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Les bénévoles de la Société de protection animale (SPA) de Polignac sont intervenus lundi à Saint-Julien-Chapteuil pour récupérer cinq chiens. Quatre d'entre eux vivaient dans des cages très étroites et dans le noir le plus complet.

La maîtresse de ces chiens, célibataire et vivant seule, a consenti à laisser la SPA récupérer cinq de ses sept chiens (un labrit, un berger allemand, un beauceron, un border collie et un labrador). Les deux autres (un bouledogue et un malinois) vivaient en liberté dehors. Tous sont des mâles, avec des âges différents, et se montrent gentils, parfois craintifs.

Aucune maltraitance physique n'a été observée pour ces animaux qui étaient bien nourris. Mais les bénévoles de la SPA ont observé de mauvais traitements avec un chien attaché à un mètre de chaîne. Et quatre autres vivaient dans des cages au fond d'une grange, dans le noir complet. "Les box faisaient 1 mètre par 50 cm", témoigne Céline, bénévole à la SPA et responsable des cas de maltraitances.

Si la propriétaire a d'abord refusé de se séparer de ses chiens, elle s'est finalement laissée convaincre. Hospitalisée depuis trois semaines, elle avait confié la charge de ses animaux à sa famille qui venait nourrir les sept toutous.

Le bouledogue et le malinois ont été laissés sur place. Le labrit a été confié à l'association Bud & Family à Présailles. Les quatre autres sont à Polignac.

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L'association de protection animale (SPA) du Brivadois dépasse allègrement sa capacité d'accueil avec 55 chiens pour 38 places autorisées.

Il y a urgence mais le refuge refuse d'entendre parler d'euthanasie. C'est pourtant l'un des risques qu'encourt la structure de Brioude si elle ne réduit pas rapidement ses effectifs. Depuis deux ans, la SPA dépasse ses capacités d'accueil qui sont de 32 places pour le refuge et 6 places pour la fourrière.

Lundi, les services vétérinaires de la préfecture sont venus visiter le refuge. La SPA attend le rapport mais s'attend à être rappelée à l'ordre. "On a commencé à lancer des appels sur les réseaux réseaux. Je ne suis pas inquiète, on va y arriver. L'euthanasie ? On ne veut surtout pas en arriver là", affirme Mireille Sergeant, la présidente de la SPA Brioude. "On ne peut quand même pas refuser un animal quand on sait qu'il peut être en danger. On accueille avec les risques que l'on connaît."

Des chiens de chasse dans leur grande majorité

Le refuge, qui rayonne sur le Brivadois et une partie du Cantal et du Puy-de-Dôme, connaît actuellement un pic de chiens en attente d'adoption. "On a toujours des hauts et des bas. On répond à des saisies judiciaires. Nous avons récupéré 19 chiens en 2014, et 7 en 2015. On a reçu une aide de la Fondation 30 Millions d'amis qui a pris une dizaine de chiens", indique la présidente qui peut compter sur une quinzaine de bénévoles pour gérer le refuge qui compte aussi 15 chatons et 40 chats.

Le profil des chiens n'aide pas non plus à leur trouver une nouvelle famille : "Ce sont des chiens de chasse, on en a 25. Ils sont plus difficilement adoptables."

Publié dans Actualités 2016
Grâce à une décision de justice, huit brebis ont trouvé refuge dans une famille d'accueil du secteur d'Yssingeaux. Elles sont les rescapées du charnier de 40 ovins découvert le 2 mars à Saint-Christophe d'Allier.

Les malheureuses reviennent de loin. Elles sont les rescapées d'un élevage de Saint-Christophe d'Allier dont le troupeau a subi une mortalité massive à cause d'une privation de soins, d'alimentation et d'abreuvement.


Les animaux se nourrissaient de leur litière
Lorsque les services vétérinaires sont intervenus, le 2 mars, à la suite d'une demande du maire de la commune, quarante cadavres en état de décomposition jonchaient le sol du bâtiment d'élevage et les alentours.

Huit ovins avaient réussi à survivre au milieu des cadavres de leurs congénères. Leur état de maigreur, leur laine piquée, ne laissaient aucun doute sur l'absence d'alimentation. Les bêtes en étaient réduites à se nourrir de leur litière accumulée. Les examens vétérinaires confirmaient qu'aucun signe clinique évocateur de maladie contagieuse pouvait expliquer la mortalité massive.


Deux précédents cas de maltraitance sur la même ferme
Consignées sur place en attendant la décision de retrait, les huit brebis ont été réalimentées convenablement et ont repris des forces. Le 16 mars une décision de retrait était adressée au propriétaire des animaux. Puis ces brebis ont été confiées, dans l'attente d'une décision de justice, à l'ACAMA (Association contre l'abandon et la maltraitance animale) du Mazet-Saint-Voy.

Selon nos informations, deux précédents cas de mortalité massive ont été à déplorer chez cet éleveur. En 2008, une collecte de 200 brebis par le service d'équarissage avait eu lieu sur cette exploitation ainsi qu'en 2013 pour 38 brebis. A l'époque, aucun signalement n'avait été fait auprès de la DDCSPP (Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations) de Haute-Loire.



L'Acama lance un appel aux dons de foin (des bottes carrées de préférence) pour ces brebis. Contacter le 06 28 33 02 20.
Publié dans Actualités 2016