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La proposition présentée par les élus de la majorité municipale aux agents de la Ville n'a pas été validée lundi lors d'une assemblée générale. "Les agents ont souhaité modifier plusieurs points", indique Maxime Peyroux, de la coordination départementale de la CGT qui n'a pas souhaité détailler davantage "pour permettre aux négociations d'aboutir".

On reste toujours plus sur la forme que sur le fond alors que l'accord prévoierait de passer le temps de travail annuel à 1 575 heures contre 1557,5 heures actuellement.

Une nouvelle rencontre est organisée mercredi à 14 heures entre des représentants et des élus. En attendant, la grève reste suspendue mais le préavis de grève court toujours à partir de jeudi. En cas de désaccord mercredi, de nouvelles perturbations pourraient avoir lieu.

Le défilé des classes est en plein essor à Monistrol-sur-Loire où il a été relancé il y a quelques années. Dimanche matin, 180 conscrits qui changent de dizaine en 2016 ont joué le jeu.

A bord de leurs chars, des nourrissons aux 90 ans (les 10 ans étaient une quarantaine), les classards ont déambulé en ville, partant près du square des Droits-de-l'Homme pour un tour de ville et une halte au Château des évêques. Une photo de groupe a été réalisée devant les marches du bâtiment historique par la photographe Elodie Barthélémy.

Les pensionnaires de la maison de retraite, notamment deux centenaires, ont pu se joindre à la fête.

Les groupes sont repartis, toujours dans la bonne humeur et sous le soleil, en direction de la Capitelle où le banquet était servi à midi.

Retrouvez le reportage photos réalisé par Lucien Soyere en faisant défiler les photos ci-dessus.

Le club de rugby de Monistrol a fêté les dix ans du club samedi avec plusieurs matches de gala et l'inauguration des nouveaux vestiaires à Beauvoir.

Le rugby à Monistrol a réussi son intégration et peut poursuivre sa croissance sereinement avec un club organisé, un stade dédié et des joueurs et dirigeants impliqués. La belle histoire a débuté il y a seulement dix ans, sous l'impulsion de trois amoureux de l'Ovalie. Frédéric Reliant, Eric Malcles et Serge Varenne se sont mis en tête d'apporter une nouvelle discipline à Monistrol. Soutenus par la municipalité de l'époque (les maires successifs ont toujours gardé une oreille attentive aux sollicitations des dirigeants), ils ont pu s'installer à Beauvoir avec un terrain réservé au rugby.

Aujourd'hui fort de 150 licenciés, le club est en mesure de fournir des équipes dans toutes les catégories.

Trois changements de nom en dix ans

L'histoire a évolué et elle se vérifie au travers des changements de nom. D'abord créé sous le nom de Monistrol Rugby Club, il est devenu Entente Monostrol Yssingeaux Rugby en 2010 lors du rapprochement avec la cité des cinq coqs pour le volet formation. Et depuis 2015, les liens avec Pont-Salomon ont donné naissance à REVE XV (Rugby de l'Entente Velay Est).

"Notre but est de continuer à grandir, autant dans le nombre de licenciés que par le niveau sportif", indique Philippe Souveton, le président.

Les rugbymen disposent désormais de nouveaux vestiaires, inaugurés samedi à l'occasion d'une journée de fête avec des démonstrations et trois matches à Beauvoir.

Georges Perru-Coudert propose une conférence ce jeudi 8 septembre à 18 h 30 au Château des évêques à Monistrol-sur-Loire dans le prolongement de l'exposition estivale des Amis du château et de la Société d'histoire.

L'auteur de "La Béate, fille du Velay" fera revivre ces personnages typiques de la Haute-Loire catholique du XIXe et XXe siècle. La conférence sera suivie d'une séance de dédicaces.

Alors que le conflit perdure au sein de la Ville de Monistrol-sur-Loire entre la majorité municipale et les agents, un autre préavis de grève a été déposé. Au lycée Léonard-de-Vinci, les agents du conseil régional réclament davantage de moyens.

Les personnels régionaux du lycée Léonard-de-Vinci de Monistrol-sur-Loire ont déposé un préavis de grève mardi pour une prise d'effet sur la journée du mardi 13 septembre de 0 heure à 24 heures. les agents de l'établissement public font état d’un manque important de personnel avec des postes non pourvus. Les raisons semblent variées : temps partiel, arrêt de travail pour raison de santé, ou encore postes vacants.

