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Le dernier roman "Les Toiles de la discorde" d'Albert Ducloz, paru aux éditions De Borée, comblera ses fidèles lecteurs. L'auteur altiligérien tisse une intrigue baignée de lumière, où romance et déchirements amoureux s'entrecroisent avec élégance.

On suit dans "Les Toiles de la discorde" les pas de deux jeunes gens embarqués dans une aventure personnelle auxquels ils n'étaient pas préparés, tant leur milieu familial d'origine n'avait rien pour les pousser vers la pratique du dessin d'art.


Deux passions

Dans ce roman, qui débute dans les années 50 à Lavoûte-sur-Loire, la Loire s'impose évidemment dans le paysage. Sinuant d'Arsac-en-Velay au Puy, en passant par la Lozère et le lac de Naussac, l'intrigue déroule la naissance de deux passions, l'une amoureuse, l'autre artistique, avec son lot de fulgurances, de douceur, mais aussi de déchaînements impétueux.

Le fil du récit est nourri, comme toujours chez Albert Ducloz, de solides références, ici aux techniques de dessin et de peinture, pour rendre crédible son propos. Et une mésange bleue s'invite avec régularité dans les pages...


L'histoire

Depuis qu’il est enfant, François aime dessiner tout ce qui l’entoure et se révèle particulièrement doué. Encouragé par l’un de ses professeurs de lycée, il intègre bientôt l’école des arts où il suit assidûment les cours de M. Favre, chaque jeudi. Mais lorsqu’il sympathise avec Émeline, sa jeune voisine, et qu’il décide de la peindre nue, François s’attire les foudres de leur entourage. Sans compter que, progressant de semaine en semaine, l’élève ne tarde pas à dépasser le maître, attisant la jalousie de ce dernier…


Infos pratiques

"Les Toiles de la discorde" d'Albert Ducloz

Éditions De Borée

20,40 euros

Publié dans Loisirs Sorties

"Epluchez ! Il en restera quelque chose de bon...", est paru chez De Borée. Vous découvrirez des aquarelles à croquer de Daniel Brugès pour illustrer des recettes savoureuses de Christiane Valat.

Les trognons, les pelures et les fanes... Que du bon à recycler en 40 recettes gourmandes ! Fruits et légumes, une fois épluchés, produisent beaucoup de « restes ». Ces restes se révèleront bien savoureux pour qui sait les utiliser ! Besoin d’inspiration ? Des idées, en voilà ! Deux amoureux de la cuisine vous confient leurs recettes, illustrées d’aquarelles (qui méritent à elles seules de parcourir l'ouvrage).


A tester au fil des saisons

Christiane Valat a mitonné des recettes simples à mettre en œuvre, à partir de trognons, de fanes, de pelures, d'épluchures...  à tester au fil des saisons.

Par exemple actuellement, tentez de réaliser une gelée de queues de fraises, une boisson désaltérante aux pelures de concombre, une confiture d'écorce de melon, une liqueur de noyaux d'abricots, une sauce aux fanes de radis, des cookies aux épluchures de courgette, noisettes et cantal, ou encore une omelette aux feuilles de betterave rouge .


Des aquarelles pimpantes à souhait

Les aquarelles sont nées sous le pinceau joliment inspiré de son comparse Daniel Brugès.

Livre utile et beau livre à la fois, ce recueil de 90 pages se glissera facilement dans un tiroir ou sur une étagère de votre cuisine, pour un usage au quotidien.

Prix 15,50 euros

Publié dans Loisirs Sorties

Et de trois pour Sioux Berger ! Après l'haletant "Les Pentes", puis un roman graphique "Le Prix du vent" , Sioux Berger publie chez De Borée "1986", une fiction où il est question de l'héritage inconscient de nos ancêtres.

Sioux Berger, auteure et journaliste spécialisée dans les sujets d'écologie et de bien-être, dans la naturopathie et les médecines douces, a passé son enfance au Puy-en-Velay. Elle partage son existence entre l'Auvergne et la région parisienne. Et puise avec bonheur dans ses expériences pour nourrir sa plume.


L’héritage inconscient issu de nos aïeux

Cette fois-ci, elle s'appuie sur ses rencontres avec des thérapeutes en mémoire cellulaire et familiale, notamment Myriam Brousse. Elle utilise habillement ses connaissances en psychogénéalogie pour enrichir d’une dimension spirituelle son univers romanesque. Avec "1986", un roman d'amour qui plonge en terre d'Auvergne, elle s'attache à mettre en lumière la part de l’héritage inconscient qui nous vient de nos ancêtres.


L'attentat de la rue de Rennes

Suzanne est une jeune fille un peu rêveuse, un peu perdue. Elle a du mal à trouver sa place aux côtés d'un frère, brillant élève de la rue d'Ulm, qui fait la fierté de ses parents garagistes.

