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C'est un pas fait par les élus de la communauté de communes. Alors qu'ils ont voté en mars un budget drastiquement à la baisse pour l'école de musique, ils ont visiblement entendu la grogne des parents et des professeurs.

Après avoir reçu les différents interlocuteurs, Julien Melin, le président de la communauté de communes, a annoncé la mise en place d'un groupe de travail. Il sera composé d'élus, techniciens, professeurs et parents d'élèves. Il est chargé "de trouver les solutions tenant compte de nos contraintes financières". "L'école de musique coûte 90 000 euros, soit 1000 euros par élève. On va travailler sur un projet de l'école pour ne pas renouveler les erreurs du passé", ajoute Alain Debard, vice-président en charge de la culture.
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Une centaine de musiciens et choristes de l'école de musique du Haut-Lignon se sont retrouvés vendredi soir dans la salle du Belvédère au Mas-de-Tence pour le concert de printemps.

Une audition un peu particulière alors que les élus viennent de voter la baisse des heures allouées pour l'année prochaine. Du coup, entre deux interprétations instrumentales, les discussions tournaient beaucoup autour de la situation, en sachant qu'une réunion a eu lieu jeudi soir entre des parents et les élus de la communauté de communes. Les parents ont d'ailleurs prévu de se retrouver jeudi à 18 h 30 au Chatiague pour évoquer l'avenir.

Pour revenir au concert, les trompettes, violons, clarinettes, pianos, violoncelles, saxophones, guitares et percussions se sont succédés pendant deux heures avant de laisser la place aux différents ensembles : percussions, musique de chambre, chorale d'enfants et orchestre.
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L’Ecole de musique intercommunale du Haut-Lignon monte sur scène le vendredi 1er avril (ce n’est pas un poisson !) à la salle du Belvédère au Mas-de-Tence, à 18 heures puis à 20 heures.

Ces deux traditionnels concerts de printemps s'inscrivent cette année dans un contexte où la rigueur budgétaire conduit la communauté de communes à trancher dans le vif du budget de l'école de musique. "Compte-tenu des difficultés que nous traversons, il est encore plus important de venir encourager nos jeunes musiciens et leurs professeurs" souligne Thierry Reynaud, directeur de l'école intercommunale de musique.
A 18 heures les jeunes donneront un aperçu de leurs talents en interprétant des solos ou en se produisant en petits ensembles à la trompette, à la clarinette, au saxophone, au piano, à la guitare, au violoncelle, aux percussions et à l’accordéon. "Débutants ou musiciens confirmés, ils ont préparé, grâce à leurs professeurs, ce récital avec sérieux et une grande application", assure le directeur.
A 20 heures, place aux ensembles de l’Ecole de musique du Haut-Lignon : l’Orchestre d’élèves, la Chorale d’enfants, les groupes de musique de chambre, l’ensemble actuel et l’ensemble de Musiques traditionnelles.
Entre les deux concerts, l’association des parents d’élèves Arpège proposera boissons et grignotages.
L’entrée est libre pour les deux concerts.
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De nouvelles économies doivent être trouvées par les élus. L'année 2016 s'annonce encore très serrée avec l'espoir de sortir dans un an du réseau d'alerte et de pouvoir retrouver des ambitions politiques en terme d'investissements.

Les élus de la communauté de communes du Haut-Lignon ont voté le budget 2016 ce mercredi soir au Mazet-Saint-Voy. Ce regard financier sur les douze prochains mois laisse apparaître de nouvelles pistes d'économies sur le fonctionnement de la collectivité et des recettes supplémentaires afin de retrouver de l'autofinancement, c'est-à-dire de pouvoir investir sans passer par l'emprunt.


Sans autofinancement, pas de projet
Pour l'heure, le Haut-Lignon est toujours dans une situation financière tendue. "Il faudrait 250 000 euros minimum d'autofinancement. Là, on a zéro même si la situation budgétaire s'est améliorée entre 2014 et 2015", évoque Pierre Garnier, le directeur de la communauté de communes, lors d'une conférence de presse précédant le conseil communautaire. "On fait du bricolage, on mendie des subventions. On n'a pas le beau rôle, on doit faire des choix pour retrouver des couleurs", complète Julien Melin, le président.
La com-com du Haut-Lignon est placée en réseau d'alerte depuis deux ans. Les conseillers communautaires de Tence, Le Chambon-sur-Lignon, Le Mazet-Saint-Voy, Saint-Jeures, Le Mas-de-Tence et Chenereilles doivent faire des choix. "Le problème ne vient pas de l'endettement. Le problème, ce sont les frais de fonctionnement. On est une "com-com" de services et ces services ont un coût", cadre Bernard Cotte, maire du Mazet-Saint-Voy.


Hausse de la taxe sur les ordures ménagères
Jérôme Ancelin, comptable public au centre des Finances publiques de Tence, est encourageant et dit facilement "on" quand il parle des orientations prises. "On a diminué les dépenses et on augmente petit à petit les recettes. Les décisions de 2015 commencent à porter leurs fruits. Il faut poursuivre ces efforts, continuer à baisser les charges et augmenter les recettes. Le Haut-Lignon est à la limite pour ne plus être dans le viseur de la préfecture. Si on continue sur cette voie, dans un an, on sort du réseau d'alerte."
Pour Julien Melin et le bureau de la "com-com", il est hors de question d'augmenter les impôts. 2015 avait déjà connu une hausse de 1,5 point sur le foncier bâti. Les trois traxes restent identiques. Seul le taux de la taxe sur les ordures ménagères passe de 10,05 à 11 %.


Un "budget de survie" à l'école de musique
Alors, des coupes budgétaires ont été proposées dans les services. L'école de musique, si elle est maintenue, verra une baisse de 20 heures de sa dotation. "Chaque élève coûte 1000 euros", chiffre Julien Melin. Il s'agit de faire une économie de 40 000 euros sur un budget de 150 000 euros. "On préfère réduire que tout supprimer." Pour David Salque-Pradier, conseiller municipal de l'opposition à Tence, la mesure risque de mettre en péril la structure à moyen terme." Pour Thierry Reynaud, le directeur, appelé à s'exprimer mercredi soir, "il s'agit d'un budget de survie, squelettique."


1100 signatures pour la pétition sur la ludothèque
La ludothèque doit aussi être remodelée, ce qui n'est pas du goût des utilisateurs qui ont récolté 1100 signatures. La pétition a été remise à Julien Melin lors du conseil communautaire. Le projet est d'associer les moyens avec Val'Eyrieux dans le cadre d'un possible "Contrat territoire lecture" qui serait subventionné en grande partie par la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles). En clair, l'ouverture de la ludothèque à Tence passerait de 2 jours à 1 jour par semaine mais la ludothécaire se déplacerait dans les communes du territoire. Le projet prévoit la création d'un demi-poste supplémentaire sur trois ans. "La ludothèque nous coûte actuellement 36 000 euros par an. Avec ce partenariat, on n'aurait à débourser que 7 500 euros", argumente Julien Melin. "Ces services, on ne pourra plus se les payer. On n'a plus le choix. Et on ne peut pas augmenter les impôts", intervient André Duboeuf, le maire de Saint-Jeures.
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