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Les joueurs des Aigles du Velay ont décroché le Graal, à savoir le titre de champions de France de basket fauteuil ce samedi. C'est le premier trophée en championnat de l'équipe de Haute-Loire.

Les Ponots ont pris leur revanche sur le Cannet. Les Hornets avaient privé les Aigles du titre à domicile en 2023. Et cette année, le Cannet avait dominé la formation ponote en finale de la Coupe de France.

Ce samedi, les joueurs du président David Chamard et de l'entraîneur Franck Bornerand sont parvenus à battre leur meilleur ennemi, à l'issue d'un match serré qui a dû en passer par les prolongations.

Les deux équipes étaient à 61 partout au buzzer. En prolongations, les Aigles ont fait la différence pour s'imposer finalement 73-66, confirmant leur première place de la saison régulière.

C'est le premier titre de champion de France de l'histoire des Aigles du Velay.

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Alors que les services de la Région et du Rectorat avaient annoncé début mai aux enseignants la fermeture du lycée Auguste-Aymard d'Espaly-Saint-Marcel, Laurent Wauquiez est venu samedi rencontrer les professeurs, administratifs et agents pour leur dire qu'il s'opposait à cette fermeture.

En grève lundi et mardi, les enseignants ont partiellement repris les cours mercredi au lycée professionnel d'Espaly. Ce samedi matin, ils étaient tous là pour une rencontre proposée par la Région Auvergne-Rhône-Alpes et son président Laurent Wauquiez.

Sa venue était accompagnée d'un message : "Je m'oppose à la fermeture de ce lycée. Il a sa raison d'être. C'est un lycée à taille humaine, peut-être l'un des plus petits du rectorat. Et alors ? C'est un atout, une chance pour les jeunes."

Des formations pour des métiers en tension

Vendredi, il s'était entretenu avec le recteur Karim Benmiloud. Il a défendu ce lycée "qui forme dans des métiers du métier, qui recrutent, qui alimentent nos chantiers".

Il reprend l'argument des enseignants, à savoir les chiffres retenus ne sont pas les bons. Les apprentis ne sont pas comptabilisés. On passe ainsi d'environ 70 élèves à 127 actuellement.

Le mea culpa de la Région

"Cette fermeture, c'est une décision du Rectorat", assure le président de Région qui consent une erreur de la Région. "On reçoit des pressions du rectorat depuis plusieurs années pour fermer. Je n'ai pas été assez vigilant et l'information ne m'est pas remontée. Je prends ma part de responsabilité. Mais je souhaite que la situation soit rapidement réglée, dès la semaine prochaine pour ne pas laisser les équipes dans l'incertitude. Quand je prends un dossier à bras le corps, ce n'est pas pour que ça échoue. Surtout qu'on a notre mot à dire sur la carte des formations."

Du côté des enseignants, on est globalement rassuré. Mais les enseignants attendent de voir évoluer la situation avant de se réjouir totalement.

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Après quatorze années passées à Dunières, le Sourire d'Houda a dû trouver un nouveau local pour continuer ses Puces du samedi. Cette brocante solidaire s'installe à Montfaucon-en-Velay, dans les anciens locaux de Luxam et Aubijoux. Le magasin ouvrira le samedi 1er juin.

Accueillis les bras ouverts à Montfaucon-en-Velay, dans des locaux municipaux, les bénévoles du Sourire d'Houda ne comptent pas leurs heures pour déménager les milliers d'objets d'occasion de leurs Puces du samedi. Ils passent de 900 m2 à 1200 m2 d'espaces de vente, plus grands, plus cloisonnés aussi. "On a réalisé 1480 heures de travail en moins de deux semaines", compte Marie-Odile Billamboz, l'énergique et dévouée présidente, portée par une équipe soudée de 180 bénévoles.

De ces Puces du samedi dépendent les actions menées par le Sourire d'Houda pour des actions sociales en France, humanitaires au Maroc. A ce jour, 2503 enfants marocains ont été aidés pour des opérations. 40 % des revenus soutiennent aussi des causes sociales en France.

Chaque premier samedi du mois

Les Puces du samedi vont pouvoir reprendre, le premier samedi du mois, de 9 heures à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 heures. Les dons matériels sont réceptionnés le jeudi et vendredi chaque semaine de 14 heures à 17 heures.

Après six mois d'interruption, les clients vont pouvoir retrouver les puces d'Houda, à une nouvelle adresse.

