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Bienvenue aux "Murmures du Lignon". C'est désormais le nom du camping de Tence qui aborde un tournant majeur de son existence et ouvre le samedi 30 avril.


Exit le camping municipal La Levée des Frères, qui ronronnait, voire se mourrait doucement. Place à un complexe de vacances digne de ce nom, susceptible d'attirer une clientèle étrangère adepte d'hébergements insolites et de prestations haut de gamme. Deux couples de Tençois viennent d'acquérir l'équipement et vont y réaliser des investissements conséquents.

La municipalité a fait le choix de vendre pour 180 000 euros cet équipement vieillissant qu'elle confiait à des gérants qui changeaient au fil des saisons. Des gérants qui rendaient leur tablier régulièrement, l'affaire, en l'état, ne décollant pas. Aujourd'hui, on retrouve aux manettes deux couples dynamiques du territoire, pleins de projets et d'ambitions. Cathy et Edouard Billamboz se sont associés à Virginie et Grégoire Gibert pour créer la SAS Giboz.

Surfer sur la vague des hébergements insolites
Le site avec ses 120 emplacements est riche d'atouts. Sur 4 hectares joliment boisés, le camping est niché sur une colline, lové dans une boucle du Lignon. "Il y a un vrai potentiel que nous allons mettre en valeur par étapes. Nous allons construire deux chalets de luxe pour commencer avec, à terme, l'objectif d'en proposer une trentaine. Nous avons prévus également d'y adjoindre ensuite une yourte, un hébergement troglodyte, des bains nordiques..."

La liste n'est pas exhaustive car les nouveaux propriétaires fourmillent d'idées. La construction d'une piscine est aussi à l'ordre du jour. Les investissements nécessaires sont estimés à 700 000 euros échelonnés sur trois ans.

L'ambition de fonctionner à l'année
"Nous allons soigner particulièrement l'isolation des hébergements car, à 880 mètres d'altitude, même l'été, les températures peuvent être fraîches." Car l
'ambition est bien de concevoir un complexe qui fonctionne toute l'année et puisse convenir à des réunions de familles, des séminaires... L'anglais y sera parlé couramment.

Le camping "Murmures du Lignon" ouvre le samedi 30 avril. Parmi les nouveautés, on y trouvera des mobil-homes de toile de 17 m2, des "cocosweet", un habitat de loisirs de conception inédite, convenant pour quatre occupants. Une formule tout compris avec la couette fournie, à 5 euros la nuit par personne.

En attendant la mise en route d'un snack intégré au camping, un partenariat a été noué avec le village-vacances de Tence pour inciter les touristes en villégiature aux "Murmures du Lignon" à aller prendre leurs repas à Costerousse l'été.

Un parking pour les véhicules, à l'extérieur, va être aménagé. A terme, la circulation à l'intérieur du site se fera à pied, ou avec des vélos électriques, de manière à sécuriser le lieu et accentuer son calme naturel.


Pratique

Les Murmures du Lignon Levée des Frères Tence tél. : 07 61 06 49 63


A retrouver sur la page facebook
Publié dans Haut-Lignon
(Publi-reportage) Velay Destock dispose désormais d'un rayon literie en plus des objets exposés en dépôt-vente et des produits de déstockage.

Renouveler sa literie à des prix compatibles avec un budget serré, sans pour autant lésiner sur la qualité, c’est possible. Avec en plus l’opportunité appréciable de réaliser cette acquisition grâce à un prêt de la Caisse d’allocations familiales (CAF) pour les bénéficiaires de ce dispositif.

Le magasin Velay Destock à Monistrol-sur-Loire vient d’étoffer ses propositions d’un rayon literie. Une large gamme de matelas, sommiers, oreillers, têtes de lits et divers accessoires de déco autour du couchage sont proposés.

Les matelas se déclinent à ressorts, en latex, à mémoire de forme…  Et on peut même repartir avec son matelas compacté roulé sous le bras et le glisser dans sa voiture. Même variété de choix du côté des sommiers, avec, là-aussi, un astucieux modèle à lattes démontable en kit, facile à transporter.

De la literie fabriquée en France ou en Italie
Tous ces produits sont neufs, fabriqués en France ou en Italie. Ils sont disponibles sur place  pour les dimensions les plus classiques (90 cm et 140 cm) ou sur commande (160 cm) dans un délai de 8 jours.

