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Tourisme : les stations de ski font grise mine, la campagne tire son épingle du jeu
Pour les fêtes de fin d’année, l’activité touristique en Auvergne‐Rhône‐Alpes a été impactée par le manque de neige et un calendrier peu favorable notamment en station. Toutefois, le tourisme urbain et à la campagne fait un bilan plus satisfaisant.
Une enquête téléphonique a été réalisée par Novamétrie pour le compte d’Auvergne‐Rhône‐Alpes Tourisme du 27 au 30 décembre auprès de 810 professionnels du tourisme.
Des vacances de fin d'année décevantes
Seuls 48 % des professionnels de la région expriment leur satisfaction pour ces fêtes de fin d’année 2016, ce qui est faible pour cette période. C’est 8 points de moins que pour les vacances de fin d’année 2015. En montagne, le manque de neige de ce début d'hiver impacte très fortement le taux de satisfaction des professionnels qui s’établit à 41 % (‐18 points par rapport à l’hiver dernier).
Neige, calendrier scolaire, pouvoir d'achat...
En revanche dans les espaces urbains et ruraux, les taux de satisfaction sont équivalents à ceux de l’hiver dernier et, fait remarquable, supérieurs à la montagne (respectivement 53 % et 56 %).
Le calendrier scolaire et le manque de pouvoir d’achat sont, après le manque de neige, les principaux facteurs explicatifs de l’insatisfaction des professionnels. La fidélité des clientèles est en revanche souvent citée comme motif de leur satisfaction.
Environ 50 % d'occupation des hébergements
Malgré ce sentiment d’insatisfaction générale, le taux d’occupation sur l’ensemble des hébergements s’établit à 49 % soit un niveau quasiment identique à la même période de 2015. En montagne, ce taux connait toutefois un recul de 9 points et atteint 48% . Il se monte à 51 % en milieu rural et 48 % en milieu urbain.
La clientèle française et familiale largement majoritaire
La clientèle française est largement majoritaire en cette période de l’année (89 %) et provient de toutes les régions avec toutefois une large prédominance des régions Auvergne‐Rhône‐Alpes, Ile‐de‐France et PACA.
La clientèle étrangère est bien moins nombreuse. Si la plupart des professionnels souhaiteraient la voir en plus grand nombre, ils considèrent que sa fréquentation est plutôt stable d’un d’hiver sur l’autre. Les Britanniques, malgré le Brexit, les Belges et les Allemands sont en tête des touristes étrangers fréquentant la région Auvergne‐Rhône‐Alpes.
La durée de séjour stable
La durée moyenne de séjours est plutôt stable à 3,6 jours sur l’ensemble du territoire (3 nuits en Auvergne). Elle est un peu plus longue en montagne mais connaît une légère baisse (‐0,5j). Le manque de neige, associé à un calendrier scolaire remanié en sont sans doute les principaux facteurs explicatifs.
Les professionnels restent confiants
Pour la suite de la saison, 7 professionnels sur 10 se déclarent confiants. Ce sentiment est conforté par les bons niveaux de réservation pour les mois de janvier et février. 62 % des professionnels sont satisfaits de leurs réservations soit 10 points de plus par rapport à l’an dernier. Ce taux est de 66 % chez les professionnels de la montagne.
Laurent Wauquiez a choisi le nom pour la grande Région
Après avoir consulté en février les lycéens auvergnats et rhônalpins, et sans faire appel à des agences de communication, la Région avait également donné la parole aux habitants de la grande Région en mars. Près de 30 000 contributions ont été ainsi recueillies et l’inventivité a été au rendez-vous dans les dénominations proposées. Outre bien sûr « Auvergne-Rhône-Alpes » et « Rhône-Alpes-Auvergne » qui arrivent largement en tête des votes, et autour desquels se sont retrouvés les trois quarts des participants, des contributions plus originales ont également été apportées, comme « Centrealpes », « Rhovergne » « Auvralpes » ou encore « Monts de France ».
Le processus du choix du nom de la nouvelle Région se terminera avant le 1er octobre 2016, par la validation du nom des nouvelles Régions par le Conseil d’Etat.
Conseil régional : la gauche et le FN boycottent le vote du budget 2016
La gauche reproche une gouvernance personnelle et autocratique
L'opposition reproche une gouvernance personnelle et autocratique du numéro 2 des Républicains, député de Haute-Loire et ancien maire du Puy-en-Velay. "Nous constatons chaque jour la politique du Fait du prince : les élus, de la majorité comme de l'opposition, et partenaires de la Région, apprennent par simple courrier la suppression des politiques d'aide aux territoires, apprennent par la presse la création d'un nouveau système de bourses pour les bâcheliers sans aucune délibération."
La réponse de Laurent Wauquiez
Laurent Wauquiez a répondu aux critiques : "Vous offrez l'image la plus pitoyable de ce que peut être la politique française. Ces groupes-là ont fait le choix de la mascarade politicienne au lieu de se prononcer sur des questions de fond."
La Région rétablit la bourse au mérite pour les bacheliers
Ces bourses sont destinées aux élèves qui obtiendront leur bac avec la mention "très bien". La Région va mettre en place dès cette année une bourse au mérite régionale de 500 euros venant se rajouter à la bourse nationale. Sont éligibles les lycéens et apprentis inscrits en formation initiale dans un établissement d’enseignement secondaire d’Auvergne Rhône-Alpes. Pour Laurent Wauquiez, président du Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, « face à une décision profondément injuste de la ministre de l’Education nationale, il était très important pour nous de valoriser et récompenser les efforts accomplis par nos jeunes lycéens et de les accompagner dans les meilleures conditions dans leur parcours d’étude».
Cette mesure pourrait concerner jusqu’à 6 000 lycéens.
Un séminaire de travail au Puy-en-Velay pour la majorité régionale
Pour y contribuer, le président de Auvergne-Rhône-Alpes, a désigné la conseillère départementale de Chadrac Corinne Bringer comme chargée de mission en Haute-Loire auprès de la Région et Hema Jhodriah comme interface spécialement affectée au traitement des dossiers relatifs à la Haute-Loire.