Publié dans Haut Pays du Velay

Eric Borowiak vient de sortir un livre aux Editions Pierre Semard où il raconte sa propre expérience de régime amaigrissant. Dans "Bouge, mange, respire et balance ton poids", il détaille toutes les étapes pour perdre 30 kg rapidement, et surtout pour ne pas les reprendre par la suite.

7 juin 2023, Eric Borowiak avait rendez-vous chez son médecin traitant à Saint-Agrève. Il se pèse, la balance affiche 99 kg. Eric est un épicurien, peu sportif. Il a pris du poids au fil des années. Pas besoin d'aller au fast-food pour prendre des kilos. En sortant du cabinet, il voit son reflet dans la vitre d'un commerce. C'est le déclic : "Mais je suis gros !"

Dès lors, ce surpoids devient un fardeau, en perdre une obsession. Lui qui se rend souvent à Rochefort décide de commencer par faire une cure dans un institut. "Il me devenait urgent de perdre du poids. J'avais honte de ma personne", raconte le sexagénaire.

Conjuguer alimentation et activité sportive

Le changement a été radical, certains amis pensant même que son changement de morphologie était lié à un souci médical. La volonté le pousse à engager un régime naturel et durable. En 103 jours, il perd 17 kg, et même 30 kg en 225 jours. "Maintenant, je fais beaucoup de sport, de la randonnée avec 80 km par semaine, de la natation pour retendre la peau, de la corde à sauter, du vélo intérieur et extérieur."

Il est passé du XXL au S

Eric Borowiak portait des vêtements en taille 52. "Je voulais revenir au 42, remettre mes costumes d'il y a dix ans." L'objectif a été atteint et dépassé. Il pèse aujourd'hui 68 kg et porte du 38, passant du XXL au S. "Il faut de la volonté. Je fais une prise de sang par mois pour m'assurer que tout va bien."

Il sourit : "Finalement, ce qui coûte le plus cher, ce n'est pas le régime, mais la garde-robe qu'il faut refaire tous les 3 mois."

S'il a pu le faire, le Saint-Agrévois estime que tout le monde peut y arriver. D'où son envie de raconter et de conseiller à travers ce livre, vendu 13,70 €. Il détaille par le menu son parcours, livre ses secrets.

Publié dans Loisirs Sorties

Le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a rendu sa décision jeudi 16 mai sur le permis de construire pour une maison, objet d'une vive polémique à Saint-Jeures. La commune est condamnée.

Deux semaines après l'audience, le tribunal administratif a rendu sa décision jeudi. Le propriétaire d'un terrain avait déposé un permis de construire. Mais suite à une polémique et un incendie sur le chantier de cette future maison, le maire avait annoncé la suspension dudit permis. Yassine F., un entrepreneur lyonnais, qui porte ce projet de maison individuelle de 1184 m2 sur un terrain de 10 000 m2, avait décidé de contester cet arrêté en déposant un recours devant le tribunal administratif de Clermont. "Cet arrêté est pour moi illégal. Le dossier a été réalisé dans les normes et il respecte le code de l'urbanisme local. Je vois surtout que le maire a cédé sous la pression de quelques administrés", racontait l'homme en fin d'année 2021.

Pas d'atteinte aux lieux avoisinants

Ce jeudi, le tribunal administratif de Clermont lui a donné raison. La mairie s'était appuyé sur l'article R111-27 du Code l'urbanisme, qui dit : "Le projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les constructions, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou l'aspect extérieur des bâtiments ou ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu'à la conservation des perspectives monumentales."

Cet argument a été rejeté par le tribunal, estimant que le projet de maison ne porte pas atteinte à l'environnement immédiat. Le tribunal indique : "Le projet s’implante en périphérie du bourg dans un secteur dépourvu d’identité architecturale particulière et composé d’un bâti disparate sans harmonie spécifique. Dans cet environnement, le projet ne se distingue pas par une caractéristique architecturale propre. Le tribunal relève que la circonstance qu’un dôme et une verrière, de dimensions très réduites par rapport au reste de la construction, soient implantés à l’angle intérieur de l’habitation est sans incidence sur l’impact que la construction pourrait avoir sur le site. Par ailleurs, le style de la construction projetée et les matériaux retenus permettent d’identifier plusieurs volumes distincts. De ce fait, la seule importance de sa surface de plancher, supérieure à celles des bâtiments voisins, ne suffit pas à caractériser une atteinte à l’intérêt des lieux avoisinants."

5 000 € de préjudice moral

Le tribunal annule l'arrêté de suspension et condamne la commune de Saint-Jeures à 3000 € pour les frais de justice et 5000 € de préjudice moral. "Le permis réexiste", apprécie Me Laurent Bidault, avocat du propriétaire. "Il peut reprendre ses travaux s'il le souhaite. C'est un soulagement pour lui car cela a été vécu comme une injustice."