Pour un matelas en 90 cm, le premier prix s’établit à 89 euros, pour un modèle en 140 cm, à 149 euros.

A côté de l’équipement de la maison, les familiers de Velay Destock ont pris l’habitude de s’approvisionner, sur les 300 m2 du magasin, en dizaines de bonnes affaires issues d’opérations de déstockage, comme des produits ménagers  à prix tout doux.


Velay Destock, c'est aussi un dépôt-vente
Les chineurs invétérés font aussi des étapes régulières dans l’antre d’Isabelle Granger car ils savent pouvoir y dénicher des objets (meubles, vaisselle, jouets, vêtements..) en parfait état. Ils sont déposés par des particuliers, dans le cadre d’une formule dépôt-vente et sont renouvelés régulièrement, restant au maximum exposés durant trois mois.


Infos pratiques
Velay Destock, 19 rue du 18-Juin-1940 à Monistrol-sur-Loire

Voir la page Facebook

Courriel : velaydestock@gmail.com

Horaires d'ouverture :

mardi, jeudi, vendredi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 heures à 18 heures

mercredi de 9 heures à 12 h 30

samedi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 heures à 17 heures
Publié dans Actualités 2016
Les prévisions météorologiques annonçaient de simples averses résiduelles ce lundi, avec un fond de l'air assez frais. Ces averses se sont transformées en grêle et en neige chargée en eau et collante ici et là, sur des zones très localisées en altitude.

Sur la RN88, aux alentours de 11 h 30, ces précipitations inopinées de neige ont perturbé la circulation. Dans la montée du Pertuis, un camion s'est mis en portefeuille et a été contraint à se ranger sur le bas-côté. Des véhicules ont éprouvé des difficultés à garder l'adhérence sur une chaussée transformée en patinoire. Un petit carambolage impliquant trois véhicules s'est d'ailleurs produit à la fin de la 2x2 voies entre Bessamorel et Le Pertuis. Les automobilistes sont allés remplir un constat à l'amiable au Pertuis.

Les services de la DIR Massif central sont intervenus avec le chasse-neige. Le soleil est revenu vers 12 heures et la chaussée a vite retrouvé le noir. 
Publié dans Actualités 2016
La route sur le barrage de Lavalette est fermée à la circulation toute cette semaine. La ville de Saint-Etienne, propriétaire du barrage, procède à des opérations de nettoyage du réseau d'évacuation des eaux pluviales.
Jusqu'au vendredi 22 avril, les automobilistes sont invités à prendre les itinéraires de déviation par la RD105 et RD103, à partir du carrefour de la Jeanne et de Montjuvin.
Publié dans Actualités 2016
Ce samedi 9 avril, à Pont-Salomon, l'assemblée générale de l'association caritative "Aux premiers pas de Belle Hélène" a permis de se féliciter des progrès de la petite fille handicapée obtenus grâce aux séances de soins prodiguées régulièrement, comme pour les 16 autres enfants pris en charge par l'association.


André Chapeland succède à Odile Chausse
Martine Romeyer, la présidente et les membres réunis autour d'elle, ont rendu un vibrant hommage à Odile Chausse, secrétaire de l'association depuis sa création. Elle laisse son poste pour des raisons de santé. C'est André Chapeland qui lui succède.


Seize familles épaulées par l'association
La présidente, a remercié chaleureusement les bénévoles, les donateurs, anonymes ou non, les traducteurs qui s’impliquent lors de chaque session. Elle a également salué " les différentes associations qui ont participé ou organisé des manifestations au profit de la nôtre, et qui ont ainsi permis d’accueillir à Saint-Etienne durant 3 sessions en 2015, Bernadette Connor, kinésithérapeute Canadienne pratiquant la méthode Medek. La présence de Bernadette à Saint-Etienne durant ces 4 sessions a donné à 16 familles la possibilité de faire suivre la méthode Medek à leurs enfants."


