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Conseiller municipal de 2008 à 2014, Frédéric André a été sollicité pour être tête de liste aux élections municipales 2020. Davantage ancrée à gauche que les deux autres candidats et résolument tournée vers l'écologie, cette équipe est en cours de constitution.

Au Chambon-sur-Lignon, il se pourrait que les électeurs aient le choix entre trois listes. Après Nathalie Rousset et Jean-Michel Eyraud, voilà que Frédéric André travaille aussi à la création d'une équipe de 19 personnes. Tout comme les deux autres candidats, Frédéric André a été élu au côté d'Eliane Wauquiez-Motte. A la différence notable qu'il a d'abord été dans la majorité pour finalement prendre ses distances et poursuivre dans l'opposition, de 2008 à 2014.

L'environnement et le social en fil rouge du programme

A 57 ans, ce professeur de SVT au collège de Dunières est un fervent défenseur d'environnement. Il veut un Chambon plus vert et plus vertueux. "Les nouveaux habitants viennent pour l'environnement préservé. Dans chaque décision, je voudrais que le filtre environnemental soit considéré." Il met aussi en avant l'aspect social dans les choix municipaux à faire valoir. "La moitié des Chambonnais vivent avec moins de 1 000 € par mois."

Une réunion publique début février

Le candidat ne veut pas être le grand chef qui serait en tête mais il loue l'esprit d'équipe et les compétences que ses colistiers pourront apporter. "Je propose une autre méthode de gestion avec de la transparence, de l'ouverture et de la solidarité."

La première réunion publique devrait intervenir début février.

Après un mandat de maire, Isabelle Servel a décidé de ne pas se représenter aux élections municipales de mars 2020. Et dans sa majorité, la quasi totalité en fera de même.

A l'exception de deux élus engagés sur la liste menée par Alain Fournier (Pierre Morel, adjoint, et Annick Berruerro, conseillère), la majorité municipale ne devrait compter aucun représentant pour les prochaines élections municipales à Saint-Maurice-de-Lignon. C'est la décision collective qui a été prise par dix colistiers et révélée lundi soir.

Dix élus disent stop

Isabelle Servel, conseillère municipale de 2008 à 2014 puis maire depuis 2014, a décidé de ne pas se représenter mais ouvrait la porte aux autres élus pour éventuellement les accompagner. Finalement, ils ont décidé d'en faire de même. On retrouve ainsi les adjoints Marie-Aimée Devun, Pascal Merle, Jérôme Pascal et Laure Bayon, et les conseillers Catherine Veillon Schall, Carole Peyrard, Bruno Habauzit, Christelle Ouillon et Danielle Sportisse. "Plusieurs paramètres doivent être pris en compte avant de se décider : les familles ont été concertées, l'équipe en place aussi, la visibilité dont on dispose quant à la gestion future de la collectivité et la mobilisation. Comme depuis le début, on a joué la carte de la concertation et d'un choix en équipe", raconte Isabelle Servel.

Cette décision change la donne en prévision des élections municipales alors qu'Alain Fournier s'est positionné en créant sa liste. En 2014, trois listes s'étaient opposées dont une candidature du Front National. En 2020, on s'oriente pour l'instant vers une seule liste pour les Saint-Mauriçois.

Un mandat, c'est à la fois court et long

Les élus de la majorité ressortent avec le sentiment du travail accompli mais forcément inachevé. "6 ans, c'est long et court à la fois." Dans une équipe composée en majorité de personnes encore dans la vie active, cet engagement municipal a pesé dans leurs vies personnelles.

Des projets, lancés le mandat d'avant, ont été achevés ces dernières années. De même, la municipalité actuelle a initié des investissements qui profiteront à la prochaine équipe, comme la maison de santé livrée fin mars, la maison de retraite dont le permis de construire devrait être déposé dans les prochaines semaines ou encore l'aménagement du centre-bourg avec le traitement de la friche Bardon.

Willy Guieau, le "Monsieur Environnement" depuis deux mandats avec Laurent Wauquiez et Michel Chapuis, a décidé de rejoindre la liste de Catherine Granier-Chevassus pour les élections municipales 2020, "Une Nouvelle Respiration pour Le Puy".

Catherine Granier-Chevassus a réalisé un joli coup politique et médiatique en enrôlant Willy Guieau dans son équipe. Celui qui est directeur du CPIE du Velay dans la vie active est conseiller municipal de la majorité depuis 2008. Il occupe actuellement le poste de vice-président à l'Agglomération du Puy-en-Velay, en charge de la transition énergétique et des déchets.

"Monsieur Environnement" a décliné la proposition de Michel Chapuis, maire actuel, de poursuivre à ses côtés. Dans la foulée, il a choisi de rejoindre la candidature de la centriste Catherine Granier-Chevassus, tête de liste appuyée par la République en marche et le Modem.