La commune dispose de deux mois pour faire appel. "On va en parler avec les autres élus. On va discuter de la suite à donner."

Un autre recours à suivre

En attendant le choix de la commune de faire appel ou non, cette décision du tribunal relance un autre recours, déposé par un collectif de riverains, défendu par un avocat. "On s'apprête à répondre", annonce Me Laurent Bidault.

Publié dans Haut-Lignon
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Fermé depuis un an, l'espace spa du centre aquatique l'Ozen à Monistrol-sur-Loire va rouvrir le 3 juin. Il est possible à partir de ce vendredi de réserver.

Ouvert depuis 2012, le centre aquatique l'Ozen a totalement revu l'espace spa pour créer une offre innovante et complémentaire, surtout dans une quête de "wellness", une sensation de bien-être.

L'ancien spa accueillait 13 000 personnes à l'année. Avec ce nouvel équipement, les élus visent le double.

Ce qui est compris dans l'offre

Il reste quelques détails pour équiper le nouveau spa'Ozen mais l'essentiel est aménagé. Ce nouvel espace se présente comme "une expérience d'hydrothérapie". Un bain romain avec une eau constante à 33 °C sera équipé de lits massants et de cascades d'eau permettant de se détendre.

Un jacuzzi pouvant accueillir 8 personnes se trouve sur la terrasse avec vue apaisante sur les Sucs.

Le public disposera de trois saunas : un sauna banya avec une vapeur chaude à 40 % d'humidité ; une grotte de sel avec du sel himalayen qui met en avant des vertus sur l'épiderme pour les rhumatismes, arthroses, stress ; et un sauna finlandais

Un hammam a été refait. Levez les yeux et vous profiterez d'un ciel étoilé.

Une expérience fraîche vous attend aussi avec le bain nordique à 7 °C dans 90 cm de profondeur et une douche écossaise avec un seau d'eau à température mitigée (14-15 °C).

Deux douches sensorielles permettront de profiter de plusieurs programmes, d'une musique et lumière adaptée.

Un espace massage et soins avec double cabine existe aussi. Une autre salle, pouvant accueillir à therme la cryothérapie a été créée dans l'éventualité d'un prochain investissement.

Les tarifs

Le chantier a pris du retard mais la date d'ouverture est calée. Ce sera le lundi 3 juin. Les réservations débutent ce vendredi 17 mai. Le spa Ozen fonctionnera par créneaux de deux heures, quatre créneaux possibles en semaine et trois le week-end et jours fériés. Pour les résidents Marches du Velay-Rochebaron et Loire Semène, le tarif est de 23 € en semaine, 25 € le week-end ; pour les non résidents, 27 € en semaine, 29 € le week-end. Des cartes 10 entrées ramènent le prix à 210 et 250 €.

Pour réserver 

Site internet : https://centreaquatique-lozen.fr/module-inscriptions/reserver/

Téléphone : 04 71 61 77 20

A l'accueil du magasin

Publié dans Monistrol et environs

Jeudi, Dominique Faure, ministre des Collectivités territoriales était en visite à Yssingeaux où elle a rejoint Jean-Noël Barrot et les élus des Sucs, impatients de savoir ce qu'elle pourrait leur annoncer dans le combat qu'ils mènent pour réintégrer les Zones de revitalisation rurale (ZRR) et leurs nombreux avantages fiscaux.

Un nouveau signal positif à défaut d'annonce ferme et définitive. Jeudi, six semaines après s'être entretenue par visio-conférence depuis Paris avec les maires des communes des Sucs, réunis à la sous-préfecture d'Yssingeaux, Dominique Faure était présente à Yssingeaux. Une visite organisée dans un contexte d'élections européennes qui revêtaient un caractère particulier pour le territoire, engagé dans un bras de fer pour regagner le zonage concerné par les aides des ZRR, qui vont s'appeler FRR à partir du 1er juillet 2024.

8 communes sur 9 concernées

"Tant qu'on ne mettra pas ces 8 communes (Retournac était raccroché aux ZRR), je ne serai pas satisfaite. J'ai bon espoir d'aboutir." La ministre des Collectivités locales, appuyée par Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de l'Europe et toujours attaché à Yssingeaux, sait qu'elle doit aussi jouer fin pour obtenir gain de cause. "J'ai rendez-vous fin de semaine prochaine avec le Premier ministre Gabriel Attal."

Sortir en 2024 pour mieux revenir en 2025 ?

