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(Publi-reportage) C’est un sujet majeur pour le Département de la Haute-Loire. Marie-Agnès Petit et l’ensemble des conseillers départementaux ont décidé de se mobiliser pour soutenir le monde agricole en débloquant des moyens financiers conséquents et en étoffant significativement les dispositifs d’aides à destination de la profession.

6 millions d’euros de budget sont ainsi dédiés à l’agriculture pour la période 2023 – 2027. Soit deux fois plus que sur la période 2016-2022.

Infographie


Mikael Vacher, un conseiller délégué à l’agriculture

Photo 2« L’agriculture fait partie de notre ADN. Nous sommes une terre d’agriculture. C’est un levier économique très important chez nous. 12 % de l’emploi en Haute-Loire est lié à ce secteur. C’est notre rôle en tant que collectivité de soutenir le monde agricole, essentiel pour l’attractivité, le dynamisme, l’animation de nos territoires.

Nous travaillons main dans la main avec nos partenaires (Région, Chambre d’Agriculture, Comité de promotion…) pour soutenir le développement de nos exploitations mais aussi leur pérennisation ».

Un programme d’aides revu et étoffé

Afin de soutenir le développement des exploitations agricoles sur le territoire mais aussi de répondre aux enjeux qui attendent les agriculteurs à court terme (gestion de l’eau, transmission, souveraineté alimentaire), le Département de la Haute-Loire a travaillé sur une série de dispositifs, plus d’une vingtaine à ce jour.

1/ Se développer

Le Département accompagne les agriculteurs dans le développement de leurs exploitations et notamment sur le volet vente à la ferme.

Il finance la création ou l’aménagement d’atelier de transformation et/ou de point de distribution et de local de commercialisation. Il participe également au financement de zones de stockage, de conditionnement, de matériels frigorifiques.

Chiffre clé : 15 porteurs de projet aidés en 2022

Montant d’aide départementale engagé de 70 000 €

2/ S’adapter

Les changements climatiques, observés ces dernières années, constituent un réel défi pour l’agriculture et ce dès maintenant, notamment en matière de gestion de l’eau. Sur cette question, le Département se mobilise.

Le Département accompagne ainsi les projets d’économies d’eau, de stockage d’eau et les projets qui visent à l’utilisation d’eau recyclée.

3/ Soutenir

Le Département soutient les filières d’excellence comme l’AOP Lentille Verte, le Fin Gras du Mézenc, les Veaux des Monts du Velay, le Vedelou ou encore les petits fruits rouges.

Bien que passionnant, le métier d’agriculteur est exigeant.

Le Département dispose ainsi d’une enveloppe spécifique pour aider les chefs d’exploitations qui ont des besoins en main d’œuvre, pour un remplacement, pour des motifs de santé (maladie et accident) ou des événements familiaux.

4/ Se réinventer

Le Département aide les agriculteurs qui vont sur des productions innovantes comme par exemple la fabrication de mozzarella bio.

Encourager l’installation de jeunes agriculteurs

Un défi de taille attend l’agriculture ces prochaines années : la pérennisation des exploitations agricoles. Les agriculteurs de Haute-Loire ont pour la plupart plus de 50 ans et vont prochainement partir à la retraite. Il est donc impératif de trouver de jeunes agriculteurs pour assurer la transmission.

Pour favoriser leur installation le Département propose une aide aux bâtiments. Rémi Vérot, éleveur de volailles à Montregard en a bénéficié.

Photo 4« Afin d’améliorer mon quotidien et réduire la pénibilité de certaines tâches, j’ai demandé à avoir notamment une aide du Département sur l’achat de silo à grains et sur un parc de tri pour les bêtes. C’est un vrai gain de temps et de la manutention en moins. Sans le soutien du Département je n’aurai pas pu acquérir de tels équipements. »

Info pratiques

Service agriculture du Département : alexandra.mignon@hauteloire.fr

Publié dans Actualités

Des signes encourageants font dire à la FDSEA et aux Jeunes Agriculteurs que l'année 2017 peut permettre au monde agricole de rebondir. A plusieurs conditions selon les deux présidents, Yannick Fialip (FDSEA) et Anthony Fayolle (JA).

Yannick Fialip et Anthony Fayolle sont décidés à "tourner la page de 2016". Les présidents de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles) et des Jeunes Agriculteurs, les deux syndicats majoritaires dans le monde paysan, estiment que le monde agricole peut profiter des prochains mois pour rebondir et refaire sa trésorerie.

Le prix du lait entame une remontée

Yannick Fialip évoque trois enjeux majeurs en 2017. "Le premier enjeu concerne le prix de vente des produits. Nous avons une lueur d'espoir même si on ne connaît pas le montant. Après une baisse de 30 % depuis deux ans, cela devrait remonter de l'ordre de 15 %, soit autour de 310-320 euros. Certes, ce n'est pas suffisant mais ça engage une dynamique positive."

Les agriculteurs vivent grâce aux compensations financières

Le deuxième enjeu est celui de la Politique agricole commune (PAC) et des compensations financières accordées aux agriculteurs. "10 à 15 % des aides de 2016 ne sont pas encore versées. On souhaite que les compensations soient versées la même année que le dépôt des dossiers. On vient de vivre deux années difficiles. On nous dit que tout sera réglé en 2017. On l'espère." Un espoir d'autant plus important que le revenu des agriculteurs semble reposer uniquement sur ces compensations européennes. Cela représente 100 millions d'euros par an en Haute-Loire.

Défendre le monde agricole et communiquer

Le troisième enjeu vise la défense du métier. "C'est insupportable pour un agriculteur qui se consacre à son métier d'être remis en cause par des groupuscules. Dans ce pays, on parle trop. Les animaux, on les aime, et on fait le maximum. Il faut aussi répondre aux attentes des consommateurs."

Les responsables des syndicats agricoles ont ainsi prévu de se montrer davantage réactifs sur les réseaux sociaux. "On ne peut pas travailler en sabots, avec le béret, et 10 vaches dans l'étable." La FDSEA et les Jeunes Agriculteurs vont également profiter du passage du Tour de France pour communiquer et comptent faire entendre leur voix dans le cadre des scrutins électoraux. "Il y a un avenir dans le monde agricole", semble convaincu Yannick Fialip.

Publié dans Actualités 2017