Reprise en 2015 par un privé, la base de Lavalette n'a toujours pas accueilli de groupes scolaires pour ses activités de voile. La situation pourrait peut-être se débloquer en juin?
La base de Lavalette remplit-elle les conditions pour accueillir des scolaires pour des activités de voile ? La base de Lapte n'avait pas été en mesure de le faire la saison dernière dans le cadre d'un changement de gestionnaire. En début d'année 2015, la structure (qui appartient au Département) avait été confiée à un privé Jean-Philippe Belkacem dans le cadre d'une délégation de service public.
L'interrogation est revenue publiquement à plusieurs reprises. Cette année encore, la base restera-t-elle axée sur des activités de loisirs, assorties de propositions de restauration, mais sans permettre au public scolaire de s'initier à la voile? Cette inquiétude avait été exprimée lors du conseil communautaire des sucs le 25 février à Saint-Maurice-de-Lignon. Pour Madeleine Dubois, présidente du Syndicat mixte de Lavalette, "ce ne sont que des rumeurs". Jean-Philippe Belkacem, le gérant, également sollicité de notre part le 16 mars, ajoutait : "Tous les scolaires peuvent être accueillis sur demande. J'aurai le personnel diplômé pour les encadrer."
Une interrogation persistante
L'interrogation était encore revenue sur le tapis au conseil municipal de Lapte le 22 mars. Le maire André Defour racontait alors avoir été choqué d'apprendre que l'école de Verne devait porter son choix sur la base de Devesset (Ardèche) de façon à pouvoir offrir à ses élèves des activités nautiques. "La base de Lavalette n'a pas de projet pédagogique et ne dispose pas de personnel titulaire du brevet d'Etat pour encadrer les enfants. C'est un comble d'avoir une base de voile sur sa commune et de devoir envoyer ses enfants ailleurs!", s'exaspèrait André Defour.
Décidé à prendre le taureau par les cornes, André Defour avait suscité une rencontre entre les différents parties de manière à y voir plus clair sur ce dossier. Une réunion de travail, sur place, mardi 29 mars, a permis de faire avancer le dossier.
Un projet pédagogique à bâtir
Ludovic Michaud, le conseiller pédagogique départemental chargé des activités sportives, fait le point. "Il faut bien comprendre que nous ne nous situons pas dans l'accueil d'enfants pour des activités de loisirs. Lorsque les enseignants amènent les élèves à la base, ces enfants sont à l'école. Il faut, sur le site, d'une part un encadrement suffisant et formé en conséquence, mais il faut, en parallèle, un projet pédagogique. On travaille sur des apprentissages. Il y a la voile, bien sûr, mais d'autres opportunités qui relèvent de l'interdisciplinarité. Par exemple, on peut travailer autour du cycle de l'eau, l'environnement... Mais cela ne s'improvise pas."
"Nous avons établi un calendrier pour avancer. Dans 15 jours, nous devrions avoir entre les mains un dossier avec un projet pédagogique. Nous envisageons trois formules. Une qui correspond à une journée sur la base de Lapte dans l'esprit d'une sortie de fin d'année. La deuxième, une initiation sur deux jours. La troisième sur 4 jours avec hébergement."
Un test en juin?
En pratique, si les conditions (projet pédagogique, personnel diplômé ad hoc) sont réunies, une classe pourrait tester la formule de 4 jours en juin. "Si l'organisation se révèle adaptée, l'objectif serait ensuite de faire venir des classes sur les mois de septembre et octobre. Nous constatons qu'il y a une grande volonté des partenaires d'avancer mais nous restons vigilants. Nous avions, avec l'association qui s'occupait précédemment de la base, été habitués à un tel degré de qualité que nous ne pouvons pas nous contenter d'à-peu-près."
La base de Lavalette remplit-elle les conditions pour accueillir des scolaires pour des activités de voile ? La base de Lapte n'avait pas été en mesure de le faire la saison dernière dans le cadre d'un changement de gestionnaire. En début d'année 2015, la structure (qui appartient au Département) avait été confiée à un privé Jean-Philippe Belkacem dans le cadre d'une délégation de service public.
L'interrogation est revenue publiquement à plusieurs reprises. Cette année encore, la base restera-t-elle axée sur des activités de loisirs, assorties de propositions de restauration, mais sans permettre au public scolaire de s'initier à la voile? Cette inquiétude avait été exprimée lors du conseil communautaire des sucs le 25 février à Saint-Maurice-de-Lignon. Pour Madeleine Dubois, présidente du Syndicat mixte de Lavalette, "ce ne sont que des rumeurs". Jean-Philippe Belkacem, le gérant, également sollicité de notre part le 16 mars, ajoutait : "Tous les scolaires peuvent être accueillis sur demande. J'aurai le personnel diplômé pour les encadrer."
Une interrogation persistante
L'interrogation était encore revenue sur le tapis au conseil municipal de Lapte le 22 mars. Le maire André Defour racontait alors avoir été choqué d'apprendre que l'école de Verne devait porter son choix sur la base de Devesset (Ardèche) de façon à pouvoir offrir à ses élèves des activités nautiques. "La base de Lavalette n'a pas de projet pédagogique et ne dispose pas de personnel titulaire du brevet d'Etat pour encadrer les enfants. C'est un comble d'avoir une base de voile sur sa commune et de devoir envoyer ses enfants ailleurs!", s'exaspèrait André Defour.
Décidé à prendre le taureau par les cornes, André Defour avait suscité une rencontre entre les différents parties de manière à y voir plus clair sur ce dossier. Une réunion de travail, sur place, mardi 29 mars, a permis de faire avancer le dossier.
Un projet pédagogique à bâtir
Ludovic Michaud, le conseiller pédagogique départemental chargé des activités sportives, fait le point. "Il faut bien comprendre que nous ne nous situons pas dans l'accueil d'enfants pour des activités de loisirs. Lorsque les enseignants amènent les élèves à la base, ces enfants sont à l'école. Il faut, sur le site, d'une part un encadrement suffisant et formé en conséquence, mais il faut, en parallèle, un projet pédagogique. On travaille sur des apprentissages. Il y a la voile, bien sûr, mais d'autres opportunités qui relèvent de l'interdisciplinarité. Par exemple, on peut travailer autour du cycle de l'eau, l'environnement... Mais cela ne s'improvise pas."
"Nous avons établi un calendrier pour avancer. Dans 15 jours, nous devrions avoir entre les mains un dossier avec un projet pédagogique. Nous envisageons trois formules. Une qui correspond à une journée sur la base de Lapte dans l'esprit d'une sortie de fin d'année. La deuxième, une initiation sur deux jours. La troisième sur 4 jours avec hébergement."
Un test en juin?
En pratique, si les conditions (projet pédagogique, personnel diplômé ad hoc) sont réunies, une classe pourrait tester la formule de 4 jours en juin. "Si l'organisation se révèle adaptée, l'objectif serait ensuite de faire venir des classes sur les mois de septembre et octobre. Nous constatons qu'il y a une grande volonté des partenaires d'avancer mais nous restons vigilants. Nous avions, avec l'association qui s'occupait précédemment de la base, été habitués à un tel degré de qualité que nous ne pouvons pas nous contenter d'à-peu-près."