Hélène, 8 ans et demi, fait de gros progrès
Maryline, la maman d'Hélène, 8 an et demi, a fait part de l’évolution de sa fille durant l’année écoulée. Elle insiste sur les progrès réalisés, en particulier l’acquisition partielle de la propreté, la presque autonomie au niveau des prises de repas, les progrès énormes au niveau des déplacements qu’elle effectue seule ou presque.
Hélène a fait aussi de conséquents progrès au niveau de la sociabilité, elle accepte la proximité et le côté tactile même avec des personnes étrangères à son environnement habituel. Ça fait 6 ans qu’Hélène n’a pas fait de crises d’épilepsie.
Hélène va toujours à l’IME des Petits Princes. Depuis septembre, elle a intégré une école maternelle de Saint-Just/Saint-Rambert tous les lundis. Il a été envisagé, compte tenu de son évolution, qu’elle change d’IME à la rentrée et aille à la structure Maxime Le Forestier à Veauche.


Le flambeau est passé à l'association "En marche avec Faustine"
Hélène étant relativement autonome, l’association a décidé de ne plus faire venir Bernadette Connor, et de passer le flambeau à l’association « En marche avec Faustine ». association qui reprend le même schéma quant à la venue de Bernie, à savoir l'accueil de plusieurs enfants aux Palatines, 2 à 3 fois par an en fonction des moyens financiers de l’association.
"Afin de les aider à démarrer dans les meilleures conditions possibles, nous avons décidé en réunion de bureau de leur faire un don d’un montant de 1.460 € pour la session prévue du 16 au 23 avril 2016, nous leur prêterons également tout le matériel pédagogique nécessaire au bon déroulement des sessions (table, tapis, boites Médek etc…). Par ailleurs, Hélène suivra la prochaine session afin d’améliorer davantage son autonomie, notamment au niveau de l’apprentissage quand elle doit chuter et se relever."


Pour en savoir plus, voir le site ici


Publié dans Actualités 2016
dimanche, 03 avril 2016 16:20

Attention aux travaux cette semaine sur la RN88

Les usagers de la RN88 doivent s'attendre à des pertubations au Puy-en-Velay le lundi 4 avril et à Firminy du lundi 4 avril au jeudi 7.


La Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) AuvergneRhône-Alpes signale une perturbation de circulation sur la RN88 à La Chartreuse, au droit du chantier du contournement du Puy-en-Velay, en limite des territoires des communes du Puy-en-Velay et de Brives-Charensac ce lundi 4 avril.

En pratique, la RN88 sera fermée à la circulation entre le giratoire de La Chartreuse et  le stade Lafayette dans le sens Brives-Charensac/ Le Puy-en-Velay, lundi 4 avril entre 9 heures et 16 h 30.
Une déviation sera mise en place. Les véhicules venant de Saint-Etienne devront quitter la RN88 à l'échangeur du Monteil pour rallier Le Puy en prenant le pont des tanneries et la RD103.
Les automobilistes arrivant de Brives-Charensac, désireux de se rendre dans le centre du Puy, passeront par la montée de Tireboeuf et l'avenue des Belges.
En revanche, la circulation dans le sens Le Puy-en-Velay et Brives-Charensac ne sera pas impactée.


Toujours sur la RN88, mais dans la Loire cette fois, il faut noter que du lundi 4 au jeudi 7 inclus, de 20 heures à 6 heures, la bretelle d'accès à la nationale de l'échangeur numéro 34  "Firminy-Chazeau" en direction de Saint-Etienne, sera fermée pour faciliter la réalisation des travaux d'entretien de la chaussée. Une déviation sera mise en place.

Publié dans Actualités 2016
L'entreprise de métallurgie AFF Visserie de Monistrol-sur-Loire se porte bien. Les adhérents du Medef, syndicat patronal, l'ont constaté à l'occasion d'une visite ce vendredi.

Les pages douloureuses semblent bien définitivement tournées. Marc Auriol et son fils Mathieu n'ont pas seulement du soleil dans la voix (ils viennent de la région toulousaine), ils ont également su en injecter dans l'entreprise qu'ils ont repris au 1er septembre 2015.
Exit Preciturn et son agonie inéluctable, place à AFF Visserie. Avec Marc et Mathieu Auriol désormais aux manettes, 19 salariés ont continué l'aventure. 

Avenue de la gare à Mo
nistrol-sur-Loire, les machines et les hommes travaillent, dans un ballet ininterrompu, pour "taper" 1000 tonnes d'acier qui seront transmuées en 40 millions de pièces. Des vis, des fixations, que vous retrouverez dans vos véhicules, tout particulièrement si vous roulez en Renault.