L'écologie comme fil rouge

Le ralliement de Willy Guieau a été dévoilé vendredi matin. "La transition écologique est un thème fort de la liste et cela correspond à une attente grandissante de la société. L'écologie est sortie de son ghetto. Catherine a l'ambition d'y apporter une réponse tout en dépassant les clivages politiques. Sa démarche rejoint mes convictions. Je ne veux pas que l'écologie soit une option à côté de tout le reste. Avec Catherine, ce thème est le fil rouge. La facilité aurait été de rester au chaud et de ne pas me poser de questions."

"Michel Chapuis m'a proposé de continuer avec lui et j'ai décliné"

L'élu reconnaît qu'il était dans l'optique d'arrêter tout mandat. "Michel Chapuis m'a proposé de continuer avec lui et j'ai décliné."

Catherine Granier-Chevassus se félicite évidemment de son arrivée, espérant que "chaque Ponot s'emparera de ce sujet".

Alain Fournier, ancien conseiller et adjoint au maire sous Marcel Ouillon, Gilles Saumet et Betty Pélissier, se lance comme tête de liste dans la campagne des élections municipales de mars 2020 à Saint-Maurice-de-Lignon.

Il y a ceux qui déclarent leur candidature en solo, ceux qui affiche leur bras droit à leur côté, ceux qui dévoilent une partie de leur future équipe. Et il y a Alain Fournier qui déclare sa candidature et présente sa liste déjà complète. Il ne lui aura fallu que six semaines pour convaincre ses colistiers. "J'ai pris ma décision le 8 novembre, mais ça faisait un moment que ça trottait dans la tête."

Saint-Mauriçois depuis 42 ans

Il a trouvé d'autres compagnons de route, aussi intéressés pour se présenter aux élections municipales, à l'image de Pierre Morel, Véronique Merle et Mylène Peyragrosse. "Je pensais monter une liste avec Joseph Peyragrosse avec qui j'étais sur la même liste en 2014 mais il a récemment pris la présidence de l'ADMR et il est beaucoup investi."

Alain Fournier, 66 ans, vit depuis 42 ans à Saint-Maurice. Ancien cadre de gestion et finances, il est arrivé pour travailler chez Souchon avant de poursuivre sa carrière dans le textile et à l'AFPA.

Quatre mandats et demi d'élu

Il est entré en 1983 au conseil municipal dans l'équipe de Marcel Ouillon. Il fera deux mandats avant de continuer avec Gilles Saumet en tant qu'adjoint en 2008. Il était revenu dans la vie municipale en 2014 avec Betty Pélissier. En 2017, il avait démissionné. "Je voulais laisser la chance à d'autres membres de la liste de découvrir le conseil municipal."

Le maire d'une autre commune sur la liste

Voilà Alain Fournier de retour comme candidat aux élections municipales, en tant que chef de file cette fois-ci.

Il présente une liste qui se réclame "sans étiquette" où l'on retrouve trois conseillers de la majorité actuelle : Pierre Morel (adjoint), François Venisse (conseiller communautaire) et Annick Berruerro.

Dans la liste figurent également des têtes connues des Saint-Mauriçois : Gilbert Lillio (président du comité des fêtes), Pascal Mousset (chef des pompiers), Loïc Peyrard, ou encore Jean-Paul Aulagnier, l'actuel maire... de Saint-Ferréol-d'Auroure et habitant de Saint-Maurice depuis mai 2019.

Après 57 années de mandat de maire, Jean Proriol a pris la décision de ne pas se représenter. Une page va se tourner à Beauzac.

Jean Proriol a gagné tous les mandats locaux possibles : maire depuis 57 ans, député pendant 34 ans (1978-2012), sénateur pendant trois ans (1974-1978), conseiller général pendant 29 ans (1962-1992), conseiller régional aussi.

Aujourd'hui âgé de 85 ans, Jean Proriol est maire de Beauzac depuis l'âge de 27 ans. A l'automne 1962, il avait succédé à son père Alphonse Proriol, décédé.

En mars 2020, ce diplômé de l'École des hautes études commerciales de Paris (HEC), ancien chef de service chez Casino, bouclera son dixième mandat consécutif de maire. Il n'y en aura pas de onzième. Un choix en partie dicté par des ennuis de santé au cours des derniers mois. "Dans ma tête, c'est clair, mais je ne l'ai pas encore annoncé", nous confie l'élu. "Je ne serai pas candidat. Maire est le poste le plus intéressant, le plus gratifiant. On voit directement le résultat de son action."

