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Mardi soir, le conseil municipal de Lapte a encore avancé sur la concrétisation du pôle médical et le maire a annoncé l'installation d'une kinésithérapeute dès septembre.

Le conseil s'est prononcé à l'unanimité pour l'acquisition au prix de 130 000 euros (valeur estimée par les Domaines) du bâtiment de Christophe Rouanet, dans le secteur de la gare.

Ce bâtiment, initialement prévu pour les cabinets dentaire et infirmier, va finalement être occupé dans sa totalité par une kinésithérapeute. Marion Joanou de La Chapelle-d'Aurec, qui travaille actuellement dans un cabinet à Monistrol-sur-Loire, projette de démarrer son activité en septembre à Lapte.

Cela portera à deux les kinésithérapeutes dans la commune où exerce déjà, pour l'heure exclusivement à domicile, Marie-Odile Lamy.

Du coup, pour pouvoir accueillir les deux dentistes et les infirmiers, un agrandissement ou une construction à proximité immédiate, s'avère nécessaire.  Cette délibération a également été votée à l'unanimité mais a donné lieu à quelques échanges.

Sans remettre en cause le fond du dossier, Jean-Paul Degache a regretté qu'une réflexion n'ait pas pu être engagée pour que le bâtiment de l'ancienne école publique de Lapte puisse être utilisé à cet usage. "Si l'on compte qu'il va falloir construire environ 200-250 m2 pour loger tout le monde, au tarif de 1 500 euros le m2, on peut considérer qu'en injectant une somme comparable dans l'ancienne école, on aurait pu y faire quelque chose de bien."

L'installation des dentistes, via la société Dental Way qui emploierait deux dentistes salariés, pourrait être effective en début d'année 2018.

André Defour a fait part de son soulagement de voir aboutir ce dossier, sans cacher une certaine lassitude : "ce projet nous a usé, à ne pas en dormir la nuit."

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs

Un conseil municipal extraordinaire se réunit ce vendredi 30 septembre à 19 h 30 à Lapte avec pour unique sujet à l'ordre du jour "la présence médicale à Lapte".

Un sujet sensible s'il en est puisque l'on vient d'apprendre par le maire André Defour que cette séance se tiendra à huis-clos, c'est-à-dire sans possibilité pour la population et la presse d'y assister.

Les élus veulent certainement débattre sans risque de froisser les candidats à l'installation sur la commune. En effet, ces derniers mois, la municipalité avait été échaudé par un désistement d'un médecin qui aurait été décidé à la suite de la lecture d'articles de presse.

In fine, l'annonce de l'arrivée d'une médecin généraliste roumaine, Mme Tegals, semblait se préciser pour novembre (lire l'article).

L'installation d'un cabinet dentaire est également en cours de discussion.

Cette procédure de huis clos est légale mais reste rare, les impératifs démocratiques les plus élémentaires commandant que les séances du conseil municipal soient publiques.

Des possibilités de réunion à huis clos sont prévues dans certaines circonstances. Sur la demande de trois membres ou du maire, le conseil municipal peut décider, sans débat, à la majorité absolue des membres présents ou représentés, qu’il se réunit à huis clos.
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