En ce jour du 17 septembre 1986, alors qu'elle le rejoint rue de Rennes, leur destin bascule et tout l'univers de Suzanne en est chamboulé. Une violente explosion jette à terre les piétons, dont Suzanne et Louis.


Un journal d'outre-tombe

Hantée par des visions qui la renvoient dans un passé lointain, les années de la Grande Guerre s'imposent à elles au détour d'une rue, d'un poème ou d'une rencontre. Elle ne comprend pas ce qui lui arrive, peine à l'interpréter et le refoule. Seul réconfort, son journal par le biais duquel elle se confie à un certain François...


Le puzzle d'une existence

A Fénelon, après l’attentat, elle se lie d’amitié avec une enseignante qui la visite pendant son hospitalisation, elle saisit alors son hypersensibilité et ses prédispositions à la divination. Des pièces semblent cependant manquer au puzzle de son existence...

Prix : 18 euros

Publié dans Loisirs Sorties

L'album "Ânes tendres âmes", fraîchement paru ce 11 mai chez De Borée, libère le regard plein d’émotion de la photographe Laurence Barruel sur un animal familier de l’imaginaire enfantin, sympathique pour le grand public, mais au fond mal connu.

Cet ouvrage lumineux et tendre de la photographe altiligérienne Laurence Barruel (qu’on apprécie sans réserve, notamment pour ses prises de vue de chats, de vaches et chevaux), est agrémenté de témoignages d’hommes et de femmes, rencontrés essentiellement en Haute-Loire, qui vivent aux côtés des ânes.


Dans les traces de leurs sabots

On croise ainsi Sylvie Berthet, Anne Lecomte, à Saint-Front, Christophe Galland du Monastier-sur-Gazeille, Karen Pouly à Tence, Virginie Malfrait à Chaspinhac... qui ont mis leurs pas dans les traces de leurs sabots. Et en tirent mille bienfaits, pour eux, la terre, ceux qui croisent leur chemin. Ces tranches de vie esquissées sont autant de manière de cohabiter avec l’animal, de tisser des liens, de soigner des peines, de faire ensemble un bout de chemin.


Son animal de cœur

La lumière dorée de la campagne accompagne Laurence Barruel dans sa patiente quête de ces ânes dont elle avoue qu'ils ont toujours habités son cœur. Ils se profilent sur l’horizon, semblant écouter le silence, goûter le filet de vent et la pâture en offrande. Les photos naissent de ces moments, capturant l’impalpable. Laurence se met à genoux, tout près de leurs naseaux, à les toucher. Et par ricochet, ces instantanés vous toucheront, pour peu que vous sachiez vous incliner devant chaque être vivant, avec respect et modestie, sans sentiment de suprématie.


Des haïkus

Les séquences sont introduites avec de courts textes à la manière d’haïkus, nés de la plume poétique du père de Laurence, François Barruel. "Maintenant La vie pousse en avant Comme les fleurs au printemps Seul importe le présent".

Laissant derrière lui les sciences exactes, un enseignement souvent décalé, un voyage initiatique au-delà des mers, les premières réalisations en énergie solaire, des nuits et des nuits à regarder les étoiles, François Barruel se plaît maintenant auprès de jeunes migrants pour leur transmettre un peu de français et les préparer au CAP, en ne se lassant jamais de la beauté qui l’entoure.


Un travail d'équipe

La rédaction des reportages revient à l’éditrice Stéphanie Jardy. Tandis que la création graphique est à mettre à l’actif d’Anne Mozin.

Prix : 31 euros

"Ânes tendres âmes" chez De Borée est à demander chez vos libraires habituels

L’album est notamment disponible à La Boîte à soleils de Tence, à l’Ecume des Sucs, chez Mag Presse à Yssingeaux, à la FNAC au Puy-en-Velay.

Publié dans Loisirs Sorties

Chez De Borée, vient de paraître "Les Dames de Fontanges", le dernier opus d'Albert Ducloz, dont l'intrigue s'inscrit au siècle de Louis XIV dans le Cantal.

Après son roman humaniste Le Petit Fougaud paru au printemps dernier, l'auteur ponot embarque le lecteur dans un haletant roman historique, riche en rebondissements "Les Dames de Fontanges". Il s'agit du 3e du genre et le 24e de sa bibliographie.


Alexandre Dumas, maître du romanesque

Albert Ducloz confie volontiers son goût pour Alexandre Dumas, rejoignant ici l'illustre Léon Tolstoï. Il conserve vivace l'émotion ressentie à la lecture des Trois mousquetaires, livre reçu en cadeau dans ses jeunes années. "L'enfance marque pour toujours..."


