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Les élus de la communauté de communes ont validé jeudi soir le budget primitif 2017.

Impôts et taxes

Le conseil communautaire a décidé de maintenir les taux des impôts et taxes. A savoir 12,03 sur la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, 28,88 % sur la CFE, 8,77 % sur la taxe d'habitation, 0,119 % sur le foncier bâti et 3,69 % sur le foncier non bâti.

Sur des recettes estimées à 16 millions d'euros, 7 millions d'euros proviendront des impôts et taxes dont 1,9 million de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères.

Développement économique

La collectivité entend participer au développement économique en 2017. Cela passe par l'extension de la zone d'activités de Lavée à Yssingeaux et par la constitution de réserves foncières. Une somme de 87 000 euros a été budgétée.

Tourisme

Deux dossiers sont ouverts. Il s'agit d'un côté de la poursuite de l'aménagement de la voie verte Via Fluvia. Le tracé à réaliser concerne la partie de Grazac, du côté de la Chapelette, et l'itinéraire entre Yssingeaux et Saint-Julien-du-Pinet pour se raccorder à Rosières. Une somme de 1,5 million d'euros est inscrite pour l'aménagement Yssingeaux/Saint-Julien.

Autre projet touristique d'envergure, c'est celui de l'aménagement et de la valorisation des gorges du Lignon entre Grazac et Saint-Maurice-de-Lignon. Une dépense de 360 000 euros est envisagée.

Côté tourisme, 2017 sera l'année du déménagement du bureau de l'office de tourisme d'Yssingeaux dans ses nouveaux locaux, place du Marché.

Aménagement du siège communautaire

Autre projet qui devrait être lancé cette année, c'est l'aménagement du siège de la communauté de communes entre la mairie actuelle et l'ancien presbytère. Pour la partie com-com, la dépense programmée est de 1 million d'euros en 2017.

Aire d'accueil des gens du voyage

La communauté de communes, qui gère l'aire d'accueil des gens du voyage, envisage d'améliorer le terrain à Choumouroux, à Yssingeaux, pour 80 000 euros.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

Les élus ont validé le projet d’installer le futur siège du Pays des sucs à Yssingeaux grâce à l’achat de l’ancienne cure à la mairie, propriétaire. Plusieurs espaces seront mutualisés, dont l’accueil du public. Ce scénario unique n'a pas plu à certains conseillers qui l'ont fait savoir.

Dans la pratique, cela ne va pas changer grand-chose pour le public. Mais l’organisation de l’espace sera totalement repensé.

Depuis 1999, date de la création de la communauté de communes, le Pays des sucs a installé ses bureaux au 2e étage du château, louant un espace à la mairie d’Yssingeaux.

Il s'agit d'une spécificité en Haute-Loire où tous les sièges des communautés de communes, tout en instituant certaines mutualisations, sont installés dans des bâtiments distincts des hôtels de ville.

Un projet à 1 million d'euros

Une opportunité s’est présentée avec le déménagement de la cure, voisine immédiate du château, cet été. Cette disponibilité permet aujourd’hui de présenter un avant-projet avec l’aménagement de l’ancienne cure, réorganisation du château et une extension dans la petite cour actuelle de la cure pour construire un ascenseur et installer l’accueil commun aux deux collectivités.

Les travaux se chiffrent à 860 000 euros selon l’architecte dont 620 000 euros pour la partie cure. Une seconde tranche de 240 000 euros concernerait l’extension. Il faut ajouter 120 000 euros pour l’acquisition de la cure. Les travaux pourraient commencer au printemps 2017 (avril-mai).

La cure libérée depuis cet été

Si sur le fond, les élus sont favorables à créer un siège à la communauté de communes situé à Yssingeaux, celui-ci n’est pas du goût de certains conseillers communautaires qui regrettent l’absence de discussion et de présentation d’autres scénarios pour ce projet emblématique. Catherine Veillon-Schall, élue à Saint-Maurice-de-Lignon, s’est positionnée contre ce projet. « Fusionner les locaux de la mairie d’Yssingeaux et de la communauté de communes me semble poser des questions. Pour continuer à construire ensemble, il est souhaitable que le siège de la CCDS ne soit pas physiquement avec celui d’une mairie. »

Patricia Léger, élue à Yssingeaux, a rappelé les hypothèses évoquées lors du précédent mandat, notamment avec le château Michel ou encore le Sacré-Cœur. « Une opportunité s’est présentée alors qu’on parle beaucoup de mutualisation. » « La cure était considérée comme le lieu idéal, avant même de savoir qu’il allait être disponible. »

"La façon de faire est gênante"

Michel Sarda, d’Yssingeaux, a posé une question qu’il s’est lui-même posé : « Est-ce que depuis 1999, alors que les services de la com-com sont au 2e étage de la mairie, les communes ont été lésées ou défavorisées ? »

« La façon de faire est gênante, insiste Catherine Veillon-Schall. On n’a pas eu l’occasion de nous exprimer en amont. »

Dominique Rouchouze, élu à Araules, émet plusieurs réserves sur l’absence de réflexion écrite et l’absence d'ouverture d'un concours d’architecte. « C’est le moment d’être innovant et de créer un nouveau quartier sur un espace commun », ajoute-t-il, avec une allusion appuyée à la zone de la Carlette à Yssingeaux, près de Choumouroux. Cette zone communautaire, aménagée depuis plusieurs années, reste toujours vide malgré plusieurs projets évoqués (salle de futsal, hôtel-restaurant…).