123 heures perdues chaque semaine

Les agents ont chiffré le problème : selon eux, chaque semaine, 123 heures de travail sont perdues au bénéfice des usagers, "ce qui impacte donc les conditions de travail des agents régionaux", interpelle la CGT qui a déposé ce préavis de grève au nom des personnels.

"Nous demandons l’attribution de moyens nécessaires au fonctionnement de l’établissement afin que les personnels retrouvent des conditions de travail décentes."

25 postes pour 960 élèves

Le lycée public de Monistrol compte 960 élèves et 25 postes, dont un est non pourvu. Deux personnes sont à temps partiel à 80 %. Quatre contractuels réalisent 32 heures au lieu des 40 pour remplacer des agents en arrêt maladie longue durée. "Pour l'instant, la répartition du travail se fait sur les agents d'entretien. Le risque est d'avoir des arrêts maladie en chaîne ou des accidents. On organise malheureusement une mauvaise qualité de service public", estime Natalie Sabatier, coordinatrice adjointe de la CGT au conseil régional.

La Région dispose de cinq jours à compter du dépôt de préavis de grève pour entamer des négociations.

Les agents de la Ville de Monistrol-sur-Loire sont en grève depuis mardi. Ils vont déposer un nouveau préavis de grève pour inciter la municipalité à rouvrir des discussions.

C'est une bataille de position entre d'un côté des élus de la majorité municipale qui souhaitent augmenter le temps de travail annuel des 120 agents, et de l'autre des agents fonctionnaires qui refusent toute modification de l'accord signé en 2000, sous la mandature Granger.

Le fonctionnement des services impacté

Mardi, la première journée de grève a eu des conséquences sur le bon fonctionnement des services. Le restaurant scolaire n'a pu assurer le service du déjeuner pour les 300 enfants de Monistrol. Idem pour le temps d'accueil des scolaires pendant la pause déjeuner. La médiathèque est restée fermée toute la matinée. Les autres services ont tourné au ralenti.

Selon les salariés, entre 70 et 80 agents titulaires ont répondu à l'appel de la grève, en sachant que chaque salarié était libre de faire grève de 1 heure à 7 heures.

Des agents des autres collectivités solidaires

A midi, tous les agents grévistes se sont rejoints sur le square des Droits-de-l'Homme, encouragés par d'autres collègues des collectivités de Haute-Loire : Loire-Semène, Yssingeaux, Haut-Lignon, Brioude, Montfaucon, Le Puy-en-Velay, Bas-en-Basset, les Marches du Velay. Quelques salariés du privé étaient aussi là, comme Barbier et Cheynet.

"C'est la première fois qu'on tombe sur des gens aussi entêtés"

Parmi les agents, la colère est grande. Alors qu'un point presse était en cours, Jean-Claude Saumet, agent de la Ville depuis plus de 36 ans au service voirie, intervient pour témoigner : "On a déjà eu des conflits par le passé avec les élus en place. Mais c'est la première fois qu'on tombe sur des gens aussi entêtés." Isabelle Bérard et Cathy Cheucle, Atsem et fonctionnaire à Monistrol depuis respectivement 36 ans et 33 ans, opinent de la tête pour confirmer le sentiment de leur collègue.

Un nouveau préavis de grève sera déposé mercredi

Elus et agents restent sur leurs positions même si les grévistes affirment que "la porte reste ouverte".

Ils estiment que leur combat est aussi celui de tous les agents des collectivités. "Monistrol n'est pas le mieux loti en terme de temps de travail annuel", assure Maxime Peyroux, de la coordination départementale CGT.

De nouvelles actions sont prévues mardi. Les agents ont décidé de déposer mercredi un nouveau préavis de grève allant du 14 au 20 septembre. Cette tactique obligera les élus à rouvrir les négociations dans un délai de cinq jours.

Le ton se durcit à Monistrol-sur-Loire où les agents de la Ville et les élus ne sont pas parvenus à trouver d'accord lundi. Conséquence : les agents sont appelés à faire grève à partir de mardi.

