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Le festival Le Chant des sucs se poursuit jusqu'à samedi 15 octobre à Tence, Yssingeaux, Beaux et Saint-Julien-Chapteuil avec un programme varié.

La tête d'affiche Mickey 3d, dont le concert vendredi a rallié 1500 personnes au centre équestre du lycée George-Sand, ne doit pas faire oublier des rendez-vous plus intimistes de ce festival qui rayonne entre Sucs, Haut-Lignon, Meygal, Emblavez et Marches du Velay.

La programmation de cette fin de semaine offre l'opportunité de retrouver des artistes professionnels comme Cécile Hercule à Tence et Saint-Julien-Chapteuil et Zebra Trio, le trio zébré qui balance sa musique musquée d’énergie rock à la sauce world, à Yssingeaux.

Mais elle invite aussi à découvrir des amateurs grâce à l'association Charivari 43 et son événement "Si scène vous dit" à Beaux.

Un concours le vendredi 14 octobre mettra en lice en catégorie chant Carine Larivière, Aude Baré, Sébastien Bonnet, Camille Sauveterre, Christine Rivet, Caroline Pires; en catégorie créateurs, Mimi H, Hugo Bruhier, Daniel Royet; en catégorie avenir, le trio Justine Gonthier, Eva Tabellion et Alexandre Brun, le duo Océane et Clémentine Cartal, Kevin Gonthier.

Et le samedi, place au duo du cru Marie-Pierre Sahuc et Norbert Chapuis dans un ultime opus des aventures sentimentales de Marinette et Jeannot, fait de reprises de chansons de variété française.

Jeudi 13 octobre à 19 heures

Cécile Hercule en concert à la médiathèque de Tence

Vendredi 14 octobre à 20 h 30

Zebra Trio en concert à la médiathèque d’Yssingeaux en partenariat avec la bibliothèque départementale de Haute-Loire

"Si Scène vous dit" et son concours formidables talents à la salle polyvalente de Beaux. Entrée : 10 euros

Samedi 15 octobre à 20 h 30

Cécile Hercule en concert à la mairie de Saint-Julien-Chapteuil. Tarif 10 euros non adhérents, 7 euros adhérents, 5 euros moins de 18 ans

"Si Scène vous dit" avec une comédie musicale Marinette et Jeannot précédée de Colette dans "Vapeurs, vapeurs" à la salle polyvalente de Beaux. Entrée : 12 euros

Des élus, des syndicats et des Capitoliens ont montré leur opposition et leur unité face à la fermeture annoncée de la trésorerie de Saint-Julien-Chapteuil au 31 décembre 2016. 

Des élus ceints de l’écharpe tricolore, des drapeaux de syndicats qui flottent, 150 personnes rassemblées. Tous sont réunis par une même colère : encore un service public qui se fait la malle. Cette fois, c’est la trésorerie de Saint-Julien-Chapteuil qui va faire les frais de la sacro-sainte « mutualisation ».

Ce doux vocable, qui fait florès dans le privé comme le public, enrobe une diminution des moyens humains pour effectuer une même tâche. Ici, en plus, il s’agit d’éloigner les services de la population et in fine, de supprimer des emplois avec, naturellement, l’effet retard spécifique à la Fonction publique qui ne licencie pas mais ne compense pas les départs.

27 sites en 2005, 18 en 2016

En pratique, sans concertation réelle avec les élus du territoire qui affirment avoir appris la nouvelle dans la presse, la fermeture de la trésorerie capitolienne est actée pour la fin de cette année. Tout comme celle de Montfaucon-en-Velay, avalée par le centre des Finances publiques d'Yssingeaux.

En janvier 2017, les usagers, particuliers comme collectivités locales, seront contraints de se tourner vers celle du Monastier-sur-Gazeille selon le schéma bien rodé qui a déjà été mis en œuvre pour Fay-sur-Lignon, lequel a vu sa trésorerie fermer en 2015.

Les seniors, premières victimes

L’intersyndicale des personnels des finances publiques (FO, CGT, SUD) dénonce « ce dépeçage en règle du réseau des finances publiques » par un gouvernement qui «pour justifier les restructurations en milieu rural, promeut le développement de l’Internet. Ces modes de contact n’instaurent en aucun cas l’égalité d’accès devant les services publics. Les personnes âgées, les contribuables en situation difficile seront privés de l’accueil rassurant d’un guichet de proximité ».

La si chère ruralité, et ses formidables valeurs que les élus nationaux de tous bords célèbrent volontiers dans leurs discours électoraux, prend un nouveau coup dans l'aile. Et les élus de terrain s'en insurgent.

Les élus locaux affichent leur unité

André Ferret, maire de Saint-Julien-Chapteuil, conforté par la présence des conseillers départementaux Raymond Abrial, Philipe Delabre et Cécile Gallien, Pierre Gentes, président de l’association des maires ruraux de Haute-Loire, de maires et représentants des communes voisines, affiche la ferme volonté de « se battre pour éviter cette fermeture. Si la ruralité ne se bat pas pour conserver ses services publics, on court à la catastrophe. Aujourd’hui, c’est la trésorerie, demain La Poste, après-demain la gendarmerie qui fermeront! »

Actuellement, une équipe de Meygalit arpente le Haut-Lignon pour effectuer, à la demande de la communauté de communes, le balisage des chemins pédestres et circuits VTT.

Ce mercredi, les baliseurs interviennent sur le secteur de Saint-Jeures. Ils ont notamment oeuvré au lieu-dit "Vareilles" où a été prise notre photo.

Ils procédent au balisage de 63 km de sentiers sur le Haut-Lignon, une opération indispensable sur un territoire où le tourisme est important pour l'économie. Un tourisme centré sur les activités de plein air, parmi lesquelles les balades à pied, à vélo, à cheval, constituent un point d'accroche majeur.

Un chantier d'insertion de Saint-Julien-Chapteuil

Meygalit, chantier d'insertion basé à Saint-Julien-Chapteuil, a acquis une solide expérience en matière de balisage avec quelque 500 km de chemins balisés, en particulier sur le territoire des Sucs et l'Emblavez. Et développe d'autres savoir-faire dans la préservation de l'environnement naturel et bâti, comme le débroussaillage, la réalisation de murets en pierre...

Ainsi Meygalit a participé à la création de circuits permanents adaptés à la pratique du trail en installant 150 poteaux de signalisation au départ de Saint-Julien-Chapteuil, Le Pertuis et Lantriac, pour "Meyga'trail". Plus d'infos sur l'espace trail du Meygal ici

L'accompagnement vers un retour à l'emploi

Au-delà, l'objectif du chantier d'insertion est de permettre à chacun de trouver la meilleure voie pour trouver un emploi. A cet égard, Maadhui témoigne volontiers de l'intérêt de l'accompagnement patient et personnalisé dont il a bénéficié à Meygalit. Cet ancien bûcheron envisage aujourd'hui l'avenir avec optimisme. "Je vais intégrer une formation de 8 mois à Moulins afin de passer un CAP en boucherie, un secteur où je trouverai facilement un emploi. J'ai effectué un stage aux Salaisons du Pertuis qui m'a conforté dans mon choix."

Plus d'infos sur Meygalit, voir leur site ici