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Mardi soir, la majorité municipale a voté le principe de la mise en place d'un système de vidéo-protection sur la commune de Tence.

Alors que du débat engagé lors de la séance du 1er juin il ne ressortait pas une évidente adhésion à la préconisation de la gendarmerie d'installer des caméras pour surveiller les points sensibles et les entrées de la cité (lire le l'article compte-rendu ici), l'équipe de Brigitte Renaud a délibéré pour lancer le processus.

Il s'agit d'un vote autorisant le maire à pousser les investigations en vue de doter la commune d'un système de vidéo-protection. Aucun élément précis n'a été porté à la connaissance des élus, ni le nombre de caméras, leurs types, les périmètres retenus pour leurs positionnements, ni dès lors le coût estimatif d'un tel équipement.


Pas d'unanimité sur ce dossier

Du coup, l'opposition s'est prononcée contre, pointant le flou de cette délibération et les atteintes possibles à la vie privée découlant des caméras. Toutefois, auparavant, par la voix de David Salque-Pradier, elle avait suggéré de soumettre la question aux administrés via un référendum local.

Proposition mise aux voix, et, sans surprise, rejetée par la majorité du conseil. Une proposition qui a eu le don d'agacer en particulier le premier adjoint Bernard Rechatin : "On est élus, on représente la population, si on doit consulter à tout bout de champ les habitants, on ne ferait rien en six ans !"


La vidéo-protection, auxiliaire utile à la justice

En prélude à cette délibération, les majors Laurent Cros et Stéphane Lac avaient plaidé pour la mise en place de caméras de vidéo-protection."Ce n'est pas une atteinte à la vie privée, c'est une sécurité. Filmer ne veut pas dire épier. Sur les 2000 affaires de vol en Haute-Loire, en gros, la moitié sont élucidées. Sur cette moitié, on constate que pour 97% la lecture des enregistrements des caméras a contribué à leur élucidation."

Au moyen d'une vidéo, complétée d'un exposé et d'un temps d'échanges, Stéphane Lac indiquait notamment ceci : "Certes ça ne règle pas tout, mais ça aide énormément face à une délinquance de plus en plus itinérante. L'objectif est la surveillance des flux routiers, des zones artisanales et commerciales."


Un voleur de mandarinier épinglé

Le professionnel mettait en exergue l'obsolescence rapide des équipements, leurs limites, en s'appuyant sur des exemples précis. Ainsi, notamment, il signalait l'inadéquation du matériel dont Le Chambon-sur-Lignon est doté qui ne permet pas la lecture des plaques d'immatriculation. Répondant à une question, Laurent Cros précisait : "Depuis l'installation de ces caméras au Chambon, cela nous a permis de solutionner trois ou quatre affaires."

Pour l'anecdote, on retiendra que, il y a 8 jours, c'est le visionnage d'un enregistrement d'une de ces caméras qui a permis de confondre un voleur de... mandarinier, à l'étalage du fleuriste du Chambon-sur-Lignon.

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Jeudi soir, au terme du conseil municipal, Brigitte Renaud a évoqué la réflexion engagée pour l’aménagement de l’entrée nord de Tence.

Ce projet s’inscrit dans la logique de la création d’une voie intercommunale qui va desservir la zone d’activités du Fieu à partir de la route de Saint-Etienne, en contrebas du cimetière.

Dans un souci de cohérence, l’aménagement d’une aire de covoiturage, en bordure de la route départementale, à proximité immédiate du carrefour, avait été stoppé.

Des premiers éléments fournis par le maire, on retiendra que l’objectif est de sécuriser ce croisement « assez dangereux » entre l’avenue du Breuil (qui descend du Chatiague) et la RD 500 qui file vers Montfaucon-en-Velay.

L’avenue du Breuil verrait sa largeur réduite avec la suppression de la voie de gauche. Sur cet emplacement dégagé, l’aire de covoiturage pourrait se loger.

Les véhicules viendraient rejoindre la voie intercommunale pour rejoindre la RD 500.

« On va travailler avec BEMO, le bureau d’études qui s’occupe déjà de la zone» signale Brigitte Renaud. « L’aspect paysager sera bien pris en compte. Le projet se situe dans le périmètre de protection de la Chapelle des Pénitents. Aussi, on a rencontré l’architecte des bâtiments de France pour lui faire part de notre projet. »

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Yves Chastagnier et son fils Lindsay ont présenté lundi soir, en début de conseil municipal, leur projet d'agrandissement pouvant conduire à une implantation en zone du Fieu à Tence.

Le premier est aux manettes de Cintrafil, le second de Métal Concept. Ces entreprises spécialistes de la tôlerie fine, installées en zone de Leygat à Tence, se portent comme un charme et sont à l'étroit sur leurs 2 000 m2.

Les besoins : 5 500 m2 de locaux

Sans possibilité d'extension sur leur site actuel à Leygat à Tence, Cintrafil et Métal Concept se sont mis en quête d'une zone pouvant les accueillir. Leurs besoins : un bâtiment de 5 000 m2 auxquels s'ajouteraient 500 m2 de bureaux adjacents.

Une solution semblait avoir été trouvée du côté d'Aulagny entre Tence et Montfaucon-en-Velay, une zone d'activités résultant d'un partenariat entre les communautés de communes du Haut-Lignon et du Pays de Montfaucon.

Aujourd'hui, Yves Chastagnier craint des retards importants dans l'aboutissement de son projet en zone d'Aulagny. Il a une opportunité sur le secteur de La Chapelle-d'Aurec. Toutefois, il se tourne vers la commune de Tence et la com'com du Haut-Lignon pour étudier une autre possibilité : une installation en zone du Fieu.

Le coeur arrimé à Tence

Yves Chastagnier plaide avec conviction : "Je suis né à Tence, j'ai toujours vécu à Tence et bien vécu. Mes salariés sont du coin. Quel sens cela aurait aujourd'hui d'emmener tout mon monde, une quarantaine de personnes, pour aller m'installer en bordure de la RN88 ?"

Une première proposition de la collectivité, sur un terrain existant libre au Fieu, peut permettre de construire un bâtiment développant un maximum de 4 840 m2. Insuffisant pour Cintrafil dont les activités sont dans une phase ascendante. "A peine arrivés, on serait déjà à l'étroit."

La solution : acquérir une nouvelle parcelle au Fieu

Dès lors, Brigitte Renaud, maire de Tence, sollicite la communauté de communes du Haut-Lignon pour que soit envisagée l'acquisition d'une nouvelle parcelle, classée en secteur constructible, venant agrandir la zone d'activités du Fieu. Julien Melin, adjoint au maire de Tence et président du Haut-Lignon, signale : "J'ai évoqué ce dossier en réunion des maires. C'est l'unanimité. Nous souhaitons garder Cintrafil sur le Haut-Lignon. Nous allons évoquer le sujet en conseil communautaire de façon à avancer rapidement en ce sens."

Nécessité d'améliorer le pont du Fieu

Du côté de la commune de Tence, on s'apprête à monter un dossier en vue d'améliorer le pont du Fieu, en l'élargissant, le surélevant et en limitant l'angle du virage. Des travaux qui faciliteront globalement la desserte de cette zone qui s'est étoffée avec l'arrivée de l'usine de recyclage de plastique Renon.

Publié dans Haut-Lignon