Salers et Fontanges en toile de fond

Portée par des personnages attachants ou franchement haïssables, l'intrigue ne suscite pas l'ennui, avec pour décor les cités médiévales de Fontanges et Salers essentiellement, saisies au XVIIe siècle, alors que le roi Louis XIV règne d'une main de fer, dans une France terriblement inégalitaire.


Mille misères

C'est peu dire que l'on se prend d'affection pour Catherine et ses compagnons de galère dont on suit avec désespoir les mille misères ainsi que les vaillants combats. Comme on s'exaspère des privilèges exorbitants et des sales manières de ceux qui n'ont de "nobles" que le nom.


L'histoire

Au début du règne de Louis XIV, à Fontanges, petit village sis au pied de la citadelle médiévale de Salers, dans le Cantal. Au cours d'une chasse à courre donnée pour ses invités par le marquis de Fontanges, le cheval du jeune baron François de Vic, amoureux transi de Diane, la marquise, renverse et blesse grièvement le jeune Bertrand, fils d'un couple de paysans. Le garçon ne survit pas.
Les moissonneurs se révoltent.

Une jacquerie

Conduits par Firmin, ancien soldat, ils attaquent le château du marquis. Catherine, paysanne et nourrice de Côme, nouveau-né de Diane de Fontanges, renseigne les révoltés. Ils enlèvent le marquis et la marquise pour les obliger, devant tous les villageois réunis, à traverser le village, pieds nus et en chemise, à implorer le pardon des parents de Bertrand. Sitôt libéré par les jacques, le marquis fait appel aux troupes royales pour une vengeance impitoyable. Bien mal lui en prendra...


Entre Mézenc et Canada

Et déjà Albert Ducloz peut annoncer que sa prochaine publication, prévue pour le printemps 2023, baladera le lecteur entre Mézenc, Lyon et Canada, au gré d'une intrigue contemporaine.


Infos pratiques

"Les Dames de Fontanges" d'Albert Ducloz

Aux Éditions de Borée

262 pages 18,90 euros

Pour suivre l'actualité d'Albert Ducloz, c'est ici

Publié dans Loisirs Sorties

Avec son roman "Un sourire pour Mathilde", l'écrivain Albert Ducloz met en lumière les oubliés de la guerre de 14-18, les déserteurs.

Ne vous fiez pas à la couverture du dix-huitième livre d'Albert Ducloz. L'illustration choisie par l'éditeur, les éditions De Borée, ne rend pas justice à la force romanesque de l'ouvrage. Dans "Un sourire pour Mathilde", l'auteur altiligérien poursuit son exploration des oubliés de la Grande Guerre.

Une contribution originale au centenaire de 14-18

Après les prisonniers avec "Les Amours prisonnières", l'an passé, cette fois, c'est aux déserteurs qu'Albert Ducloz s'attache. "C'est ma manière d'apporter ma pierre au centenaire de 14-18."

L'idée première du livre "Un sourire pour Malthilde" est venue à la suite de la visite du château de Lespinasse à Saint-Beauzire : "c'est un château magnifique". L'intrigue se noue dans le Brivadois. Elle met aux prises Arnaud, fils du baron de Lespinasse et Camille, fille des métayers du domaine. Alors que Camille est enceinte d'Arnaud, celui-ci est mobilisé. La jeune femme arrache une promesse à son amoureux : qu'il revienne vivant du front !

Placer la vie au-dessus de la mort

Arnaud fait l'expérience de l'abomination des combats, de la perte des camarades. Il décide de renier son serment d'officier pour l'amour de Camille et de leur fille Mathilde. Mais il n'est pas si simple de placer la vie au-dessus de la mort...

L'approche sensible d'Albert Ducloz du phénomène de la désertion fait merveille dans ce roman jalonné de multiples péripéties accrochant illico le lecteur aux basques des personnages.

Et naturellement, au-delà de la description de cette idylle que le vent de l'Histoire complique diablement, on se familiarise avec le quotidien des soldats, des brancardiers, des prisonniers... Et on ressort de là, s'il en était besoin, encore plus pacifiste !

Le prochain roman s'inspire de l'affaire Conty

Albert Ducloz est réglé comme un métronome. Son prochain ouvrage est déjà bouclé. Il sortira en février prochain. Sous le titre "Pascalou", l'auteur s'est librement inspiré de l'affaire Conty, une sanglante cavale faisant suite à un hold-up, en 1977, en Ardèche, dont le principal protagoniste Pierre Conty a disparu ensuite dans la nature. "J'ai eu la chance de voir arriver vers moi une personne qui avait compilé tout ce qui avait pu être écrit sur ce fait divers marquant. Comme je ne suis pas historien, ni journaliste, j'y ai puisé la matière d'une oeuvre romanesque en reprenant certains aspects de cette histoire."

Pour suivre l'actualité de l'écrivain, consultez son blog en cliquant ici

Publié dans Loisirs 2017