Un vote à bulletin secret retoqué

Quant à Robert Clémençon, élu à Saint-Maurice-de-Lignon, il pointe aussi l’esthétique du croquis présenté concernant l’extension dans la cour actuelle. « Il n’y a pas de scénario 2 avec un chiffrage. Et ce rajout, ce pâté, ne me plaît pas entre le château et la cure. »

Pour Claude François, élu de l’opposition à Yssingeaux, « j’ai ressenti un dossier un peu chaud, vivant ». A sa proposition de procéder à un vote à bulletin secret, 6 conseillers étaient favorables sur les 24 présents.

Un problème de communication ?

« Sur le fond, on est d’accord. Le lieu paraît finalement secondaire, c’est la méthode qui pose problème », convient André Defour, maire de Lapte. « Sur la méthode, je comprends un certain nombre de frustrations. Ce projet a été validé à plusieurs reprises en bureau des vice-présidents (tous les vice-présidents sont maires, NDLR). Je regrette que l’information n’ait pas été assez précise auprès des élus, ce qui me met dans une situation compliquée », remarque Bernard Gallot, maire d’Yssingeaux et président de la communauté de communes.

L’avant-projet sommaire a finalement été validé avec 25 voix pour, 6 contre et 1 abstention.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

Les élus communautaires ont décidé de faire une exception en participant au financement de matériel pour accueillir un médecin à Lapte et sauver la dernière offre médicale sur la commune.

Lundi soir, lors du dernier conseil communautaire avant les vacances, au bord de la piscine de Retournac, les élus de la communauté de communes des sucs ont accordé un soutien financier à la commune de Lapte qui a engagé une action pour attirer un médecin après le départ à la retraite du dernier praticien, le Dr Jean-Pierre Paya, en septembre 2015.

La plupart des pistes mène à des professionnels roumains. Si les premiers contacts sont restés infructueux malgré la générosité des élus laptois pour intéresser un médecin au pays des sucs, une piste semble avancer sérieusement et l'installation pourrait se faire à l'automne. Des démarches ont été entamées avec le conseil national de l'Ordre des médecins.

Un bassin de 3 000 habitants

La mairie de Lapte louerait un local neuf et doit intervenir dans l'achat de matériel médical, estimé entre 7000 et 10 000 euros. La commune a sollicité le soutien de la communauté de communes pour l'aider à financer ce matériel à hauteur de 50 % via un fonds de concours.

Parmi les élus communautaires, l'idée même de tout offrir interroge. Comme Nathalie Sivelle, par ailleurs médecin à Retournac. "Si tu paies tout, c'est comme un enfant trop gâté." Bernard Gallot, maire d'Yssingeaux, président de la CCDS et lui-même médecin généraliste, évoque "une situation très particulière. C'est un peu comme le dernier commerce d'un village qu'il faut sauver. On parle de Lapte mais cela comprend aussi Grazac. C'est un territoire de 3000 habitants."

"On n'a peut-être pas le choix"

Pour Dominique Rouchouze, élu d'Araules, le lien doit être fait avec la future maison de santé. "Lapte-Yssingeaux, c'est 12 km. Avec la maison de santé, on pourrait imaginer une convention pour réaliser des permanences dans d'autres communes. Payer pour faire venir un médecin en libéral, ce sont des politiques qui me perturbent."

"On n'a peut-être pas le choix. On a eu 6 ou 7 candidats. Ils sont venus. Certains paraissaient très intéressés. Mais on a dû faire face à une surenchère financière", indique Jean-Paul Degache, élu à Lapte. A ses côtés, Huguette Liogier confirme : "On a essayé de rester raisonnable. On a peut-être rien perdu si c'est pour avoir quelqu'un qui est plus intéressé par le mercantile que le médical", indique l'adjointe au maire de Lapte en faisant référence à une candidate qui avait présenté un tableau comparatif entre plusieurs communes, avant finalement de ne plus donner signe de vie.

Un salaire assuré pendant deux ans

Bernard Gallot évoque l'exemple de Beauzac : "C'est l'immensité de la tâche qui a fait partir le médecin, ce n'est pas le côté mercantile. Lapte-Grazac, avec 3000 habitants, aurait besoin de 2 médecins et demi. "A Saint-Maurice-de-Lignon, on cherche aussi des médecins. On en a rencontré, mais ce qui est sûr, c'est qu'ils ne veulent plus travailler comme ce qui se faisait avant", 

A Lapte, l'installation d'un médecin, une femme roumaine, pourrait se faire à l'automne. Quel que soit le candidat retenu, le professionnel de santé devrait pouvoir bénéficier de l'aide de l'ARS (Agence régionale de santé) avec un salaire assuré de 6900 euros brut par mois pendant deux ans à la condition de réaliser au minimum 165 consultations par mois.

L'optimisme demeure aussi pour l'installation d'un cabinet de dentiste à Lapte. La commune est en contact avec un cabinet de la Loire.

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