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A la rencontre des "Ânes tendres âmes" de Laurence Barruel
L'album "Ânes tendres âmes", fraîchement paru ce 11 mai chez De Borée, libère le regard plein d’émotion de la photographe Laurence Barruel sur un animal familier de l’imaginaire enfantin, sympathique pour le grand public, mais au fond mal connu.
Cet ouvrage lumineux et tendre de la photographe altiligérienne Laurence Barruel (qu’on apprécie sans réserve, notamment pour ses prises de vue de chats, de vaches et chevaux), est agrémenté de témoignages d’hommes et de femmes, rencontrés essentiellement en Haute-Loire, qui vivent aux côtés des ânes.
Dans les traces de leurs sabots
On croise ainsi Sylvie Berthet, Anne Lecomte, à Saint-Front, Christophe Galland du Monastier-sur-Gazeille, Karen Pouly à Tence, Virginie Malfrait à Chaspinhac... qui ont mis leurs pas dans les traces de leurs sabots. Et en tirent mille bienfaits, pour eux, la terre, ceux qui croisent leur chemin. Ces tranches de vie esquissées sont autant de manière de cohabiter avec l’animal, de tisser des liens, de soigner des peines, de faire ensemble un bout de chemin.
Son animal de cœur
La lumière dorée de la campagne accompagne Laurence Barruel dans sa patiente quête de ces ânes dont elle avoue qu'ils ont toujours habités son cœur. Ils se profilent sur l’horizon, semblant écouter le silence, goûter le filet de vent et la pâture en offrande. Les photos naissent de ces moments, capturant l’impalpable. Laurence se met à genoux, tout près de leurs naseaux, à les toucher. Et par ricochet, ces instantanés vous toucheront, pour peu que vous sachiez vous incliner devant chaque être vivant, avec respect et modestie, sans sentiment de suprématie.
Des haïkus
Les séquences sont introduites avec de courts textes à la manière d’haïkus, nés de la plume poétique du père de Laurence, François Barruel. "Maintenant La vie pousse en avant Comme les fleurs au printemps Seul importe le présent".
Laissant derrière lui les sciences exactes, un enseignement souvent décalé, un voyage initiatique au-delà des mers, les premières réalisations en énergie solaire, des nuits et des nuits à regarder les étoiles, François Barruel se plaît maintenant auprès de jeunes migrants pour leur transmettre un peu de français et les préparer au CAP, en ne se lassant jamais de la beauté qui l’entoure.
Un travail d'équipe
La rédaction des reportages revient à l’éditrice Stéphanie Jardy. Tandis que la création graphique est à mettre à l’actif d’Anne Mozin.
Prix : 31 euros
"Ânes tendres âmes" chez De Borée est à demander chez vos libraires habituels
L’album est notamment disponible à La Boîte à soleils de Tence, à l’Ecume des Sucs, chez Mag Presse à Yssingeaux, à la FNAC au Puy-en-Velay.