mercredi, 24 octobre 2018 11:15

Tence s'apprête à se doter de caméras de vidéo-protection

Brigitte Renaud, Stéphane Lac, Laurent Cros, Bernard Rechatin.|| Brigitte Renaud, Stéphane Lac, Laurent Cros, Bernard Rechatin.|| Photo La Commère 43||

Mardi soir, la majorité municipale a voté le principe de la mise en place d'un système de vidéo-protection sur la commune de Tence.

Alors que du débat engagé lors de la séance du 1er juin il ne ressortait pas une évidente adhésion à la préconisation de la gendarmerie d'installer des caméras pour surveiller les points sensibles et les entrées de la cité (lire le l'article compte-rendu ici), l'équipe de Brigitte Renaud a délibéré pour lancer le processus.

Il s'agit d'un vote autorisant le maire à pousser les investigations en vue de doter la commune d'un système de vidéo-protection. Aucun élément précis n'a été porté à la connaissance des élus, ni le nombre de caméras, leurs types, les périmètres retenus pour leurs positionnements, ni dès lors le coût estimatif d'un tel équipement.


Pas d'unanimité sur ce dossier

Du coup, l'opposition s'est prononcée contre, pointant le flou de cette délibération et les atteintes possibles à la vie privée découlant des caméras. Toutefois, auparavant, par la voix de David Salque-Pradier, elle avait suggéré de soumettre la question aux administrés via un référendum local.

Proposition mise aux voix, et, sans surprise, rejetée par la majorité du conseil. Une proposition qui a eu le don d'agacer en particulier le premier adjoint Bernard Rechatin : "On est élus, on représente la population, si on doit consulter à tout bout de champ les habitants, on ne ferait rien en six ans !"


La vidéo-protection, auxiliaire utile à la justice

En prélude à cette délibération, les majors Laurent Cros et Stéphane Lac avaient plaidé pour la mise en place de caméras de vidéo-protection."Ce n'est pas une atteinte à la vie privée, c'est une sécurité. Filmer ne veut pas dire épier. Sur les 2000 affaires de vol en Haute-Loire, en gros, la moitié sont élucidées. Sur cette moitié, on constate que pour 97% la lecture des enregistrements des caméras a contribué à leur élucidation."

Au moyen d'une vidéo, complétée d'un exposé et d'un temps d'échanges, Stéphane Lac indiquait notamment ceci : "Certes ça ne règle pas tout, mais ça aide énormément face à une délinquance de plus en plus itinérante. L'objectif est la surveillance des flux routiers, des zones artisanales et commerciales."


Un voleur de mandarinier épinglé

Le professionnel mettait en exergue l'obsolescence rapide des équipements, leurs limites, en s'appuyant sur des exemples précis. Ainsi, notamment, il signalait l'inadéquation du matériel dont Le Chambon-sur-Lignon est doté qui ne permet pas la lecture des plaques d'immatriculation. Répondant à une question, Laurent Cros précisait : "Depuis l'installation de ces caméras au Chambon, cela nous a permis de solutionner trois ou quatre affaires."

Pour l'anecdote, on retiendra que, il y a 8 jours, c'est le visionnage d'un enregistrement d'une de ces caméras qui a permis de confondre un voleur de... mandarinier, à l'étalage du fleuriste du Chambon-sur-Lignon.

Dernière modification le mercredi, 24 octobre 2018 12:08

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