Les deux parties avaient rendez-vous lundi à 8 heures en mairie de Monistrol. La délégation des fonctionnaires et les élus se sont à nouveau mis autour de la table. "Les agents étaient prêts à travailler plus, de passer de 1557,5 heures à 1575 heures, moyennent des primes variables de 400 euros et une note de service pour faire appliquer cela", indique Maxime Peyroux, de la Coordination syndicale départementale CGT.

Trois propositions des élus... puis deux

En face, trois propositions ont été formulées par les élus lundi matin avant de n'en garder que deux l'après-midi : soit augmenter le temps de travail à 1575 heures avec une prime annuelle variable de 400 euros en modifiant le protocole d'accord signé en 2000 ; soit augmenter le temps de travail annuel à 1586 heures avec une prime fixe de 550 euros, là aussi en touchant à l'accord de 2000.

Mais les agents ne veulent pas toucher à l'accord de 2000. C'est technique mais ils estiment qu'en touchant à une virgule de ce protocole, appliqué depuis seize ans, c'est le risque que la préfecture retoque le nouvel accord et fasse passer les agents à 1607 heures annuelles, sans aucune prime. "Je ne sais pas si c'est un piège mais on a là une perte de confiance des agents vis-à-vis de la collectivité", estime Maxime Peyroux.

La grève votée à l'unanimité

"Un compromis n'était pas loin d'être signé à midi mais les agents ont l'impression de se faire enfumer. D'où ce retournement de situation."

Après deux heures d'assemblée générale, la petite soixantaine d'agents (la Ville compte 120 salariés dont 100 fonctionnaires titulaires) a voté à l'unanimité la grève dont le préavis avait été déposé jeudi dernier. "Les agents préfèrent rester à 1557,5 heures et ne pas avoir de prime supplémentaire. Ils n'ont d'ailleurs jamais rien demandé."

Rassemblement mardi midi

Un appel à soutien a été lancé auprès des agents des autres collectivités de tout l'Yssingelais. Un point de rassemblement est programmé mardi à 12 heures au square des Droits-de-l'Homme à Monistrol. "Les agents se sentent soutenus par les usagers. La grève va perturber les services en limitant l'impact sur la population. Les agents restent ouverts au dialogue. La balle est dans le camp des élus."

"La règlementation nationale fixe le temps de travail à 1607 heures"

Les élus de la majorité municipale ont réagi lundi en fin d'après-midi via un communiqué de presse, avant même de connaître l'issue de l'assemblée générale. 

"La règlementation nationale fixe le temps de travail à 1607 heures. Les agents de la commune de Monistrol-sur-Loire travaillent sur une base de 1557 h 50 par an : temps de travail qui a été acté par une délibération de décembre 2000. Dans un souci d’équité et d’organisation du travail des agents, les élus de la majorité ont souhaité se rapprocher du temps de travail réglementaire et ont proposé, le 28 juin, 1596 heures aux agents avec l’octroi d’une prime supplémentaire (basée sur l’assiduité et la qualité du travail) de 550 €/an. Depuis le mois de juin, les représentant du personnel et la CGT refusent cette proposition et souhaitent rester à 1557 h 50 et ont déposé un préavis de grève du 6 au 13 septembre inclus."

Les propositions des élus de la majorité

Les élus de la majorité indiquent leurs deux propositions : "Soit une augmentation du temps de travail de 17 h 50 (1575 heures par an) avec une prime annuelle variable de 400 € ; soit une augmentation de 28 h 50 du temps de travail (1586 heures par an) avec une prime fixe de 550 €. Le régime indemnitaire actuel est conservé dans sa totalité, la prime évoquée ci-dessus viendrait s’y rajouter."

"Les représentants du personnel et la CGT devant discuter de ces propositions le 5 septembre 2016 au soir, la grève risque d’être maintenue. La municipalité s’excuse auprès des Monistroliens pour les désagréments occasionnés."

Monistrol-sur-Loire compte un nouveau kebab depuis quelques jours. Ertan Korkmaz et sa femme Hülya ont ouvert Günay restaurant (Gunaydin signifie "bonjour" en turc) au 2 avenue du Onze-Novembre.

Ces deux restaurateurs, installés à Monistrol depuis 1983, parents de trois enfants de 15, 18 et 20 ans, disposent d'une expérience affirmée dans la restauration rapide. Ils ont tenu pendant dix ans le Kebab d'or à Saint-Etienne, en face l'université Jean-Monnet. Pour l'anecdote, ce kebab se situe aussi dans la rue du Onze-Novembre, tout comme à Monistrol. Ils ont vendu leur affaire stéphanoise avec l'ambition de monter leur restaurant dans la ville où ils vivent.

