Jean-Noël Barrot, ministre délégué à l'Europe, était en visite jeudi à Yssingeaux. Un retour au pays des Sucs pour celui qui possède toujours une maison dans la Cité des cinq coqs.
Il était venu parler de l'Europe et n'a guère dérogé à ce champ lexical. Jeudi, Jean-Noël Barrot est venu à Yssingeaux pour parler Europe, de ces projets soutenus par l'instance, de ce soutien qui concerne les Yssingelais et Altiligériens dans leurs quotidiens.
Mais à Yssingeaux, le jeune ministre délégué de 41 ans était un visage familier pour tous ceux qui l'ont connu enfant, adolescent ou jeune homme politique. S'il se fait discret lors de ses mises au vert à Yssingeaux, Jean-Noël Barrot vient parfois se ressourcer à Yssingeaux où il possède une maison construite par son père Jacques.
Deux années de conseiller départemental d'Yssingeaux
Il a quitté la Haute-Loire où il a été conseiller départemental du canton d'Yssingeaux au côté de Madeleine Dubois pendant deux ans (2015-2017), pour Versailles où il était devenu député avant de soutenir Emmanuel Macron et rejoindre le gouvernement. Il continue à suivre l'actualité yssingelaise et a récemment été sollicité dans le dossier des Zones de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif qui va échapper aux communes des Sucs.
Sa première visite jeudi était à l'ENSP, dont l'ouverture date de 40 ans. "C'est une école avec laquelle j'ai grandi, elle est née quand j'avais 1 an. Et j'habite à 100 m."
L'Europe et Yssingeaux
Il a fait le lien entre l'Europe et la réhabilitation des anciens AMV, devenus des laboratoires pour l'école de pâtisserie. "La reprise des AMV est un symbole de la prospérité yssingelaise. Mais la question ces dernières années a porté sur sa dépollution et cette friche qui reste en plan. Grâce au fonds friche, les AMV ont été transformés. Et le Plan Relance de l'Etat est financé à 40 % par l'Europe."
Quand on évoque ses racines yssingelaises, le ministre délégué rappelle qu'Yssingeaux a été sa source. C'est ici, en 2009, qu'il avait débuté sa première campagne pour les Européennes, auprès de Jean-Pierre Audy. "Quinze ans plus tard, je porte la parole de la France à Bruxelles."
