La propriétaire du gîte la Mandra à Saint-Front a déposé ce mardi une main courante à la gendarmerie de Saint-Julien-Chapteuil. Une fausse annonce de son gîte circulait sur Le Bon Coin. L'annonceur se faisait payer des arrhes.
Pour l'heure, Marie-Pierre Boyer ne connaît pas encore l'ampleur de l'arnaque. Mais ce mardi, elle a découvert que son gîte La Mandra situé au coeur du Mézenc à Saint-Front a servi de piège pour des touristes.
Une fausse annonce avec de vraies photos
En cherchant, elle a découvert l'annonce sur Le Bon Coin. On y voit le nom, des photos du gîte. Mais le numéro de téléphone est différent. Les clients qui passent par le Bon Coin se voient envoyer un contrat de location en bonne et due forme. Avec l'obligation de payer un acompte. Une pratique courante dans le secteur de l'hébergement touristique.
Un interlocuteur très insistant
Ce mardi, la propriétaire du gîte a reçu un coup de fil d'une personne qui s'est faite avoir et a versé 429 € d'arrhes. Son interlocuteur était particulièrement insistant sur le versement de la somme. Ce qui a intrigué la cliente qui après avoir fait quelques recherches sur internet a pu contacter la vraie propriétaire et lui a tout raconté.
Combien de personnes arnaquées ?
Ce mardi, pour éviter tout retour de bâton, Marie-Pierre Boyer s'est rendue en gendarmerie pour évoquer l'affaire, elle a aussi témoigné de sa mésaventure sur les réseaux sociaux pour alerter tous ceux qui peuvent être confrontés à la même arnaque.
Sur internet, on retrouve d'ailleurs quelques articles de presse, évoquant le même stratagème. Une pratique qui semble en plein essor auprès des escrocs. "J'ai la hantise que des personnes se soient faites arnaquer et qu'elles se pointent au gîte alors qu'il est loué."
L'hébergeuse a envoyé un message au Bon Coin. Mardi soir, l'annonce avait disparu.