Pour mener la liste de la majorité sortante, le choix s'est porté, non pas sur Blandine Proriol, sa fille, mais sur Jeanine Gessen, la première adjointe, élue à la mairie depuis trente ans. "Je ne sais pas encore si je serai sur la liste. Je ne veux pas que cela soit perçu comme une volonté de diriger en sous-main."

La conseillère départementale Nathalie Rousset sera tête de liste aux élections municipales au Chambon-sur-Lignon. Une liste sur laquelle figurent notamment Joël Ferrier, élu sortant d'opposition, et Jérôme Rivière.

Une première candidature est officielle au Chambon-sur-Lignon en la personne de Nathalie Rousset. Conseillère départementale sur le secteur du Mézenc depuis 2015, elle a vécu un mandat de conseillère municipale au Chambon-sur-Lignon de 2008 à 2014 dans l'équipe d'Eliane Wauquiez-Motte.

Un trio pour mener l'équipe

D'abord pressentie pour s'engager dans une équipe menée par Jean-Michel Eyraud avec Joël Ferrier, ils ont finalement préféré y aller de leur côté et ont aussi convaincu Jérôme Rivière, un ancien conseiller municipal sous l'ère Raymond Vincent et ex-commerçant du village qui s'est fait connaître en participant à plusieurs rallyes Paris-Dakar. Quant à Joël Ferrier, il termine son premier mandat dans l'opposition municipale. Il devrait d'ailleurs être le seul élu sortant d'une liste qui prône résolument le changement et le renouvellement.

"On a envie de démocratie, de dialogue, de concertations, on veut fonctionner avec des commissions ouvertes aux élus et aux citoyens. On met le collectif en avant. Sur le modèle du Conseil départemental, on veut former des binômes de travail. A plusieurs, on est plus fort."

Une réunion samedi

Le trio Rousset-Ferrier-Rivière évoque une liste quasiment complète. Ce samedi 30 novembre, ils organisent une rencontre à 17 heures dans la salle de la gare "pour faire remonter des idées et des points de vue" sur le Chambon avec une projection dans 3 ans et dans 10 ans.

Les différentes réunions organisées dans les quartiers et les hameaux d'Yssingeaux semblent avoir conforté des élus de l'opposition à proposer une deuxième liste aux élections municipales de mars 2020, face au maire sortant Bernard Gallot.

Six mois après le début de leur travail de prospection et d'échanges, une équipe semble se dégager pour proposer une alternative. Dans cette équipe, on retrouve des élus actuels de l'opposition municipale avec Claude François et Didier Berod et de nouvelles têtes. Frédéric Kopp, Dominique Montchalin, Claude Tarral et Béatrice Oriol sont de nouveaux visages qui veulent s'investir dans ce projet. "90 % des personnes rencontrées souhaitent une deuxième liste et nous encouragent dans cette démarche."

Ils prônent la transparence

Les prémices du futur programme se dessinent. On parle de redynamisation du centre-ville, du vivre ensemble, de développement durable, de sécurité des biens, de démocratie locale renforcée. "On a droit pour l'instant à la théorie des dominos où tout se fait par bouts sans exposer le projet global. Notre axe s'appuiera sur une équipe avec de la transparence", estime Didier Berod.

Les trois premiers projets concernent la nomination d'un adjoint aux villages, la création d'un parc de jeux pour enfants et la rénovation des bâtiments publics avec intégration du volet écologique.

29 noms nécessaires

Pour l'heure, Claude François va animer le début de campagne, le temps de constituer la liste de 29 noms et de choisir la tête de liste. "Je n'ai aucune ambition. Je suis prêt et disponible mais j'aimerais accompagner quelqu'un qui voudrait y aller. On nous demande une équipe plus solide qu'en 2014. On a acquis de l'expérience sur ce mandat. On va aller chercher des compétences d'ici la fin de l'année pour nous rejoindre." Une dizaine de personnes seraient déjà convaincues.

Dominique Freyssenet officialise sa candidature à la mairie de Sainte-Sigolène. Elu depuis 1983 et maire depuis 2007, il s'adjoint l'expérience de Jocelyne Duplain pour arriver au but.

Dominique Freyssenet, 59 ans, et Jocelyne Duplain, 62 ans, posent les jalons de leur projet. Ensemble, ils comptent monter une équipe pour aller remporter les élections municipales de mars 2020 à Sainte-Sigolène.

Le binôme se connaît très bien. Ils ont été conseillers municipaux ensemble de 1988 à 2001, sous les ères de François Fayard et Michel Januel.

Un duo très expérimenté

Jocelyne Duplain, qui a tenu l'entreprise familiale Pichon Plastiques Papier pendant 33 ans (elle a revendu la société en 2008 au groupe Sphère), avait pris du recul avec la mairie pour se consacrer à la Chambre de commerce et d'industrie qu'elle a présidée de 2000 à 2016. Aujourd'hui, elle oeuvre au sein du Conseil économique, social et environnemental de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Dominique Freyssenet, après s'être posé la question d'y retourner, a trouvé les arguments pour continuer. "J'ai encore envie de servir et de porter des projets. On a déjà fait des choses mais il reste à faire."