Car la marque truste 90% de l'activité d'AFF Visserie. Ce n'est pas une paille. Aussi, la nouvelle équipe travaille d'arrache-pied à la reconquête de clients perdus au fil des péripéties qui avaient marquées les dernières années de Préciturn. En effet, le carnet de commandes comptaient alors beaucoup d'autres constructeurs automobiles, et non des moindres, tels Peugeot, Toyota, Ford...

La reconquête devrait être facilitée par l'expérience de la famille Auriol, à la tête de la société "Auriol Frappe à froid" à Bessières (Haute-Garonne) qui compte 17 salariés. Après un vigoureux nettoyage des locaux, une remise à plat des modes opératoires, des investissements réguliers ont été réalisés, de l'ordre d'un million d'euros. Le chiffre d'affaires de 3,5 millions d'euros, conforme aux prévisions, laisse augurer un bel avenir à l'entreprise.

Publié dans Actualités 2016
Reprise en 2015 par un privé, la base de Lavalette n'a toujours pas accueilli de groupes scolaires pour ses activités de voile. La situation pourrait peut-être se débloquer en juin?

La base de Lavalette remplit-elle les conditions pour accueillir des scolaires pour des activités de voile ? La base de Lapte n'avait pas été en mesure de le faire la saison dernière dans le cadre d'un changement de gestionnaire. En début d'année 2015, la structure (qui appartient au Département) avait été confiée à un privé Jean-Philippe Belkacem dans le cadre d'une délégation de service public.

L'interrogation est revenue publiquement à plusieurs reprises. Cette année encore, la base restera-t-elle axée sur des activités de loisirs, assorties de propositions de restauration, mais sans permettre au public scolaire de s'initier à la voile? Cette inquiétude avait été exprimée lors du conseil communautaire des sucs le 25 février à Saint-Maurice-de-Lignon. Pour Madeleine Dubois, présidente du Syndicat mixte de Lavalette, "ce ne sont que des rumeurs". Jean-Philippe Belkacem, le gérant, également sollicité de notre part le 16 mars, ajoutait : "Tous les scolaires peuvent être accueillis sur demande. J'aurai le personnel diplômé pour les encadrer."


Une interrogation persistante
L'interrogation était encore revenue sur le tapis au conseil municipal de Lapte le 22 mars. Le maire André Defour racontait alors avoir été choqué d'apprendre que l'école de Verne devait porter son choix sur la base de Devesset (Ardèche) de façon à pouvoir offrir à ses élèves des activités nautiques. "La base de Lavalette n'a pas de projet pédagogique et ne dispose pas de personnel titulaire du brevet d'Etat pour encadrer les enfants. C'est un comble d'avoir une base de voile sur sa commune et de devoir envoyer ses enfants ailleurs!", s'exaspèrait André Defour.

Décidé à prendre le taureau par les cornes, André Defour avait suscité une rencontre entre les différents parties de manière à y voir plus clair sur ce dossier. Une réunion de travail, sur place, mardi 29 mars, a permis de faire avancer le dossier.


Un projet pédagogique à bâtir
Ludovic Michaud, le conseiller pédagogique départemental chargé des activités sportives, fait le point. "Il faut bien comprendre que nous ne nous situons pas dans l'accueil d'enfants pour des activités de loisirs. Lorsque les enseignants amènent les élèves à la base, ces enfants sont à l'école. Il faut, sur le site, d'une part un encadrement suffisant et formé en conséquence, mais il faut, en parallèle, un projet pédagogique. On travaille sur des apprentissages. Il y a la voile, bien sûr, mais d'autres opportunités qui relèvent de l'interdisciplinarité. Par exemple, on peut travailer autour du cycle de l'eau, l'environnement... Mais cela ne s'improvise pas."

"Nous avons établi un calendrier pour avancer. Dans 15 jours, nous devrions avoir entre les mains un dossier avec un projet pédagogique. Nous envisageons trois formules. Une qui correspond à une journée sur la base de Lapte dans l'esprit d'une sortie de fin d'année. La deuxième, une initiation sur deux jours. La troisième sur 4 jours avec hébergement."


