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Mise en difficulté après la fin des contrats aidés, la Société de protection des animaux (SPA) de Haute-Loire, située à Polignac, bénéficie du soutien de l'Agglomération qui lui permet de pérenniser ses activités et ses emplois pour les années à venir.

La SPA, comme toutes les associations de protection animale, doit continuellement se battre, pour exister et poursuivre une mission essentielle auprès des animaux abandonnés.

Les emplois pérennisés

Gaëtan Plo, jeune président de la SPA, et les trente bénévoles de la structures ont trouvé une oreille attentive du côté de l'Agglomération qui a validé fin juin une aide de 1,21 euro par habitant sur les trois prochaines années, soit environ 100 000 euros. Cette aide était de 1,04 euro depuis 2014. "Cela nous permet de recruter l'un des deux ex-emplois aidés, en CDI et à temps plein. Quant à l'autre salarié, il est maintenu en CDD à temps partiel", indique Gaëtan Plo.

La SPA, c'est une fourrière et un refuge

Ce soutien renforcé de la collectivité locale permet à la SPA de sortir la tête de l'eau et de pérenniser l'avenir de la structure qui agit en tant que fourrière d'un côté (12 boxes pour les chats et 10 pour les chiens) et le refuge de l'autre (60 boxes pour les chiens et 30 places dans la chatterie). "On a toujours 40 chiens en moyenne à l'adoption. Les mois de mai et juin ont été calmes. La semaine dernière, nous avons rempli la fourrière. Souvent, le nombre d'adoptions vient compenser les abandons. Près de 9 chiens sur 10 de la fourrière finissent au refuge."

Des portes ouvertes en plein été

Si la SPA organise chaque année des portes ouvertes, elle ne le faisait jamais en été. Les bénévoles ont décidé de faire une exception avec une action les 21 et 22 juillet, de 13 h 30 à 17 heures. "Nous savons que nous prenons le risque d'une petite fréquentation. Mais juillet et août sont propices aux abandons."

Cette animation, au-delà de sensibiliser davantage, sera agrémentée d'une animation proposée par Guillaume Richard, comportementaliste animalier, Loris Giraud et Vincent Courtois, soigneurs animaliers. Le samedi, l'atelier concernera "la base de l'éducation animale" et le dimanche, ce sera sur "la marche en laisse". Les inscriptions se prennent auprès de la SPA au 04 71 02 65 50 ou spahteloire@yahoo.fr

Un partenariat vient d'ailleurs d'être lancé entre la SPA et le refuge animalier de Saint-Marcellin pour former les salariés et les accompagner pour la prise en charge d'animaux aux parcours difficiles et aux reptiles.

Les bénévoles de la Société de protection animale (SPA) de Polignac sont intervenus lundi à Saint-Julien-Chapteuil pour récupérer cinq chiens. Quatre d'entre eux vivaient dans des cages très étroites et dans le noir le plus complet.

La maîtresse de ces chiens, célibataire et vivant seule, a consenti à laisser la SPA récupérer cinq de ses sept chiens (un labrit, un berger allemand, un beauceron, un border collie et un labrador). Les deux autres (un bouledogue et un malinois) vivaient en liberté dehors. Tous sont des mâles, avec des âges différents, et se montrent gentils, parfois craintifs.

Aucune maltraitance physique n'a été observée pour ces animaux qui étaient bien nourris. Mais les bénévoles de la SPA ont observé de mauvais traitements avec un chien attaché à un mètre de chaîne. Et quatre autres vivaient dans des cages au fond d'une grange, dans le noir complet. "Les box faisaient 1 mètre par 50 cm", témoigne Céline, bénévole à la SPA et responsable des cas de maltraitances.

Si la propriétaire a d'abord refusé de se séparer de ses chiens, elle s'est finalement laissée convaincre. Hospitalisée depuis trois semaines, elle avait confié la charge de ses animaux à sa famille qui venait nourrir les sept toutous.

Le bouledogue et le malinois ont été laissés sur place. Le labrit a été confié à l'association Bud & Family à Présailles. Les quatre autres sont à Polignac.

Une chatte a mis bas dans une cavité du rocher Saint-Joseph à Espaly-Saint-Marcel. Si certains chatons sont parvenus à ressortir, un dernier chaton se retrouve coincé et miaule à la mort, dans une certaine indifférence. Au grand dam des riverains.

Il faut sauver ce chaton. Des riverains d'Espaly-Saint-Marcel sont mobilisés depuis dimanche pour tenter de sauver un chaton, âgé d'environ deux mois, délaissé par sa mère et prisonnier dans un endroit inaccessible.

Deux chatons auraient pu sortir de cette cavité en emboîtant le pas à leur mère, trois mètres sous le rempart. Une riveraine en a recueilli un.

Lundi après-midi, un spécialiste de l'escalade a atteint l'entrée de la cavité. Mais le chaton, sauvage et apeuré, a refusé de montrer le bout de son museau et s'est réfugié au fond de ce couloir étroit et semble-t-il profond. La police nationale est intervenue... pour sommer le grimpeur de quitter les lieux.

Des riverains ont appelé les pompiers qui auraient refusé d'intervenir. La SPA est venue vendredi, deux bénévoles ont passé la matinée sur place. Quatre chatons se trouvaient dans cette ancienne canalisation mais sont devenus inatteignables à la vue de l'homme.

Samedi et dimanche, la Société de protection animale (SPA) de Polignac organise des portes ouvertes de 13 h 30 à 17 heures.

A cette occasion trois artistes exposeront leurs créations.

Amandine RIOU

Photographe installée à la galerie Jardin des Arts au Puy-en-Velay, Amandine Riou travaille les émotions de manière naturelle et artistique. Elle a créé un univers poétique parfois décalé dans un style singulier récompensé lors de l'Eté des portraits en 2014.