29 noms pour constituer une liste paritaire

Ils sont pour l'instant deux et quelques autres à travailler autour d'un projet. Leur liste comportera au final 29 noms, avec autant d'hommes que de femmes. "On travaille d'abord notre projet et ensuite on ira chercher des compétences. La liste se constitue petit à petit. J'ai été agréablement surpris de voir que des Sigolénois, qui n'étaient pas encore engagés, ont envie de s'investir. On m'a démarché", indique Dominique Freyssenet, qui entend bien travailler autour d'un projet dans sa dimension communale et intercommunale.

"Pour construire, il faut du temps et c'est pour ça qu'on se manifeste aujourd'hui. Cette campagne sera forcément une période très riche avec des rencontres, des idées, des débats", ajoute Jocelyne Duplain.

Alors que les trois listes engagées pour les élections municipales de Saint-Didier-en-Velay se maintiennent pour le 2e tour dimanche prochain, Emmanuel Salgado donne l'identité de ses adjoints en cas de victoire.

L'ancien premier adjoint, Emmanuel Salgado, veut jouer la carte de la transparence, lui qui a décidé de se présenter à ces élections, "non pas par opportunisme mais pour continuer le travail que j'ai réalisé pendant ces trois années".

Cinq adjoints annoncés

Arrivé en deuxième position au 1er tour des élections municipales de Saint-Didier-en-Velay, 53 voix derrière la liste de Madeleine Chabanolle, Emmanuel Salgado a décidé de donner les noms de ses futurs adjoints en cas de succès dimanche prochain.

Bruno Dufaure de Citres et Frédéric Cotte, tous les deux conseillers municipaux sortants, "continueront le travail engagé pendant ces trois ans. Ils ont su, chacun dans leurs domaines, collaborer activement à la gestion de la commune".

Marylène Mancini, conseillère départementale, prendrait en charge la communication de la commune ainsi que le domaine culturel.

Nadine Rascle et Bernard Bruyère, issus de l’opposition, ont rejoint la liste d'Emmanuel Salgado "suite à des désaccords entre les personnes de leur groupe afin de travailler dans le calme et la sérénité".

Les vérités d'Emmanuel Salgado

En communiquant ces noms, le candidat à la mairie a aussi voulu "rétablir quelques vérités". A savoir que "OUI, je renoncerai avec mes adjoints à la majoration des indemnités de 15 %" et "NON, je n’ai pas promis de vendre la chapelle Claire-Joie mais je proposerai une réflexion ouverte à tous sur une future utilisation pérenne".

Les électeurs devront retourner aux urnes dimanche prochain. Trois listes seront encore engagées. La liste de Madeleine Chabanolle est arrivée en tête devant celle d'Emmanuel Salgado. Solange Pevel Ollivier, arrivée troisième, a choisi de se maintenir.

Un tour pour rien. Mais dimanche, le premier tour des élections municipales partielles totales de Saint-Didier-en-Velay a permis de donner une première tendance en vue de la conquête de la mairie.

D'abord, les Désidériens ont démontré un intérêt certain pour ce scrutin avec un taux de participation de 61 %.

Madeleine Chabanolle fait la course en tête. Sa liste "Saint-Didier rassemble" a récolté 637 voix, soit 41,96 %. Elle est talonnée par Emmanuel Salgado et sa liste "Désidériens ensemble" qui ont réuni 584 suffrages, soit 38,47 %.

Loin derrière, on retrouve Solange Pevel Ollivier et sa liste "Avançons ensemble" avec 297 voix, soit 19,57 %.

L'information qui circulait en cours de dépouillement a été confirmée à l'issue de la proclamation des résultats par le maire Christian Blanchard, à savoir que la liste de Solange Pevel se maintient pour le second tour. En obtenant au moins 10 % des suffrages exprimés, elle en a effectivement la possibilité. Absente en mairie dimanche soir, c'est par la voix de son colistier Rémy Pangaud que sa position a été exprimée. "On se maintient, sans négocier, sans se rallier."

Tout reste à faire dimanche prochain. Madeleine Chabanolle a confié être "touchée au coeur" par les résultats. Quant à Emmanuel Salgado, il a lancé : "On compte sur vous dimanche prochain."

Les résultats

Inscrits : 2 635

Votants : 1 616

Exprimés : 1 518

Blancs : 61

Nuls : 37

Madeleine Chabanolle : 637 voix (41,96 %)

Emmanuel Salgado : 584 (38,47 %)

Solange Pevel Ollivier : 297 (19,57 %)