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Après dix-huit mois de travaux, l'ancien tribunal d'instance d'Yssingeaux est devenu un immeuble avec dix appartements. Ils sont disponibles à la location.

Si vous avez connu le tribunal d'instance d'Yssingeaux, fermé depuis 2011, il est fort probable que vous ne le reconnaîtrez pas. Il ne reste quasiment rien si ce n'est le plafond en bois et le lustre de l'entrée. Le grand escalier a dû être supprimé pour y glisser un ascenseur puisque l'autorisation d'installer l'équipement à l'extérieur a été refusée. L'enseigne accrochée au dessus de l'entrée a été donnée à un ancien avocat de la rue.

Désormais, le tribunal et ses quatre niveaux sont transformés en dix logements disponibles à la location. Des portes ouvertes sont d'ailleurs organisées samedi.

Nicolas Polge a acheté l'ancien tribunal qui donne sur la rue Alsace-Lorraine et l'impasse des Religieuses. L'investisseur a procédé à un important chantier de 18 mois auquel il a grandement participé.

Au rez-de-chaussée, la salle d'attente et la salle d'audience accueillent deux logements T2 de 50 m2. Au premier étage, les bureaux du greffier, de secrétariat et du juge sont partagés entre un appartement T2 de 50 m2 et un autre en T3 de 65 m2. Idem au 2e étage qui était occupé auparavant par l'appartement de fonction du greffier. Au 3e étage, sous les toits, quatre studios de 35 m2, astucieusement aménagés et lumineux, sont loués meublés.

Les studios sont loués 360 euros, les T2 470 euros et les T3 580 euros. Il s'agit d'un chauffage individuel au gaz de ville.

Nicolas Polge raconte son projet

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
Nicolas Polge a acheté l'ancien tribunal et procède actuellement à une restructuration complète du bâtiment de 4 niveaux pour proposer des logements en location. Les appartements seront disponibles à partir de novembre.

De nombreux Yssingelais ont fréquenté le tribunal d'instance d'Yssingeaux et s'y sont faits condamner pour des peccadilles. D'ici quelques mois, ils pourraient y revenir... pour y habiter et couler des jours heureux. Le bâtiment est déjà méconnaissable. Au-dessus de la porte d'entrée, l'écriteau faisant référence à cette juridiction apparaît encore mais il va bientôt rejoindre le domicile d'un ancien homme de loi collectionneur.

Un ascenseur
Dans l'entrée, le massif escalier a disparu pour faire de la place au futur ascenseur. Quelques boiseries seront préservées dans cette entrée, comme un clin d'oeil au passé du vénérable édifice. "J'ai trouvé deux pièces Napoléon sous un plancher en faisant les travaux", indique Nicolas Polge, le propriétaire, qui estime que l'immeuble, qui donne sur la rue Alsace-Lorraine et l'impasse des Religieuses, a pu servir de couvent avant de répondre aux besoins de la justice.


4 studios, 4 appartements T2, 2 appartements T3
Au rez-de-chaussée, la salle d'attente et la salle d'audience accueilleront bientôt deux logements T2 de 50 m2. Au premier étage, les bureaux du greffier, de secrétariat et du juge seront partagés entre un appartement T2 de 50 m2 et un autre en T3 de 65 m2. Idem au 2e étage qui était occupé auparavant par l'appartement de fonction du greffier. Au 3e étage, sous les toits, quatre studios de 35 m2, astucieusement aménagés et lumineux, seront loués meublés.


Un investissement de 500 000 euros
Nicolas Polge a acheté cet ancien tribunal, qui a fermé à la fin de l'année 2011, à la mairie, dans l'idée de répondre à la demande locative sur Yssingeaux. Cet ancien agent immobilier, qui a aussi tenu un magasin de motos à Monistrol, est devenu promoteur. Déjà propriétaire de l'immeuble Saint-Dominique depuis 2010, il a investi 500 000 euros pour ce nouveau bien situé en plein centre-ville.

Si les logements ne disposeront pas de garages, l'installation de terrasses de 12 m2 ajoute un agrément indéniable à ces appartements de ville. "L'ascenseur sera une grande force aussi. Il ne doit y avoir que 5 ou 6 immeubles qui en sont équipés sur Yssingeaux."


Des portes ouvertes à la fin des travaux
Au niveau des tarifs, ils devraient osciller autour de 380 euros sans les charges pour les studios, 500 euros pour les T2 et 580 euros pour les T3. "Je ne fais pas des cages à poules. Disons que je me refuse à faire des appartements dans lesquels je ne pourrais pas vivre. Toute l'isolation est refaite, la chaudière est high-tech, le plancher chauffant. Ce sera du chauffage gaz."

Des portes ouvertes devraient être proposées quand les appartements seront livrés.
Publié dans Yssingeaux - Les Sucs