samedi, 08 février 2020 08:49

Puy-en-Velay : un robot chirurgical de pointe livré à la Clinique Bon Secours (vidéo)

Le Dr Jacques Largeron||| Le Dr Jacques Largeron||| |||

La clinique Bon Secours du Puy-en-Velay vient d’investir dans l’achat d’un robot chirurgical de type « Da Vinci Si ».

Une technologie de pointe encore peu développée en France : seule une centaine de robots existent. Grâce à ce nouveau dispositif, les praticiens installés derrière leur console, auront un geste chirurgical plus précis et plus sûr. Ce robot va être utilisé dans des interventions aussi courantes que l’ablation de la prostate ou de tumeurs rénales, en laissant le rein en place.

Ce robot chirurgical est seulement présent dans de gros établissements de santé de grandes métropoles françaises.

L’acquisition de ce robot chirurgical fait du Puy-en-Velay une des premières villes de petite taille à disposer de cet appareil de haute technicité. La clinique devient ainsi le 3e établissement à en disposer en Auvergne (les deux premiers sont à Clermont) et le 14e en Auvergne-Rhône-Alpes.

Le duo homme-robot pour gagner en performance

Actuellement ciblé sur l’urologie et plus particulièrement sur le traitement chirurgical du cancer de la prostate et le cancer du rein, à court terme, la plateforme robotique pourra être proposée à d’autres spécialités, en particulier la chirurgie gynécologique, la chirurgie bariatrique, la chirurgie digestive et l’ORL.

Le robot est contrôlé à distance par les mains du chirurgien à l’aide de télémanipulateurs et de caméras qui permettent une vision en trois dimensions et autorisent des mouvements de rotation impossibles à effectuer en coelioscopie classique. « La main dispose de 5 degrés de liberté, le robot en a sept, et ça change tout », assure le Dr Jacques Largeron, urologue.

Une cicatrisation plus rapide

En clair, le médecin utilise une manette, dont les mouvements vont être reproduits par le robot, en filtrant les mouvements parasites (tremblements par exemple), et, si besoin, en amplifiant ou réduisant leur amplitude, afin d’obtenir une précision inaccessible pour un humain.

De plus, la forme des outils du robot permet d’effectuer des opérations mini-invasives qui auraient provoqué une cicatrice plus importante lors d’une intervention classique.

Les bénéfices pour le patient sont multiples : sa cicatrisation est plus rapide, son hospitalisation est plus courte, les douleurs postopératoires sont moins importantes et le risque d’infection est réduit. Cela évite les troubles de l'érection ou d'incontinence.

Première opération le 25 mars

A terme, d’autres spécialités pourront l’utiliser : chirurgie digestive, chirurgie vasculaire, chirurgie gynécologique, chirurgie de la main et du membre supérieur.

Arrivé en fin d’année, ce robot fera sa première opération le 25 mars. Entre 80 et 100 opérations par an sont prévues à la clinique Bon Secours. « Ce robot est l’extension de la main du chirurgien. »

Présentation du robot

Dernière modification le samedi, 08 février 2020 10:45

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