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C'est une proposition originale qui invite à marier, vendredi 29 avril, au Bourbon à Yssingeaux, la saveur des mets de Rémy Michelas au piment des mots des conteurs de Konsl'Diz.


L'espace d'une soirée, vendredi 29 avril, le restaurant du Bourbon, à Yssingeaux, se tranformera en caverne d'Ali Baba. Deux bons génies malicieux, le duo des "Fred" de Konsl'Diz, l'association de conteurs des Villettes, vous guideront à leur manière dans les trésors des recettes de Rémy Michelas. Fred Bardel et Fred Lavial puiseront dans toutes les traditions du monde pour pimenter le déroulement des agapes d'histoires et de chansons.

De la mise en bouche (à l'oreille!) en passant par le saumon fumé maison, le Fin gras du Mézenc, les couteaux aux pommes, des attentions sucrées-salées jusqu'à la ribambelle de desserts, les gourmands seront à la fête. Les nectars chers à Bacchus seront choisis avec soin pour magnifier les préparations, tout comme les contes qui introduiront chaque étape du menu.

On
casse sa tirelire pour vivre ce moment d'exception. A savourer en solo, en couple ou entre copains.

La soirée, repas, boissons (de l'apéro jusqu'au café inclus) et naturellement contes compris, vous en coûtera 88 euros par personne.

Le nombre de places est limité et la réservation obligatoire (au 04 71 59 06 54) jusqu'au samedi 23 avril. Et la présence des convives impérative dès 20 heures. Qu'on se le dise!


Voir le site du Bourbon ici


Voir le site de Konsl'Diz ici
Publié dans Loisirs 2016
Et si on donnait un lustre nouveau à la spécialité boulangère de la sous-préfecture en la mettant au coeur d'une confrérie?

André Perrier en rêve depuis longtemps : voir naître une confrérie de la brioche d'Yssingeaux. L'ancien chef du Bourbon cultive la nostalgie de cette viennoiserie qui a bercé son enfance, comme celles de beaucoup d'Yssingelais.

Sans oublier les résidents secondaires. Nombreux sont ceux qui repartent le dimanche soir vers les agglomérations stéphanoise et lyonnaise avec, dans leurs bagages, une brioche bien joufflue saupoudrée de sucre glace, achetée au passage à la boulangerie de Damien et Annick Debard, les garants de la tradition de la brioche Machabert. Ou concoctées dans d'autres fournils, car la spécialité d'Yssingeaux est naturellement déclinée, avec quelques variantes, dans la plupart des boulangeries de la cité des cinq coqs.

Son seul défaut? Elle sèche très vite et incite les amateurs à la déguster sans retard.


D'éminents spécialistes penchés sur son berceau
Afin d'avancer dans l'objectif de redonner du peps à cette douceur campagnarde en créant une confrérie dans les règles de l'art, André Perrier, à ses côtés Evelyne Bayet, ont sollicité d'éminents spécialistes. Ils les ont réunis ce mardi dans l'antre de la gourmandise de la place de la Victoire.

On retrouvait Michel Lavergne, président de lUnion des confréries d'Auvergne, membre de la Confrérie des fins palais éloysiens, Yves Lebrat, vice-président, membre de la Confrérie des talmeliers du bon pain, Jean-Louis Pignot, secrétaire et membre de la Commanderie du fromage Saint-Nectaire et Robert Chouvier, grand maître de la Confrérie de la lentille verte du Puy-en-Velay.


Ce serait la 18e confrérie d'Auvergne
Ces épicuriens, attachés à leur terroir et aux merveilles qui en naissent, n'ont pas été avares en conseils précieux dans cette affaire. Car le cheminement doit être rigoureux.
 En effet, mille choses doivent être soigneusement calées, au premier chef un cahier des charges, le choix de la tenue vestimentaire n'intervenant qu'au bout du processus.

La démarche est lancée mais n'en est qu'à ses prémices. Les bonnes volontés peuvent donc s'y rallier. Et qui c'est? Dans les mois qui viennent, la Confrérie de la brioche d'Yssingeaux viendra grossir les rangs des confréries d'Auvergne et porter leur nombre à 18.
Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
La Ferme du Pont de Mars, au Chambon-sur-Lignon, produit des cochons d'exception. La viande de ces bêtes élevées en plein air a séduit de grands chefs, comme Régis et Jacques Marcon à Saint-Bonnet-le-Froid.

Quand vous débouchez sur leur domaine, vous n'en croyez pas vos yeux. Dans des parcs, les bois, ils gambadent, pataugent, s'ébrouent, fouillent le sol avec leurs groins. En plus, ils ont des dégaines incroyables. Voilà des cochons noirs, d'autres tachetés, certains sont revêtus d'une toison laineuse. Il y a les Corses, les Duroc d'Espagne, les Mangalitza de Hongrie et des portées métissées.
Ils vous observent puis retournent vaquer à leurs occupations de cochons bienheureux, au quotidien très éloigné de celui de leurs congénères parqués dans de sordides élevages intensifs. Car les cochons de la ferme du Pont de Mars sont nés sous une bonne étoile. Elevés en plein air sur une exploitation de 7 hectares située sur le territoire du Chambon-sur-Lignon, chaque adulte dispose de 100 m2. Ils ne subissent pas les mutilations imposées dans les élevages concentrationnaires : l'ablation des dents et de la queue.


Une reproduction naturelle

Ici, pas d'insémination artificielle non plus. La reproduction est naturelle et la mise bas se déroule au fil des saisons, en extérieur. Le sevrage se fait à 7 semaines, au lieu de 3 en élevage industriel. De petits abris aménagés pour rester hors gel préservent les jeunes des rigueurs de l'hiver. Car la ferme du Pont de Mars est perchée à 1100 mètres.

Les animaux dénichent leur alimentation dans les bois, les prairies qu'ils parcourent à loisir. Les apports complémentaires sont à base de blé, orge, graines de lin et châtaignes d'Ardèche. Pour s'occuper de ce petit monde (une quarantaine de truies, des mâles reproducteurs et les portées), un couple de jeunes exploitants : Loren Martel et Maxime Allirand. Ils ont réalisé ici leur rêve grâce à Régis Finot et Bertrand Suchet, gérants commerciaux de l'affaire.
La ferme du Pont de MarPlus d'infos ici


Une viande d'exception sur des tables d'exception

Les races sont sélectionnées pour leur croissance lente qui préserve la qualité gustative de la viande. Car les cochons de Mars finissent tout de même dans une assiette. Sur de belles tables, dont certaines sont étoilées, à Paris particulièrement et en Haute-Loire aussi.

Ces cochons de lait et porcelets sont servis par Jacques et Régis Marcon à Saint-Bonnet-le-Froid. Cet automne, ce produit était présenté au menu à 128 euros, "Le Vellave", en "Couci couça de cochonnet cuisiné aux champignons, légumes et purée forestière." Pour Jacques Marcon, "pouvoir se procurer un produit pareil à deux pas de chez nous, c'est parfait." Les infos ici

Et par Rémy Michelas, le chef du Bourbon à Yssingeaux qui glisse ce met d'exception ponctuellement dans son menu à 53 euros. "Je le cuis entier longuement à température douce. Tout est bon alors à manger. Le gras est fondant. C'est un produit exceptionnel. Lorsque je vois revenir le gras dans les assiettes, je m'insurge! Tout est bon dans le cochon de Mars!" (voir le Bourbon en cliquant ici)

Publié dans Actualités 2016