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On apprend ce vendredi soir que le coronavirus a causé un premier décès en Haute-Loire.

Les chiffres fournies par l'Agence régionale de santé (ARS) ce vendredi soir font état d'un décès sur le territoire altiligérien. L'âge du défunt n'a pas été précisé mais cette personne était suivie à l'hôpital de Brioude.

On recense 14 malades hospitalisés et 12 cas positifs confinés à domicile.

1 652 patients Covid-19 sont hospitalisés dans la région

80 établissements de la région rapportent prendre ou avoir pris en charge des cas de Covid-19 dans leur établissement, ils étaient 74 jeudi.

Au total, 2 450 patients atteints de Covid-19 ont été ou sont prises en charge à l’hôpital dans la région.

Parmi eux, 1 652 patients atteints de Covid-19 sont hospitalisés en Auvergne-Rhône-Alpes le 27 mars, dont 1 234 (74,7 %) sont en hospitalisation conventionnelle, 348 (21,1 %) en réanimation/soins intensifs, 66 (4 %) en soins de suite et réadaptation et 4 (0,2 %) en psychiatrie.

166 décès hospitaliers ont été rapportés au 27 mars. Soit 33 décès de plus par rapport à la veille.

Et 618 patients atteints de Covid-19 sont retournés à domicile au total (+ 123 retours à domicile par rapport à jeudi).

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Exclusif. Une famille de Cussac-sur-Loire a accepté de témoigner sur le coronavirus. Une jeune femme raconte le Covid-19 de l'intérieur. Elle l'aurait transmis à son père qui est toujours hospitalisé au Puy-en-Velay.

Floriane G. a 32 ans. Installée à Marseille, elle avait décidé de rejoindre la Haute-Loire avec ses trois filles de 4, 6 et 9 ans, avant même l'annonce du confinement. La Haute-Loire où vivent ses parents, installés depuis deux ans à Cussac-sur-Loire.

Les maux de tête parmi les symptômes

Arrivée le dimanche 15 mars, Floriane développe déjà des symptômes. A ce moment-là, ce sont de violents maux de tête. "Cela faisait une éternité que je n'avais pas eu mal au crâne comme ça." Après coup, elle découvrira que les maux de tête sont souvent évoqués par les malades.

"J'ai vécu une première nuit très agitée, des tremblements, de la sueur, de la diarrhée. Et c'était de plus en plus virulent au fil des nuits avec un rythme cardiaque élevé. J'avais des nausées et une perte d'appétit."

Une chute brutale de l'état de santé

Rapidement, Floriane va partager ces douleurs avec son entourage. Surtout son père, âgé de 59 ans. "Le mercredi soir, c'était le 18 mars, il a eu une fatigue soudaine et un mal de tête. Il est allé se coucher." En 36 heures, le père et grand-père de famille s'est décomposé. "Il a minimisé son état pour ne pas nous inquiéter. Il avait une toux très sèche."

Le vendredi 20 mars, il est transféré en urgence par le Samu à l'hôpital Emile-Roux où il se trouve toujours. Les examens font état d'un taux d'oxygène dans le sang saturé. "Il a failli mourir, clairement ! Il a un traitement, il est en bonne voie, il n'est pas en réanimation mais aux soins de suite. Il a vécu quatre nuits horribles avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Le corps médical a été génial, ils nous ont toujours expliqué la situation."

Dix grippes en même temps

Si Floriane n'a pas été testée biologiquement au Covid-19, elle est persuadée de l'avoir eu... et transmis. "Si j'avais su que j'étais porteuse, je ne me serais pas déplacée chez mes parents."

La trentenaire évoque les montagnes russes souvent racontées par les malades du covid-19. On peut se sentir mieux puis dégringoler avant de remonter la pente. Et quand on lui demande si cela ressemble à une grippe, elle éclate de rires. "Ce sont dix grippes en même temps plutôt. Le terme me paraît mal choisi. Ce Covid-19, c'est un réel danger, une question de vie ou de mort."

"Personne n'est intouchable"

A la maison familiale de Cussac, la télé est éteinte depuis une semaine. "J'ai l'impression qu'on nous manipule, entre surinformation, désinformation. Dans les médias, on nous dit n'importe quoi. Je pense qu'au moment de la décision du confinement, le mal était déjà fait. Je reste persuadée qu'il ne faut pas laisser la peur nous habiter. Cette maladie nous invite à respirer."

