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Certains réfugiés n'ont pas souhaité rester à Saint-Beauzire, près de Brioude, et ont quitté le centre Léo-Lagrange depuis mardi 25 octobre pour une destination inconnue. Sept réfugiés sont ainsi partis, le dernier en date ayant quitté la structure ce week-end. Il devait se rendre en Italie pour rejoindre d'autres personnes.

Vingt-cinq hommes sont arrivés mardi 25 octobre dans la nuit en provenance de la Jungle de Calais après une halte à Lyon pour déposer certains migrants. Au moment de choisir la région d'accueil, aucun des réfugiés ne connaissait l'environnement exact de son arrivée. Il est possible que l'éloignement et la situation géographique de Saint-Beauzire aient pu gêner certains hommes. Ils sont en mesure de pouvoir aller s'inscrire auprès d'une autre préfecture dans le cadre d'une demande d'asile. "Ils sont libres d'aller retrouver de la famille ailleurs en France ou même partir pour ne pas revenir", avait indiqué Didier Luce, délégué territorial à l'animation Léo Lagrange Centre Est.

Alors que des familles devaient arriver le 24 octobre (15 personnes), cette arrivée a été annulée. Aucune nouvelle date n'a encore été donnée aux responsables du centre Léo-Lagrange, transformé en Centre d'accueil et d'orientation pour quelques semaines.

Les premiers réfugiés sont arrivés mardi soir au centre Léo-Lagrange à Saint-Beauzire.

Il était 23 h 30 mardi quand le bus transportant 25 réfugiés soudanais et afghans venus de la Jungle de Calais est arrivé à destination. Au centre Léo-Lagrange à Saint-Beauzire, près de Brioude, transformé pour l'occasion en Centre d'accueil et d'orientation (CAO), un comité d'accueil était là pour souhaiter la bienvenue à ces migrants, comme 2 000 l'ont fait dimanche aux Estables sur le Mont-Mézenc.

Après l'arrivée de ces premiers réfugiés, des familles devraient être reçues dans les jours prochains au centre Léo-Lagrange qui dispose d'une capacité de 18 chambres de 4-6 personnes et 10 gîtes de 3-4 personnes. Soit 140 lits au total. 

Les réfugiés vont bénéficier du soutien de bénévoles et d'associations pour les accompagner dans leurs démarches administratives. Une cinquantaine de réfugiés devraient être hébergés à Saint-Beauzire.

Samedi, les Fatoohi, la famille d’Irakiens hébergés depuis décembre au Mazet-Saint-Voy, ont dit aux revoir aux amis mazetois et du Plateau qui les ont aidés depuis leur arrivée sur le territoire. Ils ont obtenu leur statut de réfugiés et vont s’installer dans l'Est lyonnais, à Vaulx-en-Velin.

L'étape du Mazet, grâce à une chaîne de solidarité, leur a permis d'être accompagnés dans leurs démarches administratives, leur apprentissage de la langue française et, plus largement, a contribué à les familiariser avec la vie quotidienne ici. Une fois installés à Vaux-en-Velin, les Fatoohi vont parfaire leur français et chercher du travail.

Une quarantaine de personnes est venue souhaiter bonne chance dans leur nouvelle vie à Nadeem, Fadya et leurs enfants Fadi, Rand et Rami. Pour l'occasion, Fadya avait préparé ses spécialités irakiennes que l'on a pu déguster accompagnées de la bière mazetoise de Mike Rohner.