Un test en juin?
En pratique, si les conditions (projet pédagogique, personnel diplômé ad hoc) sont réunies, une classe pourrait tester la formule de 4 jours en juin. "Si l'organisation se révèle adaptée, l'objectif serait ensuite de faire venir des classes sur les mois de septembre et octobre. Nous constatons qu'il y a une grande volonté des partenaires d'avancer mais nous restons vigilants. Nous avions, avec l'association qui s'occupait précédemment de la base, été habitués à un tel degré de qualité que nous ne pouvons pas nous contenter d'à-peu-près."
Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
Marianne, dans son numéro de cette semaine, en kiosque depuis vendredi 25 mars, cible les tenues vestimentaires des ténors de la droite sous le titre tranché "La droite la plus mal habillée du monde".

Juste après le boss Nicolas Sarkozy, qualifié de "commercial à gourmette", le numéro 2 des Républicains, l'Altiligérien Laurent Wauquiez hérite du qualificatif de "tradi flippé". Le journaliste définit le profil de l'icône comme "issu d'une famille aisée avant de devenir l'élu d'un territoire rural... a un besoin fou d'authenticité".

Laurent Wauquiez est bien sûr ciblé pour sa "grosse parka rouge plus adaptée semble-t-il au Grand Nord canadien qu'aux salons feutrés de la politique française..." Et le malin Valentin Goux qui anime cette rubrique dans Marianne de donner "un cours de rattrapage" au patron de la région Auvergne-Rhône-Alpes : "Siégeant dans la très bourgeoise ville de Lyon, Laurent pourrait enfin se détendre et adapter sa garde-robe. S'il aime tant le rouge, qu'il fasse le choix d'un pantalon de velours, très chic anglais, à complèter d'une petite veste en laine. Et pour les jours où sa parka lui manquera, Aigle fait de supers imperméables un tantinet plus discrets."
Publié dans Actualités 2016
Les activités de fabrication de l'usine Renon doivent rejoindre Tence, sur le site de l'ancienne menuiserie Fima, avant la fin de l'année. Il devrait rester une activité de négoce à Lapte. Le conflit, qui existe depuis 16 ans avec les riverains, pourrait ainsi trouver un épilogue favorable.

Al'issue du conseil municipal de Lapte, les élus ont fait le point sur le dossier de l'usine Renon, installée à "Oudreyches" et qui doit rejoindre les anciens locaux de Fima à Tence. Un déménagement qu'attendent avec impatience les riverains de cette usine de recyclage de plastique dont ils pointent les nuisances depuis plusieurs années. Une association, Vivre à Oudreyches, existe depuis 2010

André Defour relate la visite effectuée dans l'entreprise le 14 mars en compagnie d'Agnès Chavanon, la sous-prèfète de l'arrondissement d'Yssingeaux et un représentant de la DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement). "Le site paraît un peu plus propre, l'accès mieux sécurisé. A l'intérieur, j'ai eu la sensation de me trouver dans ce qu'on peut imaginer qu'étaient les usines au XIXe siècle, de la poussière, des bennes empilées les unes sur les autres..."

Luc Renon : "On ne déménage pas une extrudeuse comme ça"
Il poursuit : "Luc Renon nous a indiqué qu'une première machine, une grosse extrudeuse, allait rejoindre le site de Tence le mois prochain, puis des extrudeuses de dimensions moins importantes feraient de même à l'automne. Il n'y aurait plus de fabrication dans l'usine de Lapte au 31 décembre. Il ne restera à Oudreyches qu'une activité de négoce."

Luc Renon, qui avait installé son entreprise à Lapte en décembre 1990, nous a simplement confirmé ceci : "Mes activités seront rapatriées à Tence au 31 décembre. Le déménagement se fera en plusieurs étapes pour lesquelles je n'avancerai aucun échéancier. On ne déménage pas une extrudeuse comme ça. Ce sont de grosses machines. Si je donne des dates précises et que je ne m'y tiens pas, ce sera encore mal interprété."


Une aide du comité d'expansion de 80 000 euros
Le maire de Lapte s'exaspère. "J'ai appris que le comité d'expansion avait versé les 80 000 euros accordés à l'entreprise pour cette installation à Tence, sauf un reliquat de 7 000 euros. Je signalerai mon mécontentement à Jean-Pierre Marcon (président du conseil départemental, NDLR). C'était le seul moyen de pression qui existait pour accélérer le déménagement et on ne l'a pas utilisé. La réponse qu'on me fait est toujours la même : s'il est nécessaire de faire fermer cette usine, c'est au maire de le faire. C'est simple, si je la fais fermer, je démissionne le lendemain. J'aurais dix-sept familles dans mon bureau. Et je les comprendrais..."

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
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