ce moment de retrouvailles entre les différentes générations.

Une course de chiens de traîneau a réuni 68 mushers ce week-end sur le site de Chaudeyrac à Saint-Front.

Rassurez-vous, il ne neige pas encore à Saint-Front. Cela n'empêche pas les mushers de pouvoir évoluer et à leurs chiens de courir à grandes enjambées.

Sur les futures pistes enneigées, une épreuve de chiens de traîneau a rassemblé environ 70 concurrents dans différentes disciplines : canicross, bike-joring, trotinette, attelage 4 ou 6 chiens.

Pour cette 4e édition proposée par l'association des chiens de traîneaux du Mézenc, les concurrents ont évolué sur un circuit de 5 km tracé à Chaudeyrac, où est installé le musher Christian Dolmazon.

Canicross

1. Jean-Philippe Deshayes

2. Pierre Thauby

3. Philippe Hoffer

4. Dominique Bureau

5. Manon Borgey

...9. Etienne Héritier

...13. Armelle Schaffo

Canicross junior

1. Léa Cottin

2. Fanny Piot

3. Albin Quiblier

4. Lorenzo Saby

5. Ethan Plassard

Canicross enfants

1. Nina Cottin

2. Enola Plassard

3. Gabriel Camicas

Bikejoring

1. Yves Deborde

2. Anne Fulleringer

3. Emmanuel Henry

4. Françoise Gonthier

5. Annabelle Kersouzan

...10. Fred Girard

Attelage 4 chiens

1. Philippe Hoffer

2. Pierre Chappe

3. Pierre Mathon

Rollers

1. Nathalie Rossignol

2. Ludovic Ramin

3. Johann Berthelier

Attelage 6 chiens

1. Cindy Duport

2. Florian Mathon

3. Tommy Cerf

...16. Jean-Michel Very

En s'installant au printemps avec son père, Jean-Paul, Florian Gibaud a apporté sa touche personnelle. Il a créé un troupeau de vaches allaitantes, la ferme est en conversion à l'agriculture biologique et ils développent la vente directe.

A Saint-Front, sur le plateau, au lieu-dit "Soleilhac", Litchi, un chien jack russel haut comme trois pommes, se fait un malin plaisir d'aller taquiner les Aubrac. Une douzaine de vaches sont en pâture. C'est une nouveauté au sein du GAEC A l'Etable du Mézenc.

Un changement intervenu à l'occasion de l'installation de Florian Gibaud, avec son père Jean-Paul. Sa mère, Jacqueline, prendra sa retraite à la fin de l'année.

Jusque-là, la ferme était composée d'une cinquantaine de laitières à "Machabert". Une activité de vaches allaitantes a été jointe à l'exploitation. "On n'a pas l'intention de faire un gros troupeau. On aura 25-30 bêtes."

Une conversion entamée vers l'agriculture biologique

Pour cette ancien commercial de 25 ans, les convictions personnelles se tournent vers le "bio". A l'Etable du Mézenc est engagée dans une conversion vers l'agriculture biologique qui devrait aboutir dans les mois à venir. "Mes parents étaient ouverts, ce ne fut pas difficile de les convaincre. On est déjà tout en herbe. Avec un peu de volonté et d'un minimum de formation, on y arrive facilement, particulièrement dans un secteur de montagne comme le Mézenc."

La vente directe pour maîtriser le produit

Si la famille Gibaud est une habituée des circuits courts avec la vente de ses produits laitiers le jeudi matin sur le marché d'Yssingeaux, Florian Gibaud a fait le choix de transformer ses viandes et de les commercialiser directement auprès du consommateur. "J'ai fait une formation au CFPPA à Yssingeaux pour la transformation des viandes en 2014-2015. Cela m'a été très bénéfique."

Des produits ancrés dans le terroir

Florian Gibaud propose du veau rosé en panier de 5 ou 10 kg ainsi que des verrines de boeuf au détail avec des associations de produits du terroir : gelée de cistre, châtaigne, bleu d'Auvergne, Lentille verte.

Une boutique est ouverte ponctuellement sur la place du village pour exposer les produits et les vendre. Comptez 12 euros le kilo de boeuf, 13,50 euros le kilo de veau, 14,50 euros le Fin gras.

Contacts

Téléphone : 06 65 16 37 47

Mail : aletabledumezenc@gmail.com

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Dimanche avait lieu le traditionnel repas des aînés de Saint-Front. Soixante et onze convives ont partagé le repas à l'auberge communale du bourg. Ce moment de convivialité est apprécié de chacun et les discussions vont bon train sur les souvenirs et le temps passé. Le maire et les membres du CCAS étaient présents pour ce moment de partage et d'amitié. Les blagues et chansons sont venues ponctuer la fin d'après-midi. 

Les enfants de l'école Saint-Joseph ont retrouvé leur école à Saint-Front. Manon Boyer, Christelle Herphelin, les enseignantes, aidées par Cathy Giraud, aide-maternelle, et Agnès Demars (emploi vie scolaire) ont accueilli 36 élèves.

L’année scolaire sera riche en évènements : visites, rencontres et sorties vont agrémenter les cours. Dès septembre, les enfants se rendront au Puy-en-Velay sur les fêtes du Roi de l’oiseau puis à Yssingeaux pour deux sorties théâtre. Puis ce seront les Automnales proposées par la bibliothèque du Monastier.

La spécificité de l'école de Saint-Front réside dans la pratique d'une pédagogie particulière. Les deux enseignantes, engagées dans un longue formation à la pédagogie de Maria Montessori, proposent dans leurs deux classes, grace à un matériel adapté, un parcours individualisé qui respecte le rythme et la personnalité de chacun.

De sacrés engins "faits maison" ont fait leur apparition dimanche en début d'après-midi sur la place du village de Saint-Front. Attachés les uns aux autres par une sangle ou une chaîne, ils ont été remontés par des quads, tels des wagons derrière une locomotive, jusqu'en haut du bourg. Et à tour de rôle, les caisses à savons ont dévalé la pente, amorçant tant bien que mal le principal virage à droite avant d'aborder les deux chicanes créées à l'aide de bottes de foin.

L'idée a visiblement beaucoup plu aux Saint-Frontains de tous âges qui ont fabriqué leur propre caisse, faisant preuve d'une imagination débordante.

La course folklorique de caisses à savons était l'attraction principale de la traditionnelle vogue de Saint-Front. Les festivités ont débuté samedi avec le concours de pétanque qui a enregistré 38 doublettes. En soirée, 160 repas ont été servis à l'auberge de Saint-Front avant d'aller danser au bal gratuit.

Dimanche soir, 300 portions de paella étaient disponibles après la course de caisses à savons.

En soirée, un feu d'artifice précédait un bal musette puis un bal disco gratuit.

La course de caisses à savons en vidéo

Le mercredi 3 août, une conférence est organisée sur les moulins de l’Aubépin.

La soirée commencera à 18 heures avec la visite gratuite de l’église romane avec Robert Cortial.

Pour ceux qui le souhaitent : à 19 heures repas campagnard à l’auberge (15 €/pers. ; 8 €/enfant). Il est demandé de réserver jusqu’au 2 août en téléphonant au 04.71.59.68.72 ou 06.41.20.73.99.

Après le repas, à 20 h 30, une conférence gratuite sera donnée sur les moulins de l’Aubépin : l’histoire des moulins et la toponymie seront expliqués par Alain Groisier, les légendes seront racontées par Robert Cortial, et la géologie sera confiée à Casimir Cortial.