Afficher les éléments par tag : eau potable

En début d'année, la mairie de Bas-en-Basset s'est aperçue que la taxe sur le branchement au réseau d'eau potable n'était plus collectée depuis plusieurs années. La collectivité a le droit de réclamer son dû de 2017 à 2020.

Chaque fin d'année, les élus votent les tarifs valables pour l'année suivante. Parmi ces tarifs figure le prix du branchement au réseau d'eau potable, que ce soit lors d'une construction de maison ou de rénovation.

La mairie peut remonter sur quatre ans

La mairie s'est ainsi rendue compte que les taxes de l'année 2020 n'avaient pas été envoyées. Pas plus d'ailleurs que les années précédentes. Personne ne semble savoir pourquoi cette taxe n'était pas perçue à Bas. Et cela semble durer depuis des années.

La loi autorise la collectivité à remonter sur quatre exercices. Ce qui a été fait. Au total, 89 ménages ont reçu un ordre de la part de la Trésorerie pour régulariser la situation. Dans le détail, ils étaient 18 en 2017, 14 en 2018, 34 en 2019 et 23 en 2020. Le prix varie de 114,60 € HT en 2017 à 121 € HT en 2020. Et pour 2021, ce prix est porté à 400 €.

Cette anomalie, la mairie tente de la rectifier. Guy Jolivet, le maire, ne veut pas savoir depuis quand ce couac existe et qui en est à l'origine. Mais dans un contexte de finances tendues pour la commune, il lui parait nécessaire de faire appliquer ce tarif, "par équité et égalité de traitement entre Bassois".

Un tarif revu chaque année

"Nous avons fait construire notre maison il y a presque 3 ans et cette semaine nous avons reçu une facture du Trésor public datant de 2017 avec pour objet Branchement eau 2017", témoigne une Bassoise qui a échangé sur le sujet avec d'autres voisins dont la somme était légèrement différente. Tout dépend de l'année du branchement.

"On a eu quelques remontées de Bassois qui s'interrogeaient sur les raisons de cette facture. Quand on explique, les gens comprennent très bien. Si on vote des tarifs, c'est bien pour les faire appliquer", conclut le maire qui espère ne pas avoir à prendre d'autres mesures surprises du même genre.

Depuis vendredi, quelques dizaines d'usagers de Saint-Pierre-Eynac sont privés d'eau potable. La cause du problème n'a pas encore été identifiée.

Depuis vendredi, les agents du Syndicat de gestion des eaux du Velay (SGEV) arpentent à pied le difficile réseau d'eau potable qui achemine l'eau depuis le Meygal jusqu'à Saint-Pierre-Eynac. Pour les clients, le temps est long avec un troisième jour sans la moindre goutte qui sort du robinet.

Entre 30 et 40 usagers, selon les estimations du SGEV, sont privés d'eau potable. Ces habitations se trouvent sur les hauteurs de Saint-Pierre-Eynac, sous le réservoir de la Vierge, entre le bourg et la RN88 pour faire simple.

"Nous combinons deux problématiques : la consommation est en hausse en raison des fortes chaleurs et nous avons un problème d'approvisionnement depuis le Meygal, sur le territoire de Queyrières", indique Sylvain Dejoux, le directeur du SGEV. "On va trouver, c'est juste que c'est long pour ceux qui sont concernés."

Lundi, en fin de matinée, en coordination avec la commune de Saint-Pierre-Eynac, "compte tenu de l'effectif privé d'alimentation en eau (120 habitants environ), le syndicat doit procéder dans la journée à une livraison d'eau embouteillée, à raison de 2 bouteilles par jour et par personne, éventuellement renouvelée selon le rétablissement du service".

La commune de Saint-Hostien doit faire face depuis vendredi à un problème d'eau potable sur le secteur de la Pénide. Les résultats des analyses effectuées mercredi font état de taux anormaux sur le réservoir de la Pénide qui alimente une cinquantaine de foyers.

Le Syndicat de gestion des eaux du Velay a informé la mairie qui a, à son tour, pris l'initiative d'aller porter des bouteilles d'eau dans les foyers concernés, les invitant à éviter de consommer l'eau du robinet.

"Il n'y a pas de raison de s'affoler. On a distribué les bouteilles en prévention", tient à nuancer Isabelle Verdun, le maire de Saint-Hostien, qui a effectué la distribution avec ses adjoints vendredi soir.

Les agents du syndicat des eaux ont effectué un traitement pour rétablir la normale. De nouvelles analyses doivent être réalisées en début de semaine.

Les habitants du bourg de Bessamorel peuvent à nouveau consommer l'eau du robinet. La deuxième série de résultats a permis d'apporter des nouvelles rassurantes et les analyses révèlent des niveaux redevenus normaux.

En fin de semaine dernière, une information avait été distribuée aux habitants du bourg leur interdisant de consommer l'eau suite à des analyses inquiétantes. Tout est revenu à la normale.