Et à propos de ceux qui prennent le confinement à la légère, "qu'ils assument leur choix mais je ne leur souhaite pas de vivre cet enfer. Tout choix a une conséquence. Et personne n'est intouchable."

Un lavage constant des surfaces à la maison

A Cussac, la famille reste strictement confinée. Les voisins apportent leur soutien et fournissent des provisions en respectant des distances de sécurité. "A la maison, on est à 2 mètres les uns des autres. On surveille toujours. Mes filles semblent avoir quelques symptômes. On passe la javel sur les surfaces matin, midi et soir. On désinfecte souvent les poignets de portes. On a parfois l'impression de devenir folle, c'est une situation très particulière."

Le père de Floriane, qui fêtera certainement ses 60 ans à l'hôpital, reste sous oxygène et pourrait sortir d'ici deux semaines. "C'est un long chemin vers la guérison."

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Sollicitée par la préfecture, la mairie de Monistrol-sur-Loire a transformé le gymnase du Mazel en centre de consultation dédié aux patients Covid-19.

Ce mercredi matin, des agents municipaux ont installé une carpette qui recouvre tout le sol du gymnase du Mazel. Les vestiaires, le hall d'entrée pourraient aussi servir.

Diriger les malades potentiellement atteints sur un même centre

Dans une optique de vague de malades dans les prochains jours (on annonce un pic entre le 26 et le 30 mars), l'idée est diriger les patients possiblement atteints par le Covid-19 vers des centres de consultation dédiés, autres que les cabinets des médecins généralistes. Les cabinets habituels resteraient ouverts pour les consultations hors-Covid-19. L’Agence régionale de santé (ARS) s’assure que l’accès aux soins est maintenu pour tous les patients et notamment ceux qui ne sont pas Covid.

Ce centre XXL permettrait ainsi d'accueillir sur un même site de nombreux patients en même temps. Il regrouperait différents professionnels de santé, comme des médecins et des infirmières.

Un centre actif dans les prochains jours ?

Cette organisation n'est pas encore active. Tout dépendra de l'évolution épidémiologique de la maladie coronavirus sur la Haute-Loire. Outre Monistrol, Le Puy et Craponne-sur-Arzon devraient en faire de même. Yssingeaux a aussi proposé des salles municipales.

Ce type de centre de consultations dédié au Covid-19 est déjà en place dans d'autres départements d'Auvergne-Rhône-Alpes.

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L’ARS Auvergne-Rhône-Alpes et la préfecture de la Haute-Loire annoncent que quatre personnes originaires du département sont confirmées COVID-19 : deux enfants d'une même famillle, et deux collègues de la salariée de Saint-Pal-de-Mons.

Deux d’entre elles sont de la même famille et sont de retour d’un séjour dans une colonie organisée sur le département. L’ensemble des personnes qui ont séjourné dans cette colonie ont été identifiés et contactés par l’ARS. Elles ont été informées de la conduite à tenir (surveillance de l’apparition d’éventuels symptômes comme une toux ou de la fièvre, et si apparition de symptômes, appel du 15 immédiatement, sans passer par une consultation en cabinet de ville ou dans les services d’urgence).

Les deux enfants et leur fratrie ont fait l’objet d’une éviction scolaire. Ils resteront en isolement à domicile avec leurs parents pendant 14 jours. Ils présentent, en effet, une forme bénigne de la maladie avec peu de symptômes.

Deux personnes en lien avec la Ligérienne salariée à Saint-Pal-de-Mons

Les deux autres cas sont des collègues de travail de la Ligérienne confirmée au Covid-19 dans la Loire. Elles sont également isolées chez elle pendant 14 jours pour les mêmes raisons.

Les équipes de l’ARS, en coordination avec Santé publique France, mènent actuellement les investigations pour identifier les personnes qui auraient été en contact étroit avec cette personne. Une fois identifiées, elles seront contactées et informées de la conduite à tenir.

Seules les personnes identifiées comme contact proche dans le cadre de ces investigations sont contactées. En l’absence d’appel de la part des autorités sanitaires, il n’y a pas de mesure particulière à prendre, mise à part appliquer les gestes barrières.

Le suivi de ces 4 cas est sous la responsabilité d’un infectiologue du CHU de Clermont-Ferrand et un praticien du Centre hospitalier Emile Roux.

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