Afficher les éléments par tag : médecin lapte

La question de la présence médicale (médecin généraliste et dentiste) a été le point central du conseil municipal à Lapte qui s'est déroulé à huis clos.

Dans un communiqué transmis à la presse, la mairie de Lapte a fait connaître le contenu du dernier conseil municipal qui s'est tenu à huis clos vendredi soir.

Cette réunion des élus avait pour objet principal "le projet de présence médicale" avec les installations d'un médecin généraliste et d'un dentiste. "Cette question avait été affichée comme une préoccupation majeure de l'actuelle municipalité. Après plusieurs mois de mobilisation, les évènements de ces dernières semaines ont sans doute permis d'aboutir", indique le communiqué.

Le médecin généraliste choisit l'ancienne cure

Le Docteur Silvia Teglas, originaire de Roumanie, vient de recevoir son autorisation d'exercer de la part de l'Ordre des médecin. Elle devrait s'installer au mois de novembre à Lapte.

Plusieurs propositions d'installation lui ont été faites et le choix s'est porté sur le bâtiment de l'ancienne cure. Le Dr Teglas souhaite avoir sur le même lieu, son logement et son cabinet. Des travaux vont être réalisés et un parking sera aménagé sur le terrain de M. Vérot. Le passage de la Cure sera interdit au stationnement afin de rendre les locaux plus accessibles.

Les élus ont confirmé la mise à disposition gratuite du logement et du cabinet pendant quatre mois. Un véhicule d'occasion sera mis à disposition, lequel pourra ensuite être acheté par le professionnel de santé. L'investissement quant à l'équipement de la salle de consultation sera assuré par la commune avec l'aide de la Communauté des Sucs qui subventionnera le matériel à hauteur de 50 %.

Dentiste : un aménagement proposé dans le bâtiment Rouanet

Quant au projet d'installation du cabinet dentaire, un aménagement est proposé dans le bâtiment Rouanet, lequel pourrait être inclus dans un ensemble immobilier. Des contacts doit être pris dans les prochains jours avec l'Ordre des dentistes et M. Rouanet. Ces contacts doivent permettre d'y voir plus clair et d'envisager si, comme prévu, cette installation peut être réalisée. "Dans tous les cas, l'équipe municipale reste mobilisée et déterminée."

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

Un conseil municipal extraordinaire se réunit ce vendredi 30 septembre à 19 h 30 à Lapte avec pour unique sujet à l'ordre du jour "la présence médicale à Lapte".

Un sujet sensible s'il en est puisque l'on vient d'apprendre par le maire André Defour que cette séance se tiendra à huis-clos, c'est-à-dire sans possibilité pour la population et la presse d'y assister.

Les élus veulent certainement débattre sans risque de froisser les candidats à l'installation sur la commune. En effet, ces derniers mois, la municipalité avait été échaudé par un désistement d'un médecin qui aurait été décidé à la suite de la lecture d'articles de presse.

In fine, l'annonce de l'arrivée d'une médecin généraliste roumaine, Mme Tegals, semblait se préciser pour novembre (lire l'article).

L'installation d'un cabinet dentaire est également en cours de discussion.

Cette procédure de huis clos est légale mais reste rare, les impératifs démocratiques les plus élémentaires commandant que les séances du conseil municipal soient publiques.

Des possibilités de réunion à huis clos sont prévues dans certaines circonstances. Sur la demande de trois membres ou du maire, le conseil municipal peut décider, sans débat, à la majorité absolue des membres présents ou représentés, qu’il se réunit à huis clos.
Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
Les élus de Lapte sont prêts à mettre en 7000 et 10 000 euros pour faciliter la venue d'une femme médecin roumaine. Elle pourrait arriver en juin et débuter en septembre.

Lapte est orphelin d'un médecin généraliste depuis septembre 2015 et le départ à la retraite du Dr Jean-Pierre Paya. Alors, les élus se sont activés pour le remplacer. Publicités dans les hôpitaux, salles d'attente, facultés de médecines et petite annonce médicale.

Comme dans d'autres communes, la piste mène vers un professionnel de Roumanie. André Defour, maire, a eu deux contacts donc le second plus sérieux et intéressant d'une femme. Elle a été cadre supérieure dans un groupe pharmaceutique français pendant onze ans. Elle est diplômée de médecine et en ophtalmologie. Elle travaille dans un hôpital à Zagreb (Croatie) et son contrat se termine à la fin du mois. Son mari est français et architecte et ses enfants font des études à Lyon. Elle parle un très bon français, j'ai eu l'occasion d'échanger avec elle par mails et par SKype (téléphone et webcam sur internet), elle a la volonté de s'installer à la campagne."


Ce que Lapte est prêt à lui offrir
Jusque-là, tout va bien sauf que Lapte n'est pas la seule commune sur les rangs. Selon un tableau fourni par la candidate elle-même, une dizaine de collectivités sont intéressées pour l'accueillir avec une certaine préférence pour Lapte, selon le maire. Dans un tableau, les dix communes, dont les noms n'ont pas été précisés et symbolisés par des lettres et la taille de leur population (de 300 à 3000 habitants), elle indique les propositions de chacun par thématique. "J'espère qu'elle est aussi bon médecin qu'elle est commerciale", philosophe Huguette Liogier, adjointe au maire.

"Elle demande qu'on l'aide entre son arrivée en France, potentiellement dès le mois de juin, et sa prise de fonction, en septembre, le temps d'accomplir toutes les démarches avec l'Ordre des médecins et l'Agence régionale de santé. Le local pourrait être pris en charge par la commune (400 euros pendant 4 mois, NDLR). On pourrait équiper le cabinet. On a sans doute trouvé du bon matériel d'occasion. Le Dr Paya est prêt à nous céder le sien, entre 1500 et 2000 euros. Il faudrait lui trouver un logement. Et elle voudrait une voiture de location jusqu'à la fin septembre. On a chiffré le coût à 500 euros par mois."


Un chiffre d'affaires estimé entre 150 000 et 200 000 euros
Au total, "l'investissement" serait compris entre 7000 et 10 000 euros. André Defour doit obtenir une réponse cette semaine. "J'espère qu'il y aura un contrat moral d'engagement sur la durée. Il y a des échecs comme à Pradelles ou Beauzac mais aussi des exemples positifs comme à Riotord, Mézères, Cayres. Cette médecin aura une patientèle à reconstituer mais les autres médecins sont saturés, elle n'aura pas de mal à attirer."

Selon un ancien médecin, le chiffre d'affaires pourrait se situer entre 150 000 et  200 000 euros.
Publié dans Yssingeaux - Les Sucs