Ertan et Hülya Korkmaz (leur nom de famille signifie "qui n'a pas peur" en turc) ont investi les anciens locaux de l'agence immobilière JB Transaction. Ils ont réalisé des travaux conséquents pour transformer le lieu en salle de restaurant, largement ouverte sur la rue. Le kebab dispose également d'une terrasse.

L'originalité de ce nouveau kebab est la fabrication maison du pain et des galettes.

Günay restaurant est ouvert 7 jours sur 7, midi et soir, sauf le dimanche midi : de 11 h 30 à 14 h 30 et à partir de 18 heures.

En attendant les négociations de lundi, les agents de la Ville de Monistrol restent vigilants et maintiennent leur préavis de grève.

Samedi après-midi, des agents de la Ville de Monistrol-sur-Loire ont profité du Forum des associations au Mazel pour distribuer des tracts à la population. Leur grief va à l'encontre de Jean-Paul Lyonnet, le maire, et son équipe municipale qui veulent augmenter le temps de travail annuel des agents, sans pour autant augmenter leur salaire. L'annonce a été faite le 28 juin, à la veille des vacances, regrettent les agents qui ont eu trois rencontres avec le maire depuis.

Une première proposition retoquée

Plusieurs propositions ont été faites aux agents qui refusent tout changement par rapport au régime actuel, à savoir 1557,5 heures par an et une prime de 550 euros. "La première proposition consistait en une prime de 1 100 euros dont 300 euros de prime fixe. Les 800 euros étaient asujettis à des critères inatteignables. Par exemple, une femme enceinte qui prend son congé maternité n'y aurait plus droit. Tout arrêt de travail de deux jours fait sauter cette prime", indique Maxime Peyroux, de la coordination syndicale de la CGT.

La mairie veut passer à 1582 heures par an

Fin juillet, un accord a été trouvé pour garder la prime de 550 euros. Mais la mairie souhaite toujours augmenter le temps de travail annuel à 1582 heures par an. Pourquoi ? "Parce que selon le maire, on ne travaille pas assez aux yeux de la population. On ne nous a jamais fait aucune remarque à ce sujet", s'étonne Denis, l'un des 120 agents de la Ville, non syndiqué.

Des négociations lundi matin

La semaine dernière, une délégation de 12 personnes a présenté un préavis de grève qui doit débuter mardi. Avant cela, toutes les parties se seront mises autour de la table lundi à 8 heures. Une assemblée générale des personnels doit se tenir lundi à 17 h 30 en fonction de ce qui aura été proposé le matin.

"Nous n'avons jamais demandé de prime, et nous ne souhaitons pas travailler davantage. On veut que cela reste comme c'est actuellement", résume Isabelle Peyrard, secrétaire du syndicat CGT de Monistrol.

Un préavis de grève a été remis mercredi au maire de Monistrol dans le cadre d'une réorganisation du temps de travail annuel, sans augmentation de salaire, contestée par une bonne partie des agents.

Les agents ont décidé de monter au créneau. Le 28 juin, les élus de la Ville de Monistrol-sur-Loire ont présenté aux agents une proposition d'organisation du temps de travail qui débuterait au 1er janvier 2017. Celle-ci prévoit d'augmenter le temps de travail des agents pour le porter à 38,5 heures annuellement. Sans augmentation de salaire.

Les agents ne s'estimant pas écoutés par les élus et souhaitant maintenir leur temps de travail actuel, ils ont remis plusieurs pétitions signées par 90 % des agents titulaires à Jean-Paul Lyonnet, le maire de Monistrol.

Grève à partir du 6 septembre

A l'appel de la CGT, après deux mois de blocage, un préavis de grève a été déposé mercredi. Une délégation des personnels s'est rendue en mairie, accompagnée par une cinquantaine d'agents selon le syndicat CGT. Une assemblée générale des personnels a lieu ce mercredi à 17 h 30 au château des évêques.

Les agents de tous les services municipaux monistroliens sont appelés à cesser leur travail à compter du mardi 6 septembre. Cette grève est reconductible.