Ses photographies nous entraînent dans une balade contemporaine où la nature devient un refuge, un échappatoire au monde, une source d'énergie et de paix.

Le but est de transmettre un message qui encourage à s'ouvrir à ce qui nous entoure.

Annie GUERIN

La peinture la fascine par la richesse de ses ressources expressives, ses défis sans cesse renouvelés et ses élans de liberté.

Elle est pour elle une invitation à la rêverie et à la méditation. Elle aime explorer des thèmes variés dans lesquels se mêlent figuration et abstraction.

Marc HUMBERT

Son bonheur est de rencontrer la nature dans ses manifestations subtiles, dans sa générosité et sa beauté mais aussi dans la puissance de son langage. Ses photographies embarquent dans le partage de son ressenti. Ces réalisations justifient la nécessité à tous les stades d'un noir et blanc argentique traditionnel.

Trois cani-crosseuses sont allées au refuge SPA de Polignac pour permettre à des chiens en attente d'adoption, de se défouler, profiter d'un grand bol d'air et pour les bénévoles d'y associer une activité sportive.

Le cani-cross consiste à courir en étant relié à son chien par une ligne de trait extensible qui amortit les mouvements. Le coureur est équipé d’un baudrier, le chien d’un harnais de traction spécifique pour prévenir les traumatismes musculaires et osseux. Le cani-cross est un sport canin qui permet de pratiquer une activité en symbiose avec son chien, basé sur le partage de l'effort physique et le renforcement du lien chien/humain.

Trois chiens ont testé et apprécié la discipline

C’est en pratiquant régulièrement ce sport avec leurs propres chiens et c'est en observant l'enthousiasme débordant de leurs compagnons à quatre pattes, lorsque ces cani-crosseuses enfilent leur tenue de course, les baskets et le baudrier, qu'elles se sont dit: « Et si on en faisait profiter les chiens de la SPA pour leur offrir un moment de plaisir ? ».

Elles ont fait la connaissance de trois chiens en attente d’adoption. Looping, Finaud et Redhot ont pu tester le cani-cross. Un beau moment de partage qu’ils vont pouvoir renouveler en attendant leur adoption puisque l'expérience a été concluante et devrait être reconduite régulièrement.

Bientôt la compétition ?

Le petit groupe de sportives envisage également de participer ponctuellement à des courses de cani-cross dans la région avec quelques chiens de la SPA, en espérant que ce surcroit d'exposition médiatique déclenche chez les participants l'envie d'adopter ces chiens sportifs.

Que vous soyez débutant ou initié, vous pouvez offrir aux chiens du refuge, la possibilité de prendre un bon bol d’air.

Contact : SPA de Polignac au 04.71.02.65.50, du lundi au samedi de 14 heures à 17 h 30.

Trois étudiantes ont organisé vendredi une animation au sein du refuge à Polignac de la Société protectrice des animaux (SPA).

Meghan Boutry, Doriane Liotier et Olympe Carlen, étudiantes à l'ISVT de Vals-près-Le Puy ont accueilli une petite centaine de personnes.

L'après-midi a permis de collecter 200 euros qui serviront à soutenir l'action de la SPA de Haute-Loire.

Trois étudiantes organisent vendredi 9 décembre,de 13 h 30 à 18 heures, des animations en partenariat ave la SPA de Polignac. Meghan Boutry, Doriane Liotier et Olympe Carlen proposent cet événement dans le cadre de leurs études à l'ISVT de Vals-près-Le Puy.

Cet après-midi spécial doit permettre de découvrir le refuge de la SPA Haute-Loire à Polignac.

Il sera possible de créer des jouets pour animer, de réaliser une promenade avec une chasse au trésor, de déposer des dons (nourriture, jouets, couverture), et de se restaurer avec une vente de crêpes, chocolats, cafés, le tout au profit de la SPA.

L'association de protection animale (SPA) du Brivadois dépasse allègrement sa capacité d'accueil avec 55 chiens pour 38 places autorisées.

Il y a urgence mais le refuge refuse d'entendre parler d'euthanasie. C'est pourtant l'un des risques qu'encourt la structure de Brioude si elle ne réduit pas rapidement ses effectifs. Depuis deux ans, la SPA dépasse ses capacités d'accueil qui sont de 32 places pour le refuge et 6 places pour la fourrière.

Lundi, les services vétérinaires de la préfecture sont venus visiter le refuge. La SPA attend le rapport mais s'attend à être rappelée à l'ordre. "On a commencé à lancer des appels sur les réseaux réseaux. Je ne suis pas inquiète, on va y arriver. L'euthanasie ? On ne veut surtout pas en arriver là", affirme Mireille Sergeant, la présidente de la SPA Brioude. "On ne peut quand même pas refuser un animal quand on sait qu'il peut être en danger. On accueille avec les risques que l'on connaît."

Des chiens de chasse dans leur grande majorité

Le refuge, qui rayonne sur le Brivadois et une partie du Cantal et du Puy-de-Dôme, connaît actuellement un pic de chiens en attente d'adoption. "On a toujours des hauts et des bas. On répond à des saisies judiciaires. Nous avons récupéré 19 chiens en 2014, et 7 en 2015. On a reçu une aide de la Fondation 30 Millions d'amis qui a pris une dizaine de chiens", indique la présidente qui peut compter sur une quinzaine de bénévoles pour gérer le refuge qui compte aussi 15 chatons et 40 chats.

Le profil des chiens n'aide pas non plus à leur trouver une nouvelle famille : "Ce sont des chiens de chasse, on en a 25. Ils sont plus difficilement adoptables."