Les Sucs devraient sans doute sortir des ZRR à compter du 1er juillet 2024 puisque cette réforme s'appuie sur la Loi de finances votée en fin d'année 2023. Mais en jouant sur les seuils de densité de population, la ministre estime que les communes yssingelaises devraient pouvoir être raccrochées sur la prochaine Loi de finances 2025. "Organisez-vous pour que les nouvelles entreprises n'ouvrent pas avant le 1er janvier 2025", conseille la ministre Dominique Faure.

Le symbole du projet Grolet

Concernant le projet du pâtissier Cédric Grolet, qui veut installer un atelier de fabrication à Yssingeaux, "son installation serait après le 1er janvier 2025", a-t-on regardé en préfecture.

"On va rester vigilant et s'assurer qu'on pourra bien en faire partie en 2025", commente Pierre Liogier, le maire d'Yssingeaux.

Publié dans Yssingeaux - Les Sucs
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Depuis mardi et jusqu'à jeudi, 36 gendarmes de l'escadron de la gendarmerie mobile de Versailles participent en Haute-Loire à l'opération "Place nette XXL". Au total, 210 gendarmes sont mobilisés pour cette action qui vise en priorité la drogue.

Après Strasbourg, 38 gendarmes du Groupement blindé de gendarmerie mobile (GBGM), implanté à Versailles-Satory, sont depuis mardi en Haute-Loire. Ces membres de l'escadron "Guêpard" resteront jusqu'à jeudi avant de partir pour d'autres missions. Les effectifs auraient dû être le double mais les événements en Nouvelle-Calédonie ont entraîné le départ de la moitié du peloton.

Une opération anti-drogue d'envergure

Cette opération "place nette XXL" est le nom de code d'actions anti-drogue depuis le dernier trimestre 2023. L'opération est menée pour la première fois en Haute-Loire et s'appuie sur un déploiement massif et coordonné des forces de l'ordre, avec des volets de police judiciaire et administrative. Les gendarmes contrôlent les flux, procèdent à des fouilles sur autorisation du procureur de la République, se positionnent sur les routes nationales, en gares. Mardi, une action entonnoir a été menée sur la RN88 à Monistrol.

"En apparence, la Haute-Loire est moins concernée mais on est vigilant. Les zones rurales sont des zones de conquête, de repli, de cache", estime le préfet Yvan Cordier qui s'est rendu mercredi gare de Bas-Monistrol sur une opération de contrôle sur les voyageurs descendant du train.

17 interpellations sur la seule journée de mardi

Le bilan reste provisoire mais les premiers chiffres sont parlants. Sur la seule journée de mardi, 17 interpellations ont été menées. 475 personnes et 300 véhicules ont été contrôlés. 10 grammes d'héroïne ont été retrouvés sur l'opération de contrôle à Monistrol. Les actions menées sur l'Est de la Haute-Loire sont tout sauf le hasard. "On est surpris d'avoir autant de consommateurs sur le secteur", commente le colonel Christophe Marboutin, commandant du groupement de gendarmerie de la Haute-Loire. 250 grammes de stupéfiants ont été saisis, 20 infractions de police route notifiées, 4 amendes forfaitaires délictuelles (AFD) dressées, portant à 80 leur nombre en 2024 (244 en 2023). Une personne, recherchée pour vols aggravés, a aussi été repérée et remise à la police de la Loire.

Un hélico en renfort jeudi

L'opération doit encore continuer jeudi avec le renfort de l'hélicoptère de Bron. "Le but est bien de dissuader. On voit de petites communes où ça deale, c'est plus discret. L'activité de la drogue cherche de nouveaux marchés. A nous de faire en sorte que la Haute-Loire ne devienne pas un marché trop attractif."

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Le Sigolénois Ludovic Morais et Monistrolien Kevin Marous viennent de lancer une plateforme en Haute-Loire, Mon P'ti Co, pour permettre de passer commande, dans des restaurants partenaires, des épiceries, des commerces alimentaires, et éventuellement de se faire livrer. Une rubrique antigaspi a aussi été imaginée. On vous explique comment cela fonctionne.

A travers leur société, Ludovic Morais et Kevin Marous entendent soutenir les commerces locaux en zone rurale. Kevin Marous avait tenté une première expérience à Monistrol de 2019 à 2022, MBP Delivery. Avec Mon P'ti Co, la plateforme se veut mieux développée, plus aboutie. "On propose un site internet dédié à leur image de marque", assure Kevin MArous, développeur web de métier.

