samedi, 15 juillet 2017 09:18

Bas-en-Basset : un élevage clandestin de sangliers mis au jour

Photo d'illustration.||| Photo d'illustration.||| |||

Les gendarmes ont perquisitionné une propriété en début de semaine sur le village de "Lavoux", à Bas-en-Basset. Plus de 60 sangliers ont été comptés.

L'élevage était bien organisé et suffisamment discret. Des hauts grillages qui entourent un parc de 50 hectares, des silos pour nourrir les animaux et du matériel pour transporter les bêtes.

A "Lavoux", un hameau de Bas-en-Basset situé aux confins de la Haute-Loire et de la Loire, sur un territoire très escarpé et en friche, un élevage clandestin de sangliers a été découvert ces derniers jours.

Une interdiction d'exercer depuis 2011

L'affaire prend naissance suite à la prolifération anormale de sangliers sur l'Est de la Haute-Loire, notamment du côté de Monistrol-sur-Loire où les tensions entre agriculteurs et chasseurs ne faisaient que grandir suite aux dégâts sur les cultures.

L'enquête menée par la gendarmerie et l'Office national de chasse et de faune sauvage (ONCFS) a permis de mettre au jour cet élevage qui ne disposait évidemment d'aucune autorisation. Le propriétaire avait déjà reçu une interdiction de fonctionner en 2011. "Soit il a continué, soit il a repris", indique une source proche du dossier."

Les sangliers seront abattus

Lundi, les gendarmes et l'ONCFS se sont présentés chez le propriétaire. Un premier comptage a été réalisé. 64 sangliers ont été recensés sur les 50 hectares. La population pourrait être plus importante. L'enquête se poursuit pour tenter de remonter la filière et les clients de ces animaux vendus vivants. Un enclos de chasse a aussi été découvert. Les services de l'Etat devaient vérifier que le propriétaire avait les autorisations.

Pour les sangliers de cet élevage, leur sort est déjà connu : ils seront abattus et envoyés à l'équarrissage. Sans autre forme de procès.

Dernière modification le lundi, 17 juillet 2017 16:51

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