Comment ils comptent se démarquer des plateformes mondiales

A l'échelle locale, ils entendent proposer une solution et veulent se démarquer des plateformes mondiales. "Nos clients auront accès la base clients, ils pourront ensuite plus facilement communiquer vers leurs clients", promettent les deux associés. Ils ambitionnent aussi de "lutter contre le modèle des coursiers indépendants" et veulent trouver des mécanismes pour créer de l'emploi avec des salariés qui pourraient occuper plusieurs fonctions au sein du commerce, dont la livraison.

Deux offres et une commission

Mon P'ti Co propose deux offres à 9,99 € par mois ou 19,99 € par mois (avec un site internet dédié), ainsi qu'une commission de 15 % sur chaque commande. "On veut proposer un outil très facile à gérer pour le restaurateur, il pourra mettre ses menus, ses nouveautés, ses offres. Cela encourage aussi l'anti-gaspi avec une rubrique dédiée. Cela correspond à une demande des commerçants."

Outre la restauration rapide, Mon Pti Co vise ainsi les épiceries, restaurants traditionnels, boulangeries, forains des marchés, primeurs.

L'avis d'un restaurateur

Le pizzaiolo Jean-Mathias Boncori de l'Olympia à Bas-en-Basset s'est laissé tenter. "J'espère que cela m'amènera davantage de visibilité, capter une clientèle, plus jeune sans doute. On a envie de travailler, on change actuellement notre four pour fournir davantage de clients. Et on va proposer la livraison. Mon Pti Co s'inscrit dans cette démarche de développement."

Infos pratiques

Téléphone : 06 18 19 53 44

Mail : lmorais@monptico.fr

Site internet : https://monptico.fr/

Lien pour les utilisateurs souhaitant tester l'application sur Androïd https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdCPEGeTy7O6FVQhLWVFCmoZG3Pjyi3LND8z0CX8EAUfQ3CEg/viewform

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La Région et la communauté de communes du Haut-Lignon ont présenté mardi soir le tracé définitif choisi pour le premier tronçon de la future voie verte entre Tence et Le Chambon-sur-Lignon, de gare à gare.

En 2022, trois tracés avaient été étudiés lors de l'étude de faisabilité réalisée par Ingérop.

Le premier tracé longeait la RD103 et le Velay Express mais s'avérait techniquement compliqué entre une zone Natura 2000 et le manque de foncier.

Le deuxième tracé passait par "Gardalhac", "Maria" et "La Celle" mais la traversée de la route départementale était jugée trop dangereuse à "Maria".

Un tracé validé par les élus

C'est donc le troisième tracé qui a été validé par le conseil communautaire, à savoir un passage par "Gardalhac" toujours, puis "Les Beaudors", "La Bruyère" et "La Celle". David Salque-Pradier, maire de Tence et président du Haut-Lignon, assure "qu'une consultation importante de la population a été menée" avec des réunions à "Gardalhac" et au Chambon-sur-Lignon.

Au Chambon, la traversée à "La Bruyère" a finalement été abandonnée et la RD185 sera coupée par la voie verte à hauteur de "Flachet" suite à l'étude environnementale.

Relier à terme la Via Fluvia et la Dolce Via

Avec cet équipement, les élus ambitionnent de "renforcer l’attractivité touristique du Haut-Lignon", de "favoriser les mobilités décarbonées (loisir et tourisme, déplacements quotidiens)" et veulent à terme "relier le lac de Devesset à Lavalette, c'est-à-dire la Via Fluvia et la Dolce Via de l'autre."

Ce projet de véloroute a été repris par la Région qui va tout financer. La collectivité régionale entend "aménager 1000 km de voies vertes en Auvergne-Rhône-Alpes". Outre le Haut-Lignon, la Région porte aussi l'aménagement entre Le Puy-en-Velay et le Gerbier de Jonc.

La singularité du Haut-Lignon

Alors qu'ailleurs, ces voies s'appuient sur d'anciennes voies ferrées, le Haut-Lignon, qui dispose encore d'un train touristique, s'appuie sur d'autres chemins existants, devant alors davantage faire cohabiter les différents usages et contraintes, des riverains, forestiers, agriculteurs, des zones humides aussi. Le revêtement sera principalement en sable, certains portions, très pentues ou partagées avec des voitures, seront en goudron.

Certains riverains ont fait savoir leurs craintes auprès des élus. "Ce projet date du précédent mandat. Le parcours définitif est choisi. On pourra l'adapter à la marge avec des aménagements. Mais il faut qu'on avance", estime David Salque-Pradier.

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Publié